Tableau d'Arild ROSENKRANTZ http://www.arildrosenkrantz.dk/uk/bio.html
http://www.arildrosenkrantz.dk/uk/galleri.html et http://www.artnet.com/artists/arild-rosenkrantz/
Le bonheur est pareil à un oiseau bleuté,
Venant sans bruit s'allonger sur l'herbe azurée,
Quand l'amour achève les heures hâlées d'ombre
Pour rayonner de mille éclats en nombre.
Quand vient, le soleil et son chevalier pour ami,
Prenant pour armure la brillance du sourire,
Que les larmes s'effacent à sa joie de Le voir.
Le karma dit son dernier mot : te revoir !
Quand l'Amour ne cesse jamais de se dire,
Et que la foi, dans Ses mains tendues vers le pire,
Élève Sa croix, pour la rémission des fautes,
C'est l'abondance de Sa lampe nous faisant hôtes.
Les destinées prises sur les épaules s'esquivent,
Pour un au-revoir racontant son œuvre vive.
Et joie éclaire le fruit des vies polies par l'enfer,
Que Son épée a forgé de mesures florifères.
S'il faut maintenant partir, le cœur rayonnant,
C'est de regards riches, de sourires aimants,
Que la vie prend dans son aiguière rosée,
Pour sa corbeille d'or embellie par la rosée.
Une hirondelle vole ; le cygne blanchit sa plume,
Disant à la vie la seconde de la brume,
Et l'homme brisé n'a pas vu le cimeterre
Quand bien même, il était l'ami du lierre.
Sur les marches en pierres que le temps juge,
Si les anges entendent ma plainte dans leur refuge,
C'est de sentence divine qu'advient la douleur
Quand le lierre balafre la vérité pour son heure.
C'est l'oiseau bleu, ornant nos yeux de saphirs,
Chantant le bonheur de son bec porphyre,
Pour que, sur le pont des hommes d'ombre,
Plus jamais regards ne se plissent, sombres.
L'Amour prend en Son cœur l'épée d'or brillant,
Dit aux pleurs de partir, pour Son joyau festoyant,
Quand destinées se tournent vers Sa grandeur.
Pour un enfant ailé de blanc, acclamant Sa splendeur.
Avant, lorsque j'affirmais mon Amour pour R Wagner et sa musique, ses opéras, son "Parsifal," ; affirmais que je n'écrivais principalement que sur les opéras de R Wagner ; que je me nourrissais de cette musique ; que je me déplaçais pour chaque "Parsifal" ou "tétralogie" joués pour entendre une acoustique sans failles ; "on" me répondait par toutes sortes de pensées contraires… que j'aurais la gentillesse de ne pas traduire ou dire.
Pour résumer : " Parsifal", oui, mais ! sans la musique de Wagner"...
Sans la musique de R Wagner ? Sont-ils certains ? Car c'est la musique qui rend compréhensible "Parsifal" et non le contraire. Le livret et la mise en scène ne sont présents que pour le profane, car la musique à elle-seule se suffit pour comprendre "Parsifal" dès lors que le musicien, ici, R Wagner, a donné l'indication de sa musique.
Aujourd'hui, parce que l'opéra "Parsifal" est joué à Dornach, tous les anthroposophes, soudainement, aiment l'opéra "Parsifal". Et avant ? Avant, c'était, je redis : " Parsifal, oui, mais ! Sans la musique de R Wagner ! Quelle horreur !" Chacun s'y reconnaitra dans son for intérieur avec Vérité.
Et les autres opéras ? les symphonies, les lieder ? Tous du même Esprit, dans le même mouvement et la même dynamique d'évolution vers le Soi-Esprit - Manas - ? Faut-il les reléguer au néant parce que la musique de R Wagner n'est pas comprise par l'ensemble des spiritualistes pourtant portés de connaissances ?
Que l'on m'explique ce que je n'ose dire !
"Parsifal" comme l'antidote d'une vaccination à l'empreinte d'un Judas, maladie désavouée, reniée dans l'Esprit par les hommes eux-mêmes qui le font.
S'il y a quelque chose de puissant à comprendre. Et, il y a.
Il faut un premier pas.
Photo personnelle : tulipe " bec de perroquet " de mon jardin
Je voudrais voir des étoiles dans le silence
Et le soleil rayonner quand la nuit s'allume.
Je voudrais voir la vie s'éclairer d'espérance,
La parole forger sa pensée sur l'enclume.
Je voudrais ne plus jamais ouïr le mensonge
Ni voir la trahison d'amis quand vient le jour.
Ne voudrais-je plus percevoir leur triste songe
Que j'entends encore le lourd vol des vautours.
Ai-je tremblé, coiffée de nuit, dans mon verger
Quand je vis ombre m'effleurer sous le pommier
Qu'encore je tressaille de tant d'âpreté
Du serpent rampant dans l'herbe des forts noyers.
Si j'ai rêvé voir l'étoile luire d'amour
Dans les regards de mille, sans que la laideur
N'entache les pupilles de cent sans amour,
J'ai vécu, triste, la calomnie des menteurs.
Puis, Lui est venu dans mon beau jardin
Cueillir le fruit de ma douleur sur le pommier,
Et du fruit, a pris ma plaie d'un vœu anodin,
Et la donna aux vermisseaux et aux ramiers.
À jamais jetée dans le val avec l'ivraie,
Du val fleurit l'olivier que la palombe aime
Pour que jamais loup ne vole ma cerisaie
Dans la hauteur du figuier qui, d'espoir, me sème.
Puis, Lui a nimbé mon cœur de ses bras,
Forgeant l'écu contre la mort de poésie
Pour que le cygne vole dans mon ciel bas,
Relevant de Son feu la lettre épanouie.
J'ai alors vu des étoiles luire en vos yeux,
Dans vos silences, nos bras étreints, nos beaux songes,
Et le soleil rayonner dans le vent des dieux,
Son serment forgeant ma paix depuis ces mensonges.
Coiffée de nuit dans mon verger, si près de moi,
Dans l'abondance de l'Amour, clef de nos voûtes,
Il montre du doigt les cents perdus sous son toit
Et m'auréole encor'de temps pour mon doute.
Piano Concerto nr. 1 - Sofia Vasheruk (piano
de Ladislav Záborský peintre Slovaque
https://en.wikipedia.org/wiki/Ladislav_Z%C3%A1borsk%C3%BD
https://www.artforchristian.com/en/
Sur le chemin rougeoyant, j’ai marché un matin.
Les veillées étaient feutrées comme la mort.
Elle, pleurant en son voile, embaumait le chemin,
Le jour était prudent tel un enfant qui dort.
Il était là, encore suspendu aux bois d’olivier.
Nous entendions le sol gémir du calvaire.
Chaque pas résonnait d’un écho sur le gravier.
Nous marchions, les yeux baignés d’hiver.
Le froid ternissait nos joues embrumées.
Jour et nuit, lune et soleil, se confondaient.
Nous allions en ce drame de chagrin, troublés.
La nuit était lente et nos cœurs tremblaient.
Il semblait que le temps avait cessé de vivre.
L’éclipse terrible l’avait oint et nous pleurions.
La solitude avait volé nos âmes ivres.
D’effroi, nous étions figés. Nous gémissions.
Les onze se cachaient, espérant le Cygne.
Ils attendaient l’aube comme on attend le pain.
Un souffle dehors, et tout sursautait dans la vigne.
Les pierres, les blés, les oiseaux, tissaient le lin.
Il est venu, ajouré d'épines, le sourire aimant.
Le cœur joyeux, Il nous montrait ses plaies.
Recueillis, étions-nous en Son Temple, Son levant.
La vie bruissait. Nous renaissions. Il nous louait.
Ces jours, ces nuits, Ses rayons, nous ont clarifiés.
De ses mains élevées, Il nous a béni de Sa terre.
Le vent s’est tu. Le soleil dans la vie s’est élevé.
Nous étions là, avec Lui, nous en Lui, Lui en nous.
de Liane Collot dHerbois
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liane_Collot_d%27Herbois
Classé dans : Poésies
Mots clés : Amour , Connaissance , Conscience , Conscience Poète , Cygne , Esprit , Jour , Mort , Nuit , nuit jour aurore , Poèmes historiques , Solitude , Silence , Spiritualité , Temps , Temple
Tableau "le cygne" de Berthe Morisot
https://fr.wikipedia.org/wiki/Berthe_Morisot
http://dimitrisalon.blogspot.com/2010/11/peintre-berthe-morisot.html
C'est dans le plein midi, quand soleil est au zénith
Que le cygne a prosterné le cou, rendant l'esprit à la terre.
De la foule des oiseaux volant dans l'azur ombrée d'éclipse,
Je l'ai vu dans la lumière des horizons sans limites.
Oh ! que vous dirais-je de son large plumage royal
Quand le sang de ses pieds a étanché le sol austère
Et encore dire des rivières qui se sont abreuvées du nectar marial
L'élan des oiseaux ayant vu de la blessure le geste prénuptial ?
Là, dans le demi-jour que terre a dessiné, hospitalière,
Il a pleuré d'un sacrifice ultime réalisé dans la mort.
Le peuple des oiseaux a accueilli son visage de lumière.
Je le revois, dans son manteau rouge, l'esprit en prière.
Puis, le soleil s'est éclairci, rendant à son dévouement
Tout le firmament à la voûte étoilée que l'esprit adore.
Le vent s'est tu dans le silence que le vent aime de l'an.
La rose s'est inclinée face au sacrifice du lys au printemps.
Puis... puis...
La musique des sphères a joué d'un luth de palissandre
La symphonie des oiseaux qui l'aiment, éblouissant.
Le soleil a appelé à aimer la nature et les graines de coriandre.
La nature a loué le chant du cygne que le chant aime répandre.
J'ai vu tant d'oiseaux s'élever le jour ; et aux nuits éclatantes
J'ai vu sa parure guérir au soleil pour l'adorer rayonnant,
Chaque jour, saisir ses mains aux arcanes florissantes.
Je l'ai vu s'élever si haut de grâce aux grâces éclatantes.
Oh ! bel oiseau au vol déployé des dimanches levés,
A-t-il levé son amour aux amours terrestres qu'il regarde,
Que voyant enfin son essor dans la liberté donnée,
J'ai dit au cygne ma flamme et ma grande fidélité.
Le ciel s'illuminait plus puissamment qu'un embrasement,
Plus fort qu'un psaume que les rituels empruntent à Sarde.
Levé dans l'éther, les ailes fleuries de blancheur au firmament,
Il aimait sans mesure l'homme qui l'a blessé dans le vent.
J'ai vu mon beau cygne se relever à chaque pas tombé.
Je l'ai vu saisir mes mains tendues sur son chemin,
Telle ma fleur céleste qui essuie la rosée perlée
Jusqu'à me prendre sur son cœur renouvelé.
Je ne peux plus adorer autre oiseau, mon cygne revenu de la mort.
Dans son corps de lumière, je suis sa plume qui l'aime, humain.
Il m'a dit que tous les hommes sont frères depuis la nuit du septuor
Et que seule l'ombre abîme ces cygneaux titubants aux pas du condor.
Puis, Puis !
Dessin Jacques Lévy
J'ai vu le vent et les fleurs relever leurs visages repentant
Les pierres créer des montagnes, les forêts ourler des chemins,
Les eaux marteler les cailloux après l'orage pénitent.
Le sang des blessures avait parfum de rose vibrant.
J'ai pris mon encensoir et ai, à ses ailes étendues, pris
Le plus fort des parfums, le nard, pour célébrer le carmin
Que sa tombe a oint dans le rayonnement de l'aube accomplie.
Mon cygne vole si haut qu'il est devenu la flamme de l'esprit.
Dessin de Jacques Lévy
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