Béatrice Lukomski-Joly


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C'est jour de fête. Equinoxe de printemps.

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Illustrations Waldorf

 

C’est jour de fête.

Printemps est venu,

De sa joie fleurit l’espoir.

C’est jour de fête.

 

Dansent les Gnomes,

les Ondines, les Sylphes

quand Dame Lune annonce

la grandeur du nouveau jour.

 

C’est jour de fête

et petit peuple de la terre,

que l’on dit petit,

mais si grand, célèbre.

Célèbre quoi ? dit l’homme,

l’ ignorant au sein

de la vie qui est cœur,

cœur de joie ce jour.

 

Semons des graines ! Disent-ils.

Que vive la noce de l’esprit

en ce frémissement clair

que la pureté de l’hiver a offert !

 

 

Prenons nos pipeaux

et chargeons nous de nos harpes,

c’est jour de fête

sous la terre et dans l’aether.

 

Travaillons ! Fleurs nous attendent !

Couronnons de perles nos bonnets,

nos ailes et nos vagues,

que la chaleur de l’été espère.

 

C’est la fête sous la terre.

C’est la valse belle,

bruissante et glorieuse,

annonçant la fête de l’été.

 

 

Tout expire lentement

lorsque la sève nous surprend,

la créant don au Grand Esprit

nous adorant, tout d’Amour tissé.

 

"Eidôlon des fleurs" de  Seb McKinnon

https://www.inprnt.com/gallery/sebmckinnon/

C'est la signification donnée par Platon qui me sied le mieux 

https://vep.lerobert.com/Pages_HTML/EIDOLON.HTM

Sans rimes en vérité

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Baignez-moi de Nard

quand je ne serai plus,

juste avant de monter

vers les Nues célestes,

dans la lumière pleine.

 

Versez de l’huile

sur vos mains

avant de m’inonder

de pétales de roses,

d’Ispahan et de Damas.

 

Dites aux pétales

la raison de ma tombe

afin que leurs êtres s’élèvent

et dans nos Nues, vivent

de transparence et de vérité.

 

Dites à la terre

"merci" de m’avoir reçue,

vous aussi, 

poussière égrenée,

et digne voie de la vie

qui m’a secourue,

vous aussi.

 

Arrosez-moi d’eau et de sel

avant de me couvrir

en souvenir de mon baptême

renouvelé dans le Seuil

afin d’être en l’aether

le souvenir de la lumière.

 

Nard, pétales de roses,

eau et sel, sainte poussière,

vérité en la parole

que le sentiment édifie

après avoir embelli ma robe.

 

Ne gravez pas mon nom

car il n’est que d‘une vie ;

déposez-le sur le marbre

sans or terrestre

mais azuré d’étoiles.

 

Confiez aux oiseaux

lorsque leurs ailes sont déployées

la cause, le but, l’effet,

de mon départ

qu’en leurs cœurs, je vole.

 

Allez vers un arbre,

cueillez deux branches,

croisez-les, puis rendez-les à l’arbre,

car leur vie n’est qu’éclat

dans les éléments que j’aime.

 

Baignez la terre de cette huile

d’onction pour les pas engendrés,

le corps rendu à sa majesté,

et l’esprit épousant sa clarté

car je suis, seulement je suis.

 

Allumez la flamme,

qu’elle brûle dedans, dehors,

pour que l’encens avec elle

se signe et éclaire

ce qui fut, est , sera

et soit votre chemin.

 

Dans la sphère des poètes,

je retourne car née d’elle,

et quand vue dans son mouvement,

d’images et d’archétypes,

j’ai vécu sa vie.

 

Pensez à l’Ange qui me sert

et aux Hiérarchies qui nous aiment,

car sans eux, vide est le chemin.

Voyez-les en mon nom

à peine écrit dans l’air du temps

mais écrit en leurs Choeur.

 

Aimez !

 

Photo issue du site :

 https://devenirconseillerbienetre.com/huile-essentielle-nard/

Puisque

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

" La mort du poète et le Centaure" Gustave Moreau

 

Puisqu’un jardin m’est préparé de roseaux

dans lequel jouent de si beaux oiseaux,

chantent le soleil et ses astres en Sophia,

que la joie accompagne de leurs pas.

 

Puisque attendue de gratitude en ciel bleu,

ces célestes sphères stellaires à mes yeux,

que les noces se préparent blanches

de voiles chatoyants revêtue de dimanches.

 

Puisque fleurs œuvrent à leurs joyaux,

qu’en leur bel abri, anges aiment de rameaux

et qu’à leur prairie, il neige des pétales,

que réjouissance tisse mon opale.

 

Puisque mon heure, nul ne connaît du buis,

ni moi-même, mais assurée de cette amie,

rassurée, consolée, louée et louangée,

que le temps tisse cette robe vendangée !

 

Devant mon Bien-aimé, déjà s’incliner,

L’adorer, toujours en ses bras transportée,

et aller au souverain mariage

pour L’avoir vu et reconnu en mon âge.

 

 

 

Le roseau

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C’est un roseau.

Un simple roseau.

Il est très beau,

Couché près d’un agneau.

 

Le vent le plie.

Non, point il ne plie.

Il danse et sourit,

dans sa jupe, ébloui.

 

C’est un roseau

debout face à l’eau,

rêvant d’un péridot

comme cadeau.

 

Je l’ai vu danser ;

la caresse de l’air l'aimer.

Je l’ai vu se courber

pour la terre, la choyer.

 

C’est un roseau,

Rien qu’un roseau

qui cingle mon dos

couchée sur l’agneau.

 

Les éléments

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Toutes photos personnelles.

Parce que le monde nous touche de ses sens et se frotte à nous en tous ses éléments, de la pierre qui est une entité pleine au nuage, aile absolue de sa vie en l'aether, de la pâquerette née et morte jusqu'à la cime du sapin, du trou creusé en nos jardins en celui qui forme le cratère d'un volcan éteint, de la passion d'un animal à l'orage ou l'ouragan éclatant sa joie ou sa colère, du pas marqué dans la boue après une pluie à l'empreinte du vent sur la lumière d'un astre éclairé par la nuit elle-même éclairée par le soleil, et tant d'autres rencontres en soi par la grâce de ceux-ci, ,nous ne pouvons que dire : la Lumière est en nous et nous sommes en la Lumière.

BL

 

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