Tableau d'Arild Rosenkrantz : " Le Christ au dessus et au centre, juste milieu entre Lucifer et Satan"
J'ai mal à l'âme, si mal, si vous saviez, de voir ce que devient notre humanité, de voir ce que fait notre France, ce que font un grand nombre de pays. J'ai si mal à l'âme si vous saviez ! Tant d'âmes vides, avides de biens matériels, avides d'être soi sans plus voir l'autre, et avides surtout de vide, tous milieux concernés, nos politiques également, nos cités, nos villes, notre monde, notre Terre, tant de gens qui ne savent pas ce qu'ils sont.
Tant d'âmes aimant faire le mal, aimant simplement le mal, de la plus petite parole, de l'infime action à la plus grande ou immonde, oui, j'ai si mal à l'âme.
J'ai mal à l'âme, si mal, si vous saviez ! mais vous ne pouvez pas ressentir ce que je vis intérieurement de cette immense douleur.

Les poètes Virgile et Dante montrant la Voie, la vie, la résurrection et la Lumière du monde.
On m'a demandé de haïr les Russes, je n'ai pas pu.
On m'a demandé de haïr les Ukrainiens, je n'ai pas pu.
On m'a demandé de haïr les Arabes, je n'ai pas pu.
On m'a demandé de haïr les gens de peau noire, je n'ai pas pu.
On m'a demandé de haïr toutes les différences, je n'ai pas pu.
On m'a demandé d'être identique à chacun sans choix personnel, je n'ai pas pu.
J'ai répondu : Pourquoi me demandez-vous cela ?
Je ne vois que des Frères et des Soeurs en l'Humanité.
Je suis.
Le mal en l'autre me fait mal, me heurte, me blesse, me cloue, me flagelle, me transperce, car nul n'est conçu pour le mal.
Parce que je n'ai pas pu, on m'a haïe, chacun en ses préférences et appartenances. Je les ai bénis même lorsque pleurant.
Et à ceux que j'ai dérangé, indisposé, agacé, j'ai dit au-revoir en les aimant de toute mon âme. Car ils n'ont pas vu que leurs mots, leurs regards, leurs pensées, étaient de la haine espérant l'Amour, Substance de toutes les substances, remettant ainsi à Demain leur haine dans les mains de l'Amour parce que l'Amour habite chacun, parce qu'il n'y a pas de haine qui ne devienne Amour le Jour qui suit.
BLJ

Gratitude infinie.
L'Homme au casque d'or - Rembrandt
Toutes photos personnelles non libres de droit
Te souviens-tu ma sœur des douces années
Quand le bonheur d'habiter la ville de Jeanne
Nous portait de rires, dans les bras aimés
De notre père valsant au bord de la Loire ?

Te souviens-tu des secousses sur les pavés
Quand sur le solex de père, nous roulions,
Les dimanches ensoleillés, maman au lavoir,
Près du moulin d'Olivet qu'elle adorait ?

Te souviens-tu ma sœur des bulles de savon,
Qu'avec un brin de paille cueilli dans le champ
Nous dessinions un monde en couleurs,
Insouciantes aux bras de papa accrochées ?
Te souviens-tu de la joie dans le jardin
Quand nos parents riaient d'éclairs heureux,
Nos bouches enchocolatées* de crème
Tout juste sortie du fourneau à bois brûlant ?

Te souviens-tu des meules de foin dorées
Sur lesquelles nous nous allongions, bronzées,
Nos dos un peu grattés, un peu meurtris
Par tant de brins jaunes enroulés sur nos pieds ?

Te souviens-tu quand une libellule passait,
Des rires et des cris lancés dans l'air frivole ;
Et de grand-mère ramassant un bloc de sel
Tout droit venu des salines de l'Est pour le dîner ?
Te souviens-tu ma sœur de nos robes blanches,
D'organdi brodé aux nœuds de velours bleu
Que marraine avait cousues pour nos partages,
Au mariage de tante Monique près de Jeanne ?

Te souviens-tu encore des poules caquetant
Dans la cour balayée par le vent du printemps
Quand elles couraient devant tes pas légers
Et que tu criais pour un œuf trouvé dans le sable ?
Te souviens-tu ma sœur des bras tendres
De nos parents s'enlaçant le soir avant la nuit ;
Dire bonne nuit dans un chant enfantin
Que nos petites dents croquaient joyeuses ?
Et, encore des rêves inoubliés sur la Loire,
Nos petits pieds chahutant les galets ronds
Sur la rive avant d'aller sur un banc de sable
Tenter de prendre un alevin entre nos doigts ?
Te souviens-tu de tout ce bonheur vécu
Avant que l'ogre des contes d'enfant terrorise
Nos jeux et ternisse nos paroles heureuses,
Transformant nos vies en de petites Cosette ?
Dis-moi ! As-tu croisé la nuit Jean Valjean ?
Je n'ai pas vu son ombre venir nous secourir
Pendant que nous rêvions de son fort secours,
Tu ne l'as pas rencontré non plus, ma sœur !

* licence poétique : pleine de chocolat
C’est une douleur,
un enfant placé, investi,
famille en délit,
dodo avec l’éleveur,
écran grand sur son coffre poli,
petit écran entre les mains au lit.
Ma nou, ma minou, mamours.
Mamours, oh mamours !
Enfant dit qu’il a la fièvre
pour dormir avec l’amour,
et l’amour dans ses bras velours
se pelotonne sur sa lèvre
pour aimer avant de dormir,
pour plaire et frémir.
Mamours, oh ma mamours !
L’enfant aime bien, alors se tait,
car l’éleveur donne l’ordre de se taire.
Enfant parle ; oh désastre ! Lui plaire.
Donne-moi sa photo ; elle me plaît
que je câline le papier avant le dodo.
Elle est dans mon sac à dos,
bien cachée sous les vêtements.
C’est oh ! ma minou, doux moment !

https://www.disneyplus.com/fr-fr/movies/the-amazing-spider-man-le-destin-dun-heros/4h3EaB5DYH6g
Vous qui cherchez votre nom en espérant - ici - le trouver, sachez que tout nom s'efface dès lors qu'il ne porte pas en lui la bienveillance. Que trace se laisse lors d'un passage signe la malveillance. Tant de méchanceté et de haine ne sont pas des gages de bienséance ni de santé morale.
BLJ