Explications pour les personnes de langue anglaise sur les mots "aube" et "aurore".
Pour revenir sur l'explication donnée sur la différence entre l'aube et l'aurore qui sont deux moments distincts du lever du jour ; l'aube apparait avant l'aurore pour donner le jour, je me suis questionnée pour savoir si cette différence dans ces deux états physique existait en d'autres langues que le français.
Puisque mes poèmes, sur le blog, sont lus par beaucoup de pays dans différentes langues, j'ai voulu vérifier. Et je découvre qu'en langue anglaise "aube et aurore" ne sont qu'un seul mot " dawn", il n'y a pas de différence ! Dès lors, pour une personne de langue anglaise, mes écrits parlant de l'aube et de l'aurore, deviennent incompréhensibles, toutes subtilités absentes. En langue anglaise, le vide s'installe, ici.
En allemand, la différence existe ; nous avons "Klinge" pour l'aube et "Morgendämmerung" pour l'aurore. Les textes sont alors traduisibles dans leur subtilité. Idem en espagnol et en italien et autres langues.
Il est intéressant de voir qu'en langue anglaise, les subtilités dans la réalité du monde disparaissent, n'existent pas. À ce que j'ai pu constater également dans les traductions, il n'y a jamais d'autres choix possibles dans la langue anglaise et que le sens des mots est souvent falsifié comme en français pour ce que j'en connais.
L'inverse est vrai aussi, là où relier en anglais se traduit par "to connect" et que connecter est " to log on", le français traduit toujours "to connect" par connecter "to log on" (!) alors qu'il serait juste de traduire par " relier" qui est le sens réel, juste. Pourquoi ? "to log on" est un mot informatique et "to connect" est un mot humain en langue anglaise, alors qu'en langue française connecter n'est plus le verbe relier, il devient une forme négative en opposition à l'humain. Il faut avoir conscience de cela dans le choix des mots lorsque nous traduisons.
Je pourrais ainsi donner d'autres mots qui dans la traduction où leur prise de position contraire à l'humain vivent dans nos expressions, comme le mot anti-Christ (qui est un nom attribué à un être ) est depuis des siècles en langue française traduit par ante-Christ. Mais "ante" signifie "avant" ; il ne peut donc pas être avant ! imaginez ce que cela donne au sens de l'Humanité lorsqu'en langue française, nous écrivons et disons "ante" à la place" d' "anti" ! La signification n'est plus la même et détruit jusqu'à l'essence même de la Vie ! Ensuite, nous nous étonnons du destin français et des pays de langues francophones ! Rien d'étonnant dans le maintien d'un mot faux. Oui, le mot est un être vivant qui doit élever et non le contraire. Je comprends alors ce qu'affirmait Rudolf Steiner lorsqu'il parlait du destin de la langue française avec cet "ante" au lieu d'"anti" ; là est la clef de son affirmation ! puis de la langue anglaise appauvrie, mais ayant gardé le sens d'"anti".
Cela relève bien sûr de ce que j'ai personnellement pensé en qualité de poète lorsque méditant R. Steiner sur le sens de la langue, du mot vivant, de l'écrit.
La langue française fait la même chose avec le mot homme que je suis obligée d'écrire avec un H majuscule si je veux faire la différence, ce que la langue allemande fait : Mann ou Mensch. La subtilité en français n'existe pas.
À partir de ce constat, nous pouvons nous demander où nous conduisent les langues dans la volonté d'offrir une pensée juste, ce qui est un souci pour moi, car à l'heure de l'instantané par la communication informatique, je m'aperçois qu'un texte peut prendre une tout autre signification que celle écrite en ma langue maternelle.
Le mot est un être vivant, je le reformule, nous n'avons pas le droit de le tuer en le transformant à notre guise. Lui donner un sens contraire relève de la chute de l'être spirituel qui l'a mis au monde, car Rudolf Steiner nous dit bien qu'un mot à des ailes en tant qu'être vivant. Le savoir ne peut laisser un poète ou un philosophe dans l'inconscience de l'outil et l'offrir à son contraire. C'est en cela que R Steiner disait également que l'écrit était la proie de Méphistophélès - Ahriman.
Pour revenir aux mots aube et aurore, il en est ainsi, nous ne pouvons pas les confondre. L'aube première précédant l'aurore est le premier moment où le jour est né lors de la création.
Il fallut une aube, il fallut une aurore, pour donner le jour : forme visible de la Trinité.
Peut-être sera-ce le dernier état de Conscience après que l'homme ait pris conscience de la vie intime du règne animal par ses émotions vécues, et en ce moment de la vie du végétal par ses sensations découvertes !
En qualité de poète, cela me tient à cœur, et depuis plusieurs mois, je m'entretiens avec vous du pouvoir du mot, car je me sens avoir une responsabilité à son égard.
Photo aurore
http://quinaimelnature.centerblog.net/6450104-aurore
Photo de l'aube avec un trait de l'aurore s'élevant
https://jeretiens.net/difference-entre-aube-aurore-et-crepuscule/
Doux amis qui êtes en chemin,
commencez à vivre de pauvreté,
car de richesse, vous êtes vêtus,
car d’opulence, vous avez vécu.
Tendres frères qui êtes à mon cœur
fidélité et témérité, d’Orient le labeur,
voyez le Soleil qui se lève
dans l’affliction intime, l’Amour qui élève.
Qui de Son aether voit nos âmes
en nos esprits les élève en Sa flamme,
et qui de Son essence éloigne les ténèbres
prenant en nous la foi, il la célèbre.
Doux amis venus d’autrefois et de nos jours
que nous embrassons de passion toujours,
passez la peur des jours frileux
en élevant la belle chaleur du feu.
Car en Sa lumière reçue en nous, en Soi,
sommes-nous de sagesse à Sa loi
qu’Il adombre de Sa vertu reconnue
pour être le seul regard en nous vécu.
Veillez, laissant vos biens derrière vous
pour cette récolte déjà venue ; pliez genou.
Adorez, aimez, la lumière en la nuit
nuit qui n’a qu’un temps donné et déjà fuit.
Prenez le bâton de pèlerin et Sa lance dorée,
ruisselant en nos corps, reconnaissant Ses foulées
qui ont tant arpenté Son sol fleuri
ayant tant aimé nos visages guéris.
Sans tarder sur le sentier qu'il trace,
laissez tout l’inutile tomber pour Sa grâce
pensant à nos frères sans opulence
souffrant la peine et l’indigence.
Jetez le foulard hermès pour prendre d’Hermès
la croix qu’il a vue, la voyant promesse,
belle et sensible, levant Son jour
que Michel affirme pour cet Amour.
Videz vos besaces lourdes de trop d’excès
car de Sa vie point ne voyez-vous les versets
psalmodiant Sa vérité en nos libertés
que Cosmos engendre de nos volontés.
Que conscience soit le fardeau attendu
et qu’Amour soit la sève versée voulue,
pour qu’ensemble, nourris de Son Verbe,
nous allions sereins dans Sa fertilité superbe.
Photo personnelle - plateau du Retord aux plans d'Hotonnes Valromey- Bugey -
http://m.webcam-hd.com/plateau-de-retord/plans-hotonnes
À l'aurore renouvelée, aux aurores tant aimées,
Me suis réveillée dans le labeur des jours d'apparence
Et dans la lumière, j'ai traversé des nuits de somnolence.
À l'aurore refaite chaque matin des aurores apprivoisées,
Me suis lavée des jours mal conquis, de pouvoirs mal acquis
Qui n'ont de sens que lors la traversée que la lune aiguise.
Ceinturée d'étoiles à mes envies de beauté et de pureté,
Me suis renouvelée à la morale qui tout transmet,
Quand aux astres de lumière, je me suis vue au sommet.
Riche de la sincérité du monde, que nul ne connait de vérité,
Cachées des vilénies, j'ai épousé le chant des volontés,
Que les sphères aiment de soleil, dans l'aurore renouvelée.
Assoiffée du Verbe dans la mobilité que tout invite,
J'ai bu à la fontaine des éclats de lumière que seul Il connait,
Que dans mes nuits radieuses, j'ai vu de pas d'un saut de geai .
Adorée de l'Amour qui me ceint, et en moi gravite,
Chaque jour me grandit, couronne mon geste le matin,
M'emplit de son heure, j'ai vécu la caresse du destin.
Agenouillée sur le marbre, qui de lueur blanche
Rêve l'autel qu'églises bénissent, j'ai vu resplendir la lumière,
Et aux larmes du monde, j'ai cueilli la perle de la souffrance rivière.
Quand allongée à plat ventre sur la terre des dimanches,
Et des jours riches des pluies traversières à mon dos courbé,
J'ai soufflé avec l'air sur les feuilles en suspension dans le jubé.
Aux jours s'évanouissant dans les cieux pareils aux aurores
J'ai vu l'abandon des émois transformés, que la couleur aime,
Que le chant des oiseaux chahute vers ceux qui aiment.
Aux chants d'opéra que mon esprit réclame avec force,
J'ai ourdi les velours que font les rideaux, la nuit tombante,
Brodant l'astre à la céleste chapelle, mon coeur l'adorant.
Revenue des anciennes sagesses, dans l'amour acquis,
Au beau livre des libertés choisies pour la fontaine renouvelée,
J'ai dit la plus belle des lumières et reconnu l'amour révélé.
Au matin de l'aurore s'éveillant, j'ai vécu en son sein le buis,
Et à ses feuilles parfumées, j'ai vu la colombe aimer l'étoile du levant,
Moi, l'aimée qu'il a levée au soleil des sextants.
Du nord au sud, de l'est à l'ouest.
photo libre de droit du plateau du Retord
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Quand se rétablit le matin
après la lenteur de la nuit,
que son repos nappe le buis,
la paix s’établit en nos seins.
Son épais silence est une onde
que le murmure prophétie,
s’inclinant vers son eurythmie
aux désinvoltures qu’il sonde.
Il est doux comme le velours,
léger comme la soie tissée,
comparable à la voie lactée,
en son lys blanc venu du jour.
Naissant de loin et de lui-même,
il est le son que cœur entend
quand la paix habite le vent
pour nos esprits ravis qui l’aiment.
En son silence, je m’éveille
répondant à sa mélodie
que seul le cœur plein d’harmonie
développe lors de nos veilles.
Témoignant de son bel abri,
Il invite au recueillement,
nos ailes l’aimant tel l’amant
venu caresser nos habits.
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Ange_au_Sourire
L’ange est venu dans ma nuit,
dire les affres de la blessure ;
d’un revers d’aile blanche,
a éloigné la mélancolie.
Au matin, il a offert la paix,
voyant l’usurpé pouvoir
trois jours avant la faute
dont il avait annoncé le méfait.
Avait-il vu l’avenir venir
pour un présent sombre,
qu’Ange a évacué sa colère
la remettant à la justice.
« Ne pleure plus tes jours ;
que ta paix demeure
qu’en Ma voix, tu entends,
j’ai vu ton pardon consacré. »
À peine revenue de la nuit,
dont la couleur est lumière,
dont le Verbe est Vérité,
Il a béni Son art, boutant l’injure.
« Ne cesse jamais d’aimer
malgré blessures et plaies,
jamais, ne réponds aux affronts
car du Christ, la Lettre doit être.
Qui se perd en paroles vaines,
en jugements et en verdicts,
laisse sa lumière sur la rive,
et sur sa rive, se noie d’un mot. »
Ainsi fut le matin venu,
habillé de l’aurore de l’Ange,
apportant la paix pour la Vie :
« Prépare l’avenir avec foi. »
La douleur s’est évanouie,
laissant ses stigmates, ailleurs, œuvrer ;
sur un autre chemin s’établir,
offrant le sourire de l’Ange.
"L'ange gardien" de František Dvořák
https://en.wikipedia.org/wiki/Franti%C5%A1ek_Dvo%C5%99%C3%A1k_(painter)
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