Il m'arrive de me relever la nuit lorsqu'une pensée me réveille pour que je l'écrive quelqu'en soit l'heure.
Il n'y a rien dans mes pensées du jour ou de la nuit que je n'ai pensé par moi-même, sans rien piller, jamais, dans la mesure ou je les ai éprouvées moi-même.
Parfois, souvent, elles sont des pensées maturées suite à de nombreuses lectures expérimentées.
Il arrive fréquemment que je les complète après les avoir repensées, m'apercevant que je les ai amputées d'une part essentielle ; en cela elles ne sont jamais figées mais mobiles dans le temps.
Il m'arrive très fréquemment de lire un texte de Pensée, de m'arrêter en cours de lecture pour penser ( ou méditer ) ce que je viens de lire et de m'apercevoir que la lecture reprise m'apporte exactement ce que j'ai pensé / trouvé.
Béatrice Lukomski-Joly - © 2021
Un chat, cela marche à pas de velours que nous n'entendons pas ; cela se déplace sans bruit, frôlant à peine l'air et pourtant son silence est audible quand il a déserté la vie. Sa présence est toujours palpable dans chaque pièce, sur chaque coussin, partout, partout dans la maison, c'est cette présence dans la mort qui est sons dans le silence.
Cette entière présence dans ce silence, envahissante sans jamais nous envahir, gardien de nos instants comme le fait l'ange, ces pas sans bruits que nous devinons sans les entendre, ces gestes tendres sans être amoureux, cette infinie attention démontrée sans être accaparant, cette solitude habillée de sommeil, dormant le jour, nous veillant la nuit, sa façon de nous regarder, libre et assuré, nous raconte ce que nous ignorons vraiment de la vie : l'Amour.
Dirons-nous alors qu'il n'est qu'un chat ?
BLJ
J'ai longtemps cru que la musique était au faîte de l'art, supérieure à tous les arts.
À l'origine, le monde était silence, et est venu le Verbe créateur, engendrant toutes choses.
Le Verbe est l'action créatrice primordiale. Il est la parole devenue visible, audible.
Dans l'art, le poème, en conséquence, précède la musique.
Il est à l'origine la création de toutes choses, car le poème est le témoignage du Verbe en action.
Si le poème ne témoigne plus aujourd'hui de la Lumière et de Son Verbe, c'est que la poésie s'est fourvoyée par l'action d'esprits ténébreux.
BLJ
J'ai vu en écriture poétique, en mon époque, tellement d'inepties et ces gens sont persuadés d'être poète.
J'ai vu par exemple l'esprit-mot "Saint Jean" transformé en St-Jean.
C'est d'un raccourci odieux que l'écriture poétique ne peut souffrir. L'esprit-mot en poésie ne s'abrège jamais.
C'est méphistophéliser ce qu'il y a de plus noble dans l'esprit du mot qui est aussi un Esprit-Nom et qui ne peut pas se pervertir en le réduisant à une somme de lettres par fainéantise d'écriture ou laxisme ou nonchalance et inconscience de l'Esprit-mot.
Une abréviation signifie la mort du mot, l'invalidation d'un état.
St comporte beaucoup d'autres significations n'entrant pas dans l'expression poétique : https://fr.wikipedia.org/wiki/ST
Tout est esprit. Tout.
Quant au reste, lisez tout ce que j'ai écrit sur cette Muse dans l'item poète ou poésie.
BLJ
Adoration
C’est le Monde
tissés d’idées, de divergences,
idées discordantes,
qui n’élèvent pas l’Homme,
mais le détruit.
C’est le monde
qui nous laisse libres,
libres de soi,
libres d’être,
ce que chacun veut,
du mal ou du bien,
ce que chacun espère.
Libre arbitre magistral
ne donnant raison
à personne
ni tort à qui que ce soit
étant le libre arbitre
de chacun.
Le monde va selon des idées.
Les idées luttent entre elles,
créent des guerres,
car une idée n’est pas la vérité
pas même une sagesse.
C’est le monde,
pleurant sur ses hommes,
qui n’ont pas idée de ce qu’ils font,
de ce qu’ils sont,
qui ignorent
ce que veut le Monde,
pourtant marchant
silencieux
avec et parmi les hommes.
Le monde est riche d’intrigues,
témoins de l’histoire,
idées à l’œuvre
déconstruisant le monde
plutôt que de le créer,
Amour, libre et fraternel,
sans qu’aucun homme
ne soit la cible d’un autre.
Amour, libre et fraternel,
non pas égalité, fraternité et liberté,
ces derniers servant les pouvoirs,
tous se suivant semblables
même si différents sont-ils,
sans que l’Amour n’ai été un jour
liberté de penser,
fraternité dans les différences,
égalité entre indigents et riches
dans l’Amour, la fraternité et la liberté de soi.
C’est le monde
se scindant à nouveau en deux,
se fracturant
entre bons et méchants,
entre guerriers et âmes de paix,
entre idées et pensées.
Car la Pensée est du Monde,
l’idée est de la terre,
Saint Michel œuvrant pour la clarté
afin que la lumière brille
de tout son éclat sur le monde,
allouant l’illumination du Verbe
sur tous les hommes
pour l’Homme parfait.
L’Amour.
L’Amour n’est pas une idée,
Il est la Pensée
que tout homme saisit de son cœur
quand celui-ci aime chacun.
Consacré est l’homme
qui témoigne dans l’Amour du Père muet,
sans toute puissance,
laissant chacun choisir ses pas,
regardant où va Son humanité.
Banksy
La morale est un levain parfait dès lors qu'il ne sert plus l'orgueil.
Car il a façonné le pain de vie.
BLJ
Nombreux sont ceux que j'ai invités en ma demeure et qui ne sont pas venus.
Ceux qui m'ont dit venir ne sont pas venus.
Il y a ceux qui se sont invités sans que je les invite. Ils ont été bien reçus.
Ils ont sali en paroles ma demeure.
Heureux sont ceux qui sont venus sans salir ma demeure,
malheureux sont ceux invités ayant refusé le Verbe,
forts en dette sont ceux qui ont dit venir et ne sont jamais venus, car je les ai attendus dans la joie.
Combien de Pharisiens animent le monde ?
BLJ
N'est pas naïf celui qui voit l'Amour en tous êtres quels qu'ils soient, car conçus par et dans l'Amour-Père de la création.
Croire le contraire est de pensée méphistophélique.
"On" m"a dit naïve d'aimer chacun de toutes races, couleurs et croyances, et demandé que je regarde le monde dans son évolution afin de ne pas être de perdition (idée suggérée).
J'ai répondu et je réponds : « J'ai vu, et mieux, observé, le monde.
Au-delà des idées, des opinions, des croyances, des manipulations, je n'ai vu que des hommes (humains, hommes, femmes, enfants).
Est-ce être naïf que de privilégier un semblable à soi en l'esprit à une idée, une croyance, une idéologie ?
La Connaissance n'est pas donnée pour diviser, mais pour unir.
Ne priez jamais pour que des êtres d'Amour dits de perdition soit rédemptés car ils le sont déjà depuis longtemps. Ils voient et connaissent la place exacte du mal qu'ils reconnaissent également dans la voix qui les invective.
Qui est naïf ?
BLJ
Y a-t-il au monde un seul et unique homme qui ne mérite pas l'Amour, quand bien même, il serait l'otage d'une méconnaissance, absent de la connaissance, ancré dans l'erreur de la pensée, manipulé par le monde qui ne souhaite pas le voir installer à sa juste place ?
Exemple : Un peuple qui se déplace, ayant un rêve de vie, tel nous le vivons, ne mérite-t-il pas notre amour et notre compassion, dans la mesure où il est formé d'hommes que l'Amour aime.
Non ! Aucun !
BLJ
Combien sont nombreux les jugements que nous portons.
Sommes-nous si certains de notre pureté pour juger nos frères en leur Esprit et en l'Esprit ?
Lorsque nous jugeons autrui et l'excluons de l'Amour, nous nous attaquons nous-même ;
nul ne nous attaque si ce n'est soi-même envers soi. Le jugement retourne toujours à soi.
Et nous osons dire " J'ai été attaqué par celui que j'ai attaqué et jugé !
Un peu de sagesse !
Ne prenons-nous pas honteusement la place de la Lumière quand nous jugeons ? Ô blasphème !
Seule la Lumière est Juge et juge chacun selon sa pensée envers autrui, car Autrui est la parfaite création du Père qui en rien ne peut être jugé. Nous sommes le levain du pain si le levain est parfait.
Nous serons jugés sur le nombre de jugements que nous avons portés sans être de pureté ou de sainteté.
BLJ
On s'aperçoit en vieillissant combien furent futiles bien des appréhensions, biens des actions, bien des pensées, bien des paroles, bien des craintes. Mais de quoi nous chargeons-nous donc, que nous aurions pu laisser de côté ? Quel poids avons-nous mis sur nos épaules que nous aurions pu laisser au sol avant de décider de le soulever pour n'en prendre que l'essentiel !
Le karma est tissé de ces actions en actes et en paroles non essentielles qui ont terni nos jours.
L'essentiel est ce que nous avons vu et acté de l'Amour manifesté dans l'Amour que nous avons prouvé de soi.
La somme des pensées et actions de l'Amour en nos jours procure la sagesse, la paix et la lumière.
Tout le reste est ombre.
BLJ
Explications pour les personnes de langue anglaise sur les mots "aube" et "aurore".
Pour revenir sur l'explication donnée sur la différence entre l'aube et l'aurore qui sont deux moments distincts du lever du jour ; l'aube apparait avant l'aurore pour donner le jour, je me suis questionnée pour savoir si cette différence dans ces deux états physique existait en d'autres langues que le français.
Puisque mes poèmes, sur le blog, sont lus par beaucoup de pays dans différentes langues, j'ai voulu vérifier. Et je découvre qu'en langue anglaise "aube et aurore" ne sont qu'un seul mot " dawn", il n'y a pas de différence ! Dès lors, pour une personne de langue anglaise, mes écrits parlant de l'aube et de l'aurore, deviennent incompréhensibles, toutes subtilités absentes. En langue anglaise, le vide s'installe, ici.
En allemand, la différence existe ; nous avons "Klinge" pour l'aube et "Morgendämmerung" pour l'aurore. Les textes sont alors traduisibles dans leur subtilité. Idem en espagnol et en italien et autres langues.
Il est intéressant de voir qu'en langue anglaise, les subtilités dans la réalité du monde disparaissent, n'existent pas. À ce que j'ai pu constater également dans les traductions, il n'y a jamais d'autres choix possibles dans la langue anglaise et que le sens des mots est souvent falsifié comme en français pour ce que j'en connais.
L'inverse est vrai aussi, là où relier en anglais se traduit par "to connect" et que connecter est " to log on", le français traduit toujours "to connect" par connecter "to log on" (!) alors qu'il serait juste de traduire par " relier" qui est le sens réel, juste. Pourquoi ? "to log on" est un mot informatique et "to connect" est un mot humain en langue anglaise, alors qu'en langue française connecter n'est plus le verbe relier, il devient une forme négative en opposition à l'humain. Il faut avoir conscience de cela dans le choix des mots lorsque nous traduisons.
Je pourrais ainsi donner d'autres mots qui dans la traduction où leur prise de position contraire à l'humain vivent dans nos expressions, comme le mot anti-Christ (qui est un nom attribué à un être ) est depuis des siècles en langue française traduit par ante-Christ. Mais "ante" signifie "avant" ; il ne peut donc pas être avant ! imaginez ce que cela donne au sens de l'Humanité lorsqu'en langue française, nous écrivons et disons "ante" à la place" d' "anti" ! La signification n'est plus la même et détruit jusqu'à l'essence même de la Vie ! Ensuite, nous nous étonnons du destin français et des pays de langues francophones ! Rien d'étonnant dans le maintien d'un mot faux. Oui, le mot est un être vivant qui doit élever et non le contraire. Je comprends alors ce qu'affirmait Rudolf Steiner lorsqu'il parlait du destin de la langue française avec cet "ante" au lieu d'"anti" ; là est la clef de son affirmation ! puis de la langue anglaise appauvrie, mais ayant gardé le sens d'"anti".
Cela relève bien sûr de ce que j'ai personnellement pensé en qualité de poète lorsque méditant R. Steiner sur le sens de la langue, du mot vivant, de l'écrit.
La langue française fait la même chose avec le mot homme que je suis obligée d'écrire avec un H majuscule si je veux faire la différence, ce que la langue allemande fait : Mann ou Mensch. La subtilité en français n'existe pas.
À partir de ce constat, nous pouvons nous demander où nous conduisent les langues dans la volonté d'offrir une pensée juste, ce qui est un souci pour moi, car à l'heure de l'instantané par la communication informatique, je m'aperçois qu'un texte peut prendre une tout autre signification que celle écrite en ma langue maternelle.
Le mot est un être vivant, je le reformule, nous n'avons pas le droit de le tuer en le transformant à notre guise. Lui donner un sens contraire relève de la chute de l'être spirituel qui l'a mis au monde, car Rudolf Steiner nous dit bien qu'un mot à des ailes en tant qu'être vivant. Le savoir ne peut laisser un poète ou un philosophe dans l'inconscience de l'outil et l'offrir à son contraire. C'est en cela que R Steiner disait également que l'écrit était la proie de Méphistophélès - Ahriman.
Pour revenir aux mots aube et aurore, il en est ainsi, nous ne pouvons pas les confondre. L'aube première précédant l'aurore est le premier moment où le jour est né lors de la création.
Il fallut une aube, il fallut une aurore, pour donner le jour : forme visible de la Trinité.
Peut-être sera-ce le dernier état de Conscience après que l'homme ait pris conscience de la vie intime du règne animal par ses émotions vécues, et en ce moment de la vie du végétal par ses sensations découvertes !
En qualité de poète, cela me tient à cœur, et depuis plusieurs mois, je m'entretiens avec vous du pouvoir du mot, car je me sens avoir une responsabilité à son égard.
Photo aurore
http://quinaimelnature.centerblog.net/6450104-aurore
Photo de l'aube avec un trait de l'aurore s'élevant
https://jeretiens.net/difference-entre-aube-aurore-et-crepuscule/
Plus il y a d'actes et de pensées conscientisés, plus la souffrance émaille le chemin.
Nous pouvons parfois tenter de comprendre pour quoi tant d'âmes refusent le chemin de la conscience, restant ainsi couchées sur l'herbe tel un animal assujetti à ses seules émotions et pulsions,
et, nous percevons que la conscience étant une telle élaboration de la souffrance, que ces âmes la refoulent, pensant lui échapper, mais la conscience fait, pour tous, son chemin et arrive lors d'une grande douleur. Nul n'y échappe.
BL
Qu'y a-t-il de pire que de répondre à un ordre avec lequel nous sommes en opposition quand cet ordre bafoue notre intégrité morale ?
N'actez jamais si un ordre est contraire à votre spiritualité pensante.
Si vous avez pu le faire une seule fois, vous le pouvez encore.
Il faut du courage pour cela, le courage d'être soi.
BLJ
Il est très triste de voir la profondeur de l'Esprit se diluer dans les méandres des réseaux sociaux sans que celui qui lit puisse faire le chemin individuel dans l'effort de la Pensée.
C'est, ainsi : enlever à la valeur de l'effort, la présence de la volonté.
C'est de l'inconscience que de le faire.
Il faut penser à cela lorsque nous imposons de telles hautes pensées sans se soucier du chemin de l'autre dans ses possibilités de recevoir et de se transformer.
BLJ
Lorsque ayant quitté la terre pour vivre de l'En Haut, ayant vécu de poésie ici-bas, l'ayant côtoyée dans les Nues, l'ayant vue s'écrire d'archétypes mouvants dans le monde spirituel, je fouillerai avec mes amis poètes la terre d'un œil vif pour rencontrer le poète porteur de son renouveau et soufflerai son immensité à l'Esprit qui peut entendre.
BLJ
Un jour, une personne est gravement malade. Elle ignore si elle va guérir. Vous la secondez et travaillez l'espérance en elle, en plus de prodiguer des soins. Cette personne guérit après de longs mois d'alitement chez elle ou de prostration intérieure. Vous l'avez aidée à guérir. Cette personne vous dit que vous ne l'avez pas guérie. Effectivement, elle s'est guérie seule. Qu'est-ce qui a agi ? Les soins donnés ou l'espérance infusée en son âme ? L'espérance anime la foi en soi qui devient le moteur de la guérison, alliée aux soins. Vous avez donc bien guéri cette personne en lui prodiguant de l'espoir à profusion.
BLJ
À un acte immoral commis, tant en action qu'en pensée, une perte survient après ce qui aura été un gain, lequel gain sera une illusion pour l'âme, car gain mal gagné, alors que dans l'acte moral, une perte peut survenir, mais sera toujours suivi d'un gain au profit de notre âme. Il ne faut donc pas craindre de perdre ce qui nous est cher car beauté intérieure et beauté de création s'ancrent dans la vie au moment de l'acte moral dans la disgrâce.
Un acte immoral engendre une laideur invisible que seul l'œil spirituel voit et que seul le pardon embellit, quand bien même le pardon n'a pas été dit parce qu'il aura été profondément vécu de l'intérieur dans l'invisible animé.
Que l'on vous haïsse suite à un acte moral dans la vérité du monde n'a d'importance que pour celui qui vous hait, et combien grandi serez-vous dans la joie de la vérité que vous conservez en sachant que vous êtes mal-aimé pour la vérité et le pardon.
BLJ
J'admire l'artiste qui est connu en son temps et fait manne d'amis en son art.
J'admire l'artiste ignoré, car c'est de lui que se dessine l'avenir, gardé comme un secret.
Chacun possède sa mission.
Le premier est chargé du présent qui doit être communiqué.
Le second est mis en sommeil pour se révéler à un présent qui n'est pas de notre temps.
L'art est une mission.
BLJ
J'aime me réveiller chaque matin, l'âme chargée telle une corbeille ruisselante d'or, de poésie et de pensées/idées. C'est un honneur, une confidence, de l'Amour.
Gratitude.
BLJ
Le lys est au cygne ce qu'est la mort à la vie.
Adorons-les.
BLJ
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