Toutes illustrations de David Newbatt
https://davidnewbatt.com/2020/12/13/the-archangels/
Je vous souhaite jours et nuits
le ruissellement de l’Amour du Monde
en vos âmes nées du Logos au Minuit des Mondes,
sacrifice de la Liberté en Sa cérémonie.
Je vous souhaite jours et nuits
la beauté de l’Univers en vos cœurs éclairés
en la fin des Ténèbres par la Lumière supportées.
Jours et nuit, je vous souhaite l’harmonie.
Je vous souhaite jours et nuits
la rémission des fautes que la première nuit
sur Elle emporte de joie dans l’infini ;
uniquement cette première nuit.

Je vous souhaite jours et nuits
la grâce des Anges nous regardant en ce matin,
des Archanges, des Séraphins, des Chérubins,
et de toutes divines hiérarchies.
Je vous souhaite jours et nuits
la naissance en nos esprits de Leurs prières,
agenouillés devant Père et Fils solaires,
couronnant nos chevelures d’or de leur appui.
Je vous souhaite jours et nuits
la pitié, la compassion, la joie et l’Amour,
sur tous les hommes depuis le premier jour,
nés du Verbe, qu’ils soient ténèbres ou lumière.
Car c’est du jour, car c’est de la nuit,
que sont nés les hommes-liberté, leurs roses joyeuses,
en Leur volonté sublime et mystérieuse
remise entre nos frêles mains fleuries.

En mon Oint j’habite et demeure ;
j’y ai établi ma maison depuis Gethsémani ;
depuis Golgotha, je suis avec Lui en chemin,
au pied de Sa croix saisie par tant d’Amour.
Dans la joie d’être avec lui, Le suivre,
je souffre avec et pour Lui, re-née pour l’éternité,
bienheureuse dans Son Calvaire qui me plie,
et fais de mes jours Son sentier.
Avec sa Mère, notre Mère,
je fais logis et m’abreuve de ses pleurs,
quand Elle sourit, quand Elle me bénit,
éclairant de Sa lumière la vie en l’Offrande.
Doux berceau que sont Ses mains tenant le glaive
quand Il le montre au Monde sur mon front,
quand mes yeux s’attristent des impiétés
qu’Il regarde d’Amour nourri.
Prions, bénissons, aimons, jour et nuit,
l’Oint venu éclairer de tant de grâces
la prospérité de la foi en Lui déposée
transformant les ténèbres en Sa Lumière.
En Lui, je suis Son Nom devenu,
par la joie de Sa Vue, toute chaleur,
toute clarté, chemin unique dans le labeur
que Connaissance en Sa lampe flamboie.

Le Christ dans la gloire, artiste Kharlamov Peinture du plafond de la cathédrale de la résurrection du Christ à St Petersburg La Russie, St Petersburg 28 juillet 2016
Doux amis qui êtes en chemin,
commencez à vivre de pauvreté
car de richesse vous êtes vêtus,
car d’opulence vous avez vécu.
Tendres frères qui êtes à mon cœur
fidélité et témérité, d’Orient le labeur,
voyez le Soleil qui se lève
dans l’affliction intime, l’Amour qui élève.
Qui de Son aether voit nos âmes
en nos esprits qu’Il élève en Sa flamme,
et qui de Son essence éloigne les ténèbres
prenant en nous la foi qu’Il célèbre.
Doux amis venus d’autrefois et de nos jours
que nous embrassons de passion toujours,
passez la peur des jours frileux
en élevant la belle chaleur du feu.
Car en Sa lumière reçue en nous, en Soi,
sommes-nous de sagesse à Sa loi
qu’Il adombre de Sa vertu reconnue
pour être le seul regard en nous vécu.
Veillez, laissant vos biens derrière vous
pour cette récolte déjà venue ; pliez genou.
Adorez, aimez, la lumière en la nuit
nuit qui n’a qu’un temps donné et déjà fuit.
Prenez le bâton de pèlerin et Sa lance dorée,
ruisselant en nos corps, reconnaissant Ses foulées
qui ont tant arpenté Son sol fleuri
ayant tant aimé nos visages guéris.
Sans tarder sur le sentier qu’Il trace,
laissez tout l’inutile tomber pour Sa grâce
pensant à nos frères sans opulence
souffrant la peine et l’indigence.
Jetez le foulard hermès pour prendre d’Hermès
la croix qu’il a vu, la voyant promesse,
belle et sensible, levant Son jour
que Michel affirme pour cet Amour.
Videz vos besaces lourdes de trop d’excès
car de Sa vie point ne voyez-vous les versets
psalmodiant Sa vérité en nos libertés
que Cosmos engendre de nos volontés.
Que conscience soit le fardeau attendu
et qu’Amour soit la sève versée voulue,
pour qu’ensemble, nourris de Son Verbe
nous allions sereins dans Sa fertilité superbe.

de https://www.infoclimat.fr/photolive-photos-meteo-133489-fleur-qui-pleure.html
Brûler, consumée de compassion pour la terre
la vivre ; être elle en tout ; avec elle, je pleure.
Sentir le parfum de sa peau garnie de fleurs
et soupirer avec ses pétales encore verts.
Rougir de honte face à la malveillance,
vivre en soi le lourd chagrin des arbres
voyant arriver le tranchant aiguisé du sabre
et leur murmurer ma bienveillance.
Avoir si mal à l’âme pour le désordre
qu’hommes engrangent avec délice,
clamant leur vœu de guerre, complices
des armes lourdes qui crient leurs ordres.
Vivre fortement l’intériorité du monde
qui espère la liberté fécondée d’amour
que chacun plaide sans trouver son contour
et des combats préfère l’immonde.
Sangloter sur les peuples, tous confondus,
avides d’audace et de puissance
qu’aucun ne répand sa graine d’enfance,
oubliée parmi l’ivraie entre les individus.
Ressentir les larmes des fleurs à peine nées
ne voyant pas de gens réjouis par leurs couleurs,
ni de sentiments fleuris avec elles d’heures
qu’elles prennent pour se voir profanées.
Aller avec la terre et le monde, l’âme contrite,
parce que la cécité et la surdité sont légions,
et supplier tous les libres-arbitres inféconds
de s’éveiller avant que ne pleuvent les météorites.

dans http://ayala.centerblog.net/8.html
Le dieu de la ruine se tenait devant le soleil,
Trois rayons de lumière étaient derrière lui,
Dépassant sa tête, ne point le couronnant,
Montrant que peut être vaincu en ceux qui veillent,
La haine, le mal, la laideur, le dieu de la nuit.
Il portait, aussi, une cuirasse de mille couleurs
Des pieds au cou, le protégeant des luttes
Qu’hommes engagent contre cette autre face,
Voile me fut posé devant cette laideur
Afin que mon regard soit protégé, pourtant averti.
Des plus humbles sont choisis pour le vaincre,
Afin que savants ne réitèrent pas le geste essénien
Qu’ils ont transporté au travers des portes
Dans l’ether qui scrute cette tragédie,
Logeant dans le Temple de la connaissance.
À celui qui n’a pas protégé Sa demeure
Vient le temps des affres que nul n’esquive,
Et qui a sauvegardé sa demeure en la peine
Aura le plus lourd combat a mener contre cet effroi,
Car effroi, il faudra traverser avec foi.

"Virgile et Dante traversant la neuvième sphère" de Gustave Doré
Tableau exposé à l'Abbaye de Brou à Bourg en Bresse Ain
Je voyais au-delà du physique ce qui est,
Et nous attend, ce lourd combat des mondes
Que l’autre cuirassé, qui n’est pas Michaël,
Pose en stratège contre la sainte Face.
Porter Michaël est notre tâche en ces jours.
Archange Michaël vêtu de bleu , Peinture d'Arild Rosenkrantz.


Derrière le figuier portant de beaux fruits,
Il me fut dit l’espoir en l’Amour qui sauve,
Et l’Amour comme seule et unique parole,
Comme seul et unique moyen pour combat,
Germe abondant dans l’Ethérique présent.

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Je vis ensuite cent mille doubles s’agiter, s’inclinant,
Devant la face terrible du dieu de la nuit, le reconnaissant,
Excités de leurs trois approches qui n’est pas
Le nombre sacré, parodiant la sainte Trinité,
Car ils sont trois dans leurs œuvres terribles.
Prenez garde à votre pire défaut, entendis-je,
Il est l’aiguillon pour leurs viles actions.
En cela, bon nombre ne passera pas cette horreur.
C’est l’heure urgente de ce travail sur soi,
Pour les sept pétales de la Rose en vos Temples.

Il faudra le baptiser en Christ en votre Amour
Quand il se tiendra devant vous, Manès aidant.
Il faudra poser la lumière et la vie du soleil
Entre Eux et vous, car ils seront trois réunis
En cette guerre qu’ils incarnent contre l’Homme.
Christ en Soi et Soi en Christ est l’unique chemin.

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