Béatrice Lukomski-Joly


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Dans l’azur...

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photo issue du site 

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2021-06-29/en-balade-une-photographe-saisit-des-images-dune-demande-en-mariage-et-retrouve-le-couple-64a338c7-49dd-45c4-9be7-9c631f2ed9a8

 

Dans l’azur, j’ai vu les étoiles luire de joie.

J’ai entendu en ton âme leur résonance,

et les ai vues étinceler à ton doigt,

portant ta destinée vers votre alliance.

 

J’ai vu tant de résilience en ton soleil,

et d’amères peines, pleines de tristesse,

que les Nues t’ont allaitée de vermeil

pour entendre ton être, d’allégresse.

 

Ma douleur ayant accompagné la tienne,

aujourd’hui, est contemplation en ton courage.

Mon âme exulte de félicité en la tienne.

Tes vœux ayant été miens lors de tes orages.

 

Que le voile de l’Amour, toujours souverain,

enveloppe ton harmonie étincelante.

Que tes bras de charité bénissent le Rhin,

et que tes peines s’achèvent, toi, triomphante.

 

À Nathalie Heberger 

 

Photo issue du site :

https://www.cieletespace.fr/actualites/les-astronomes-ont-ils-enfin-observe-une-etoile-primordiale

 

L'écho de sa voix

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

D’après la Rose Céleste, Empyrée, Divine Comédie, de Giovanni di Paolo, 1450, Toscane, XVe siècle, Renaissance.

https://blogostelle.com/2016/10/09/vie-dartiste-qui-etes-vous-dante-alighieri-part-ii/33-rose-celeste-giovanni-paolo-divine-comedie-marsailly-blogostelle/

 

Quand le monde aura achevé son heure,

et que sa voûte de ciel éludera tous les mystères,

que du nombre, peu auront vu la fleur,

qui de sa couleur bleue est celle du Mystère,

s’essouffleront les roses écarlates,

après avoir sculpté leur jardin,

de l’univers, les ultimes confins.

 

Quand des saints Noms, retentira le Verbe,

glorieux entre tous, Un au-dessus de tout,

et que tout ce qui fut, est, ne sera plus germe,

verrons-nous l’Amour être deux en l’Époux,

regardant enfin l’insensé s’unir à la clarté,

qui, de tout temps, a ensemencé les destinées.

 

Quand les clefs seront d’inutiles outils,

reconnaissant à jamais, et pour toujours,

que seul le cœur était, est, l’outil sublime,

verrons-nous les confins du jardin à l’entour

qui aura ciselé l’Impénétrable en nos âmes,

ayant offert Sa Vie dès la première flamme.

 

Car, au premier jour, après que la nuit fut achevée,

chaque Cosmos né de la fin des ténèbres,

que nous nommons Nuit, ignorants de l’Achevé,

et que le Doux Père a engendré d’algèbre,

nous fut donné dès la première Pensée

dans le Sacrifice qui engendre l’Humanité.

 

Entendant de nuit l’écho de Sa Voix du plus Haut,

attestant Sa parole au Jardin, près du Tombeau,

avec, pour juste milieu, trois croix en Ses sceaux,

nous portons sur nos épaules Sa robe pour seul Credo.


Ne pas imaginer porter une seule croix, mais trois,

car des Mystères, trois croix sont une seule foi,

car du mystère de l’Homme naît la pitié envers le Mal,

car du triple mystère se signe la rose bleue chrismale.

 

Affirmant que pour être tel le Fils de l’Homme,

devons-nous purifier le Monde, de l’Est à l’Ouest,

et oindre la croix de gauche, celle de droite, d’un Aum,

pour la Liberté en Sa Chair partagée céleste,

que Sa claire vue regarde en chacun de nos actes,

scrutant chaque seconde nos faiblesses opaques.

 

Quand le monde aura achevé son heure

et que sa voûte de ciel aura éludé tous les mystères,

que du nombre, qui aura vu la fleur,

qui de sa couleur bleue est celle du Mystère,

grandiront les roses écarlates,

après avoir ciselé nos jardins,

de l’univers, les ultimes confins.

 

Roses, épines d'or

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Roses, bleues, grenats dorés, solaires, élues,

tendres bourgeons infiniment lents et féconds,

vont dans mon jardin, de ciel grisé, revêtues,

nues dans leurs frêles tenues, depuis des éons.

 

En avril, loge un rêve glorieux dehors,

que notre espérance d’éclore ensoleillée,

dévoile aux roses de jours, nos épines d’or,

qu’ensemble, nous allons avec art vers l’été.

 

Pourpres, orangées, ambrées, attendent les fleurs,

espérant fleurir à foison sur les charmilles,

ornant de leurs fines lianes, la douceur :

murs et écrins, chaumières, nids et haies dociles.

 

Giroflées, opales, rubis, bleu-saphirs-nuits,

secrets d’inexprimables perles de nuances

dansent dans la campagne et ses vertes prairies,

psalmodiant, avec l’oiseau bleu, l’abondance.

 

Le voyons-nous folâtrer avec l’hirondelle,

haut, haut ! dans le firmament lié - Nous inonde -

prenant à peine manifeste de Ses ailes

le fleuron qu’Il veille, tout juste né au monde.

 

Puis, voyons-nous la terre fleurie pour Son Verbe,

Amour immortel de clarté en Ses volutes,

que nous sommes Son cloître, tous Un en Ses lettres,

qu’oiseaux et Sylphes jouent en leurs vols de leur flûte.

 

Toutes photos libres de droits ; site Pixabay

 

Les gerbes d'or

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

J'aime Juillet les beaux soirs d'été,

et son manteau de blés dorés,

quand, cajolé de soleil ambré,

la lumière devient pureté.


J’aime la clarté dans le blé,

frémissant de joie dans l’aether,

quand paraît l’ange ailé

sculptant le pain des Mystères.


Le grain danse d’envol familier

sur le front de l’air brûlant,

quand les blés épousent l’été

et des roses, l'harmonie des chants.


Le coquelicot d’un rouge sang

froisse ses pétales de soie

et l’épi merveilleux s’incline,

quand le blé adore la lumière.


Y a-t-il plus douce sagesse

célébrant, dans ses champs, sa messe

quand la sève de cette Déesse

nous nourrit d’amour céleste.


Pendant que le blé danse dans l’astral,

prenant du vent la grâce des Sylphes,

le chant du merle s’allie au cristal

que l’or du blé guide admiratif.


L’aube bleue, l’aurore, nous consolent ;

ses crépuscules révèlent l’été,

tel un psaume riche de symboles

que la vie bénit en ses prés.


Juillet célèbre ses couleurs or,

pendant que juin lui murmure encor'

le feu de Jean pour ses verges d'or,

et Terre regarde ses gerbes d'or.

 

Poème inversé

 

Juillet célèbre ses couleurs or,

pendant que juin lui murmure encor'

le feu de Jean pour ses verges d'or,

et Terre regarde ses gerbes d'or.


 

L’aube bleue, l’aurore, nous consolent ;

ses crépuscules révèlent l’été,

tel un psaume riche de symboles

que la vie bénit en ses prés.


Pendant que le blé danse dans l’astral,

prenant du vent la grâce des Sylphes,

le chant du merle s’allie au cristal

que l’or du blé guide admiratif.


 

Y a-t-il plus douce sagesse

célébrant dans ses champs sa messe

quand la sève de cette Déesse

nous nourrit d’amour céleste.


Le coquelicot d’un rouge sang

froisse ses pétales de soie

et l’épi merveilleux s’incline,

quand le blé adore la lumière.


Le grain danse d’envol familier

sur le front de l’air brûlant,

quand les blés épousent l’été

et des roses, l'harmonie des chants.


J’aime la clarté dans le blé,

frémissant de joie dans l'Æther,

quand paraît l’ange ailé,

sculptant le pain des Mystères.


J'aime Juillet les beaux soirs d'été,

et son manteau de blés dorés,

quand, cajolé de soleil ambré,

la lumière devient pureté.


 

 

 

Photos issues du site Pixabay - images libres de droits -

https://pixabay.com/fr/photos/bl%C3%A9-%C3%A9pi-de-bl%C3%A9-oreille-champ-de-bl%C3%A9-2713927/

Un souffle

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

de Ladislav Záborský peintre Slovaque

https://en.wikipedia.org/wiki/Ladislav_Z%C3%A1borsk%C3%BD

https://www.artforchristian.com/en/

 

Sur le chemin rougeoyant, j’ai marché un matin.

Les veillées étaient feutrées comme la mort.

Elle, pleurant en son voile, embaumait le chemin,

Le jour était prudent tel un enfant qui dort.

 

Il était là, encore suspendu aux bois d’olivier.

Nous entendions le sol gémir du calvaire.

Chaque pas résonnait d’un écho sur le gravier.

Nous marchions, les yeux baignés d’hiver.

 

Le froid ternissait nos joues embrumées.

Jour et nuit, lune et soleil, se confondaient.

Nous allions en ce drame de chagrin, troublés.

La nuit était lente et nos cœurs tremblaient.

 

Il semblait que le temps avait cessé de vivre.

L’éclipse terrible l’avait oint et nous pleurions.

La solitude avait volé nos âmes ivres.

D’effroi, nous étions figés. Nous gémissions.

 

Les onze se cachaient, espérant le Cygne.

Ils attendaient l’aube comme on attend le pain.

Un souffle dehors, et tout sursautait dans la vigne.

Les pierres, les blés, les oiseaux, tissaient le lin.

 

Il est venu, ajouré d'épines, le sourire aimant.

Le cœur joyeux, Il nous montrait ses plaies.

Recueillis, étions-nous en Son Temple, Son levant.

La vie bruissait. Nous renaissions. Il nous louait.

 

Ces jours, ces nuits, Ses rayons, nous ont clarifiés.

De ses mains élevées, Il nous a béni de Sa terre.

Le vent s’est tu. Le soleil dans la vie s’est élevé.

Nous étions là, avec Lui, nous en Lui, Lui en nous.

 

de Liane Collot dHerbois 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liane_Collot_d%27Herbois

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