Dernière composition de Richard Wagner à Venise avant de mourir.
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaireR. Wagner - Elegy for piano in A flat major
R. Wagner - Elegy for piano in A flat major
Portrait de Richard Wagner au pastel sec, propriété @ Béatrice Lukomski Copyright.
Photo non libre de droit
Méditant le Génie depuis plus de 40 ans, dont un livre publié du même titre en fut les prémices, j'en ai enfin trouvé le sens et la profondeur.
Définition wiki ou Larousse : "Un génie est une personne qui se démarque de façon exceptionnelle de ses contemporains par un talent hors du commun et/ou une habileté intellectuelle remarquable, voire une aptitude créatrice extraordinaire, notamment dans le domaine artistique."
Certes ! Vérité.
Mais davantage encore.
Le Génie, tel connu en sa définition" ne produit que ce qui descend à lui du monde spirituel de manière sacrée. Il n'est alors que l'exécutant exceptionnel du monde spirituel.
Le Génie est au-delà de cela , c'est à dire qu'outre recevoir et être la traduction artistique des sphères spirituelles, il est le témoignage de son individualité propre dans l'initiation aboutie : ainsi fut et est Richard Wagner, seul réel génie musical et poétique.
Car associant à la perfection la musique à la poésie, c'est à dire le Verbe dans le son et le son dans l'expression michaélique comme dans l'expression ahrimanienne. C'est l'harmonie parfaite de la représentation divine. En cela, nous sommes amenés à comprendre pourquoi certains ne supportent pas sa musique dans la mesure où en son Parsifal, le Christ côtoie Ahriman dans le son et nous les rend tous deux audibles.
Il a été le premier à dévoiler en musique, en son génie, le combat de toutes les forces divines pour aboutir le Graal. A cette heure, nul autre ne l'a fait.
BLJ
Portrait de Richard Wagner au pastel sec, propriété @ Béatrice Lukomski Copyright.
Photo non libre de droit
Ange de Giotto
La journée est grande et joie ; une étoile brille.
Dans l'épreuve, anges agenouillent leur bonheur,
Abaissant leurs faces, et leurs yeux s'écarquillent,
Leurs ailes disant l'immense Amour et leur heur.
Lorsque les priant, lorsque les aimant joyeux,
Ils reçoivent le diadème des offrandes,
C'est l'infini Être, revenu radieux,
Qui clame l'immense euphorie tisserande.
Puisque mon corps et ma pensée aussi s'inclinent,
Pour une âme marquée du doute, embrasant son ciel,
Enfin ! c'est la musique des sphères cristalline,
Jouant son chant pour le don de son miel.
Puisque la joie s'éveillera au crépuscule,
Trois anges recueillis, dans leur sublime clarté,
Regardent l'Amour vivre de noble majuscule,
Et la douceur anime ses mains de bonté.
A-t-on vu âme, de céleste béatitude,
Revenir au doux bercail qu'azur s'éblouit,
Et l'harmonie joue sur son clavier sa plénitude,
Pendant qu'anges laissent la liberté à la nuit,
Pour que le jour éclose enfin sa transcendance,
Sa nulle autre tel le candélabre allumé,
C'est de quiétude que va la flamme qui danse
Sur le piano éclairé des vœux ranimés.
de Carl Timoleon von Neff
Toutes photos personnelles
Tous tableaux art abstrait faits par Lukas Dubois-Joly ( 5 ans ) sous ma guidance
Enseignement de la couleur, des ombres et des lumières par imitation
Lorsque les fleurs au printemps naissent au monde,
revenant d’un long séjour endormi,
c’est la nature, toute, recréant sa féerie
avec les abeilles et les papillons qui vagabondent.
Lors les accueillant d’amour, de lumière et de joie,
louant nos regards de tant de secrets d’esprit,
elles épousent nos âmes endolories
qu’elles pèsent sans mots dire, jouant du hautbois.
Dansant dans l’air lors d’un souffle pour leur adagio
que la vie sait divin, elles se donnent en récital,
et de leurs petits êtres blottis en leurs pétales,
elles nous saluent de leur univers si haut.
Là, où tant de soleil se dévoile, là, coiffées de vie,
si vives portées de tant de charme séraphique,
elles racontent leurs rêves angéliques
quand langées d’amour, elles fleurissent ravies.
Parfois implorant le geste qui les aime de sa gloire,
et encore le verbe qui les bénie au matin,
elles nous offrent leur fécond parfum
quand nous les avons vêtues de nos espoirs.
Sans croire que, seul, les plie lors les frôlant, l’air
sans penser, jamais, qu’elles seraient vides d’aether,
elles attendent, nos pensées fécondes avec le pivert,
pour leur seul élan de vie dans l’univers.
Aimées d’elles, elles nous montrent leur saut absolu
qu’il leur faut marier à nos humanités et son fils,
quand dès le matin au point du jour, elles bruissent,
frémissant de nos regards flânant avec elles, émus.
Là, non immobiles, mais silencieuses et tendres,
pourtant jouant leur musique colorée de leurs voiles
et n’ayant pour père que le monde des étoiles,
elles vont d’un calice à un autre avec les Salamandres.
Batifolent sous nos yeux Sylphes et Ondines
que nos âmes ne voient pas élevées de sénevé
chantant tout le jour dès la nuit achevée,
et les Gnomes s’amusent de nos ignorances.
Se lèvent alors tous les nobles sentiments
quand nous les reconnaissons animées,
et de leurs compassions enflammées,
elles invitent, ensoleillées, tous nos serments.