de https://blog.grainedephotographe.com/la-serie-feerique-nabi-par-le-photographe-lee-jeong-lok/
Emplis d’espoir chaque jour, forts, nous allons
quand le désespoir épouse pas à pas la vie.
Et quand la douleur vive et cruelle se dit,
sa grandeur, enfin nous connaissons.
Un jour, nous étreint-il de sa stature,
nous, rêvant de la mort pour se soustraire,
que nous voyons une étincelle apparaître
paissant le fruit de l’âme qui endure.
Il n’y a pas de désespoir murmuré
sans qu’il ne soit vêtu d’espoir,
offrant en son sentiment sa victoire,
laissant un soir toutes les tortures endurées.
L’esprit torturé ayant tant pleuré
se lève, son aube devenue aurore pour le Fils,
riche de ses douleurs et de ses sacrifices
que le regard témoigne d’amour élevé.
L’un et l’autre qui ont tissé les jours
se regardent, enfin nés frères,
afin que le ciel emplisse sa rivière,
inclinant sa joie pour tant de bravoure.
L’œil témoignant de ses larmes sourit, aimé,
et va rinçant le sel des chagrins
que la rose a pris en soi pour son chemin,
car il n’y a de peine qui ne soit fécondée.
Se dresse devant soi le dôme du temple
qui nous attend, pourpre, or et prière,
flottant assuré dans l’aether lumière
qui nous a façonnés de sa lampe.
Le sentiment humain devient celui divin
esquissé de soleil qu’ombres reculent,
et la foi en leurs corps criant la vie brûle
ce qui était inachevé sous le burin.
L’amour grandi est le fruit et la graine
que nous avions en ciel semée ensemble,
reçue pour toute embellie qui plus ne tremble,
laissant le désespoir à l’espérance sereine.

De Iris Sullivan
http://movingthesoulwithcolor.com/about_us
Illustrations Waldorf
C’est jour de fête.
Printemps est venu,
De sa joie fleurit l’espoir.
C’est jour de fête.
Dansent les Gnomes,
les Ondines, les Sylphes
quand Dame Lune annonce
la grandeur du nouveau jour.
C’est jour de fête
et petit peuple de la terre,
que l’on dit petit,
mais si grand, célèbre.

Célèbre quoi ? dit l’homme,
l’ ignorant au sein
de la vie qui est cœur,
cœur de joie ce jour.
Semons des graines ! Disent-ils.
Que vive la noce de l’esprit
en ce frémissement clair
que la pureté de l’hiver a offert !

Prenons nos pipeaux
et chargeons nous de nos harpes,
c’est jour de fête
sous la terre et dans l’aether.
Travaillons ! Fleurs nous attendent !
Couronnons de perles nos bonnets,
nos ailes et nos vagues,
que la chaleur de l’été espère.
C’est la fête sous la terre.
C’est la valse belle,
bruissante et glorieuse,
annonçant la fête de l’été.

Tout expire lentement
lorsque la sève nous surprend,
la créant don au Grand Esprit
nous adorant, tout d’Amour tissé.

"Eidôlon des fleurs" de Seb McKinnon
https://www.inprnt.com/gallery/sebmckinnon/
C'est la signification donnée par Platon qui me sied le mieux
https://vep.lerobert.com/Pages_HTML/EIDOLON.HTM
N’y a-t-il de miracle que le miracle est une illusion,
car il n’existe que par la foi née de la connaissance
sans laquelle nos cœurs embrasés, chauds tels l’été,
mourraient d’insolence si l’hiver ne l’avait pas précédé.
Soulever une montagne portée au creux de l’esprit,
non pas dans l’idée, mais portée dans la pensée,
et cœur illumine le sens de la pierre vivante
devenue dans la main le fruit du Credo prosterné,
car prosterné est-il, sur terre chaque seconde,
quand mains se joignent, quand vie nous aime,
et même sacrifié dans l’inconscience se révèle
puissant de forces, qu’il s’engendre toujours seul.
Si miracle il y a, si l’inespéré devient espérance,
malgré que tout dessinerait l’impossible espoir,
un être pour vous prie et le ciel s’allume
brillant de ses étoiles mises à nos services.
Si tous les oiseaux de la terre viennent en vos mains
picorer le grain car voyant votre aether tel des éclairs,
en vos yeux illuminer leurs êtres, en cœur, l’amour,
alors naît au monde la vérité que la liberté crée.
Des Mystères qui sont nombreux et que foi allume,
pourtant non Initié, mais de peine initiée à leur sacre,
portons et redonnons aux cœurs humbles ordinaires
l’avènement qui nous a levé et grandi, pour qu’ils voient.
Toute lumière sous le boisseau, ou gardée en son sein,
est appelée à s’éteindre malgré les bonnes volontés ;
que nul ne se la garde sans la partager d’élans
que l’innocence appelle de ses vœux .
Qu’importe qu’il y ait des élus en ce monde
si ces élus rien ne partagent avec les plébéiens,
car d’un chemin s’éclairent les feuilles défuntes
jonchant le sol, libérant leur être de clarté.
Là est le miracle, rien que là, lorsque nous disons :
Lève-toi montagne ! Transfigure la mort !
que cet homme cher aux membres brisés
se relève par l’action priée, tenue jusqu’à sa relève.
Et qui n’a pas vu le papillon renaître d’un grand feu
ignore que l’image gravée en la destinée est vie,
donnée au futur ensemencé d’initiation au seuil,
que la lumière ayant Nom rayonne d’embrasement.
" Connais toi toi-même
et tu connaîtras le ciel et les dieux"

"L'école d'Athènes " de raphaël - Vatican dans la Chambre des signatures -
νῶθι σεαυτόν*
*Socrate temple de Delphes
Ne cherchez pas la rime ni l'arithmétique dans cet écrit car il est né d'une impulsion dans laquelle la pensée allait si promptement que le faire aurait été la perte de ce texte.
Vous êtes nombreux à surfer sur ce blog, à le partager en un ou plusieurs articles, parfois aussi avec une chanson ou un opéra. Je tiens à nouveau à vous remercier, car sans vous ce blog serait mort depuis longtemps.
Vos présences me réchauffent l'âme et me poussent à continuer de publier à cet endroit de l'internet.
BL
Huile de Maurice Chabas
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Chabas
Terre calcinée, affolée par les vents,
Battue par le fouet des indolences,
Flétrie de mémoires pour tant de levants,
Assoiffée de printemps pour cent silences,
Me diras-tu ce qu’est Ton rêve et Ton soupir ?
Partirai-je au matin, juste après l’aube, si j’ose,
Laissant, derrière la vague des demi-jours,
L’amertume des jours tristes pour une Rose ?
Lactée tel mon voile, étoilée tel l’Amour,
Dirai-je le nombre d’heurs et ses expirs ?
Sans rien dire, point de murmures !
Aucune plainte, moins de souvenirs !
Laisser au temps absolu le silence qui suppure,
Puis, abandonner le corps avec le sourire.
Me croiseras-tu dans d’autres vies, ô mémoire !
Je n’ai pas été gracieuse, ni sereine,
A tant avoir vu le ruban glissant dans l’arbre,
Et encore, entendu mille secousses vaines
Que mes yeux redoutent de tant de vains marbres !
Serai-je ton joyau sculpté de glèbe pour ta gloire ?
Tu me dis de partir sans me retourner,
Quoiqu’il se dit, même accablée,
De porter le poids jusqu’aux confins de la vie,
Quoiqu’ils pensent, tous laissés, valeureux mal-aimés !
Et je te demande quel opéra respirer.
Mon bagage est prêt, mon vêtement aussi.
Oublier tous prénoms pour Ton Nom !
Emplir l’espace demeurant dans le vide !
Et se dire que mission est achevée sur le pont
Qui a lacéré tant de voiles sans bateaux égarés.
Demain, dès l’aurore, je m’envolerai,
L’âme triste des mots qui n’aiment pas,
Ayant meurtri souvent mes secrets,
Faute d’avoir vu mes mains pleines à vos pas,
Et je penserai à vous, loin de vous, libérée.
Beethoven Piano Concerto No. 5 in E-flat major, Op. 73 Adagio Un Poco Mosso
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