http://www.bible-basics-layers-of-understanding.com
Je suis venue petite et nue
l’âme trop grande, absolue,
insaisissable et de vertus,
vous ne m’avez pas reconnu(e).
Par une étoile et un ange,
fort tel le levant en sa louange,
je suis venu(e) humble d’un archange ;
vous n’avez pas vu la vendange.
Paré(e) de soleil par tous les temps,
et de tous temps né(e) d’onguents,
d’Amour j’étais venue témoigner ;
vous ne m’avez pas vue aimer.
Je suis venue vêtue de voiles,
dorés comme mon étoile,
blancs telle la neige céleste,
flottant sur l’ouest et l’est.
Vous n’avez pas fondé la vie
ni l’espérance moins la poésie,
lorsque me frôlant de Zarathoustra
vous ne m’avez pas vu(e) de Boudha dans le cédrat.
La main tendue d’or au matin,
parfumée d’encens pour la myrrhe
soignant le riche et le mendiant,
j’ai adoré - pour vous - les mécréants.
De vos âmes alanguies et faibles,
vous n’avez pas vu l’étoile et le Verbe
servant en moi de compassion le merle
affamé et triste dans l’herbe.
Vous ne m’avez pas vu(e),
ni reconnu(e) ni vu devenu(e),
le parfum de rose et de lys
offert à l’or de mon calice.
Léonard de Vinci
De la coupe amère, vous m’avez étanchée
de misère et de souffrances sous mon figuier,
mère et enfants, amis et voisins, unis,
pour que de vous je Le serve, réunis.
Vous ne m'avez pas reconnu(e).
Petite et nu(e) j'étais venu(e).
Vous ne m'avez pas reconnu(e),
je pars les os consumés aux Nues.
Classé dans : Poésies , Invisible
Mots clés : Amour , ange , Conscience , Conscience Poète , Esprit , lys , Misère , Mort , poésie , Spiritualité
"Le poète voyageur" de Gustave Moreau
https://musee-moreau.fr/biographie
Lorsque j'aurais signifié tout l'amour du monde,
Allant du soleil vers la terre, puis vers Vulcain,
Et qu'en mon art, exprimant le Soi-esprit des mondes,
De moi-même extrait, tel le nouveau-né au sein,
J'aurais orné le chemin de cent nuits méditées.
Quand de la poésie, j'aurais dévoilé l'essence,
Étant passeur sur le fleuve des âmes défuntes,
Pour que lumière, toujours, soit luminescence,
Éclairant la route joyeuse, autant que ointe,
J'aurais écrit ce que poésie aura pensé.
S'il est un jour triste où poésie a disparu,
Pour mille créatures endeuillées de son art,
Ne croyant plus en sa beauté et son dévolu,
J'aurais levé, par les cent rimes du vieillard,
L'horizon soupirant d'être enfin transporté.
Si de la peinture, j'ai transformé le frisson,
Et de la musique en moi, fécondé la rime,
C'est pour qu'Eurythmie vive, belle, sa moisson,
Épousée par l'architecture du sublime
Qu'en la sculpture, j'ai célébré sa beauté.
Lorsque j'aurais dit la parure de Déméter,
Bien au-delà de ses joyaux et de ses perles,
Qu'en mon vase enflammé, j'ai consacré ma terre,
C'est de semences subtiles que chante le merle
Qui accompagne de ses vocalises, ma lyre.
Redon
Lorsque poésie renaîtra de ses cendres grises,
Le cœur épris de vie, l'âme assagie, l'esprit vif,
Je dirais tel Platon, la poésie sa prêtrise,
Et rêve tel un dieu en son vœu apocryphe.
Car de son chant entendu la nuit, je la vois luire.
Et de théosophe, je deviens l'élan du signe,
Quand en sa sagesse, j'écris la pensée rimée,
Que lettres et verbes ont remis à mon cygne.
Et quand cygne attend son chant ultime révélé,
Il dit aussi le Soi-esprit au faîte des cimes.
Je partirai alors pour un langage nouveau,
Le corps déserté, la plume sur le lutrin,
Pour renouveler la promesse à l'An-nouveau
Qui aura si bellement orné mes quatrains.
Veillez l'heure du chant dernier qui sera ma dîme !
Un poème, c'est toujours une pensée fondamentale qui veut atteindre les consciences quand il s'agit de poèmes et non de poésies. Le poème est un état de conscience, une pensée égoexcentrée de soi vers le monde venu à Soi ; la poésie, non ! elle est un divertissement, une pensée égocentrée : soi vers soi.
BLJ
C’est une pluie fine,
fine comme la dentelle,
bénédiction du ciel
à sa terre qu’elle bassine.
Rien de semblable à la pluie
venue dire sa louange
d’être la main de l’ange
que le nuage embellit.
C’est une pluie d’été
après une forte chaleur,
dansant avec ferveur
quand la fleur renaît de légèreté.
Terre mouillée clame sa joie,
nos visages aussi de ce baptême,
que l’on entend un poème
proclamer la beauté des bois.
C’est une pluie bénie,
quelques gouttes fières
d’aimer la vie et la rivière,
sacre de cette cérémonie.
Et, le chant retentit partout,
sur terre et dans le ciel,
car salamandres ne sont plus reines
en leurs brasiers allumés d’août.
Non ! Point le ciel ne pleure
quand la pluie ruisselle,
quand la pluie court et scelle
le verbe auréolé de vapeur.
C’est une pluie fine,
fine comme de la dentelle
brodant la flore sur son autel
qu’hommes jamais ne voient divine.
Tableau de Banksy
https://fr.wikipedia.org/wiki/Banksy
Mon septième livre paru en vers et en prose.
Quatrième de couverture sobre et courte :
"Merci de m’avoir aimée quand bien même ce ne fut qu’un très court instant ; merci pour ce bel instant, si tendrement en mes cœur et âme, gravé." reprenant les premiers vers d'un poème dédié à Jeanne dans : http://articles.bugquest.fr/Beatrice-Lukomski-Joly/l-etrange-nuit?fbclid=IwAR3_tvQFcQIWinmo3hKIlnGYMEnlytZ68kGXYvbPT2j7W7sD2fRUsj0Sgmg
"L'an trente-trois de mon âge" est le vécu intérieur ayant fécondé et transformé les expériences de l'âme depuis l'an trente-trois de mon âge, année indélébile en chacun de nous qui fait d'un chemin un nouveau sentier et d'un sentier, la révélation intérieure que seul l'esprit voit, ressent et perçoit.
281 pages https://www.amazon.fr/dp/B0B4NRLHSL?ref_=pe_3052080_397514860&fbclid=IwAR01mFAFmZNH0QOK1Ie0UeWSXhkqKXuoumx9LBN_kcnC1n2mGNtxKT7SD5w
A bientôt ! d'autres livres en cours d'écriture ou en cours de mise en forme suivent.
BLJ