Tant de gens...
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaireTant de gens parfaits que j'en suis indisposée.
Oh ! calamité !
BLJ
Tant de gens parfaits que j'en suis indisposée.
Oh ! calamité !
BLJ
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Aujourd’hui, enfin, aujourd’hui se fane,
disant adieu à tous les blâmes de tous les profanes
que les jours de l’année ont accumulés,
envers les hommes que l’autre n’a pas aimés.
Une question demeurée sans réponse
a juré du peu de respect, et fut une semonce,
que l’âme molle complaisamment invisible
affirma de sa paresse ou de son âme insensible.
Une volonté d’abandonner la perfection,
absente de prosternation, voguant dans la nuit,
malgré beaux écrits et belles pensées exprimés,
elle offre l’indigne de l’ego inabouti sur leur sentier.
Osent-ils dire, les hommes, qu’ils aiment leur Maison
que nous les voyons s’éclipser dans leurs haillons,
disant fort à qui, discrets, les écoutent en secret,
qu’ils n’aiment pas untel et tel autre en leur bosquet.
Mais, ils sont beaux comme des princes fortunés,
mieux ! comme des rois sublimés en leur lignée,
qui est vide de toute offrande en leur cœur oublié.
Ils n’ont pas vu la lumière endimancher leur foyer.
Archanges veillant sur nos consciences.
Aujourd’hui meurt l’année horribilis sans trône
que le monde a partagé pourtant avec ses hôtes,
humains de leur nom, disons-nous, assurément,
pourtant, miséreux et puérils, incontestablement.
Des âmes inélégantes au verbe fleuri de chardons,
ils sont, disons-nous, les créatures de demain
n’entendant pas le fleuron du Verbe ensoleillé
qu’il racontent de vive voix à l’ombre déguisée.
Vient-il, Michaël, revêtu de jour comme de nuit,
que chacun attend pour toutes révélations à minuit,
qu’il les voit endormis, sans vrai labeur à cette heure,
malgré l’apparence, malgré les mots d’honneur.
Que meure l’année qui n’a point porté d’amour bel’,
dans l’espérance de voir naître âmes plus belles,
car de loin, telles nos pupilles observent les signes,
les hommes n’ont pas saisi l’épée servant le Cygne.
Que l’année qui n’a pas de nom donne enfin son Verbe,
nous, luttant contre l’infâme et son diable sur terre,
pour que nos âmes rayonnantes en l’Esprit Saint
nous couronnent pour notre courage en Son Pain.
Saint-Michel projetant le dragon et son armée parmi les hommes sur terre, libérant les Cieux de son emprise.
Phénomène de société :
Quand une mère de famille refuse d'assumer sa nouvelle vie dans le syndrome du "nid vide", départ des enfants devenus adultes, et qui choisissent de devenir famille d'accueil pour palier à ce manque, ce vide physique et psychologique, ce sont les enfants placés qui trinquent à la place de la résolution intime du conflit psychologique intime de l'adulte.
C'est un drame pour l'enfant placé qui culpabilise de laisser sa famille d'accueil dans le contexte d'un retour dans sa famille d'origine et n'a plus de zone de liberté. L'enfant arrivant dans le syndrome du nid vide devient alors à son insu l'otage du parent de substitut.
Les enfants du lit parental sont indemnes, sans culpabilité, puisque les enfants placés ont pris sur eux de résoudre la souffrance de l'adulte accueillant. Ce n'est plus l'adulte qui abandonne l'autre mais l'enfant qui abandonne l'adulte : "Je ne veux pas la ou le faire souffrir." Parole entendue.
Dans un contexte familial, ce sera le grand-parent qui prendra ses petits-enfants en otage affectif pour combler le vide.
L'enfant quittant le nid est un processus normal, exempt de pathologie, sauf si la relation a été fusionnelle, ou si l'adulte parent n'a pas su avoir d'autres centres d'intérêt que ses enfants, engendrant des drames futurs.
Nul ne devrait penser la crainte du nid vide en transférant son malaise sur autrui et sur l'enfant.
Je conclurai avec ce texte de Khalil Gibran, poète libanais :
“Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même, Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier. Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin. Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ; Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, il aime l’arc qui est stable.”
Khalil Gibran
N'est pas stable, l'arc souffrant du syndrome du nid vide.
Et quand l'arc craint ses propres flèches se retournant dans l'air propulsé par ses propres pensées, il déstabilise l'enfant porteur d'avenir n'ayant plus son propre nom.
Que tout arc déviant soit corrigé chez son arbalétrier afin que la main de l'archer soit pour la joie et non pour son égoïsme.
BLJ
Un jour, et je l'espère pas si lointain, les gens partageront leurs souvenirs sur leurs vies antérieures comme nous partageons aujourd'hui nos souvenirs tristes, douloureux, joyeux ou bienheureux pour dire que tout est esprit. Ceci sans arrière-pensée, car ce sera, c'est, la vérité. Nous dirons et serons d'une grande fierté à pouvoir dire ce que nous sommes, nous fûmes, sans savoir encore ce que nous serons, mais avec la certitude d'aller nos chemins en l'esprit du Christ.
Nous n'aurons plus peur du regard de l'autre, de son oreille qui nous écoute, lorsque nous parlons de l'Esprit en nos vies antérieures et disons ce qui nous est personnel dans le but d'un partage humble et non dans l'orgueil qui assène des leçons, car qui dirait avec fierté :"j'ai fait ceci et encore cela", sans craindre aujourd'hui autrui ?
Demain. Bientôt. Aujourd'hui.
Un jour, et je l'espère proche, nous saurons être Soi dans la pleine clarté de notre lumière sans craindre l'autre. Nous enseignerons alors l'esprit avec humilité, parce que nous saurons qui nous fûmes, qui nous sommes en Christ et pour Christ. Nous nous dévoilerons avant d'enseigner car cela sera l'image du Christ en Soi qui osera dire ses combats sans plus aucune honte, sans plus aucun doute. Juste dire dans l'amour pour aimer.
Et nos souvenirs antérieurs n'auront plus de place pour le regard si acerbe sur autrui parce qu'il se regardera en premier. La poutre deviendra paille, car elle aura été honnête pour la Vérité. Elle n'osera plus jamais accuser aucun être de nos propres failles, parce qu'elles sont failles Nous dirons nos visions claires.
Pour l'instant, les gens n'osent pas dire ce qu'ils ont vu d'eux-mêmes, apeurés de l'oreille et de l'œil de l'autre, craintifs des jugements d'autrui et d'ailleurs qu'ils ignorent et supposent,
mais un jour, bientôt.
Béatrice (ou BLJ)
Là où tout est facile, il n'y a aucun intérêt à relever et nul n'append rien de la facilité. Je plains la facilité qui n'est que stérilité et vide.
La facilité engendre l'orgueil et encore l'ignorance, davantage encore : l'absence de regard en l'humanité et la mort de soi en sa propre humanité.
L'homme vidé de sa substance d'humanité engendre, façonne et adore le mal, quand bien même il nous parle du bien et fait leçon à son prochain qu'en réalité, il ignore.
La facilité engendre le loup.
BLJ