Si vous avez croisé le présent, comprenez que vous vous trompez, car le présent n'est rien qu'un pas venu de l'avenir fait au moment que nous croyons être présent et qui ne dure qu'un millième de seconde pour ensuite se figer dans le passé.
Tout est avenir.
Le présent est l'outil temporel du passé venu du futur dans la mesure où sa durée n'existe pas. Il est l'éphémère comme l'est le papillon portant ce nom.
Verriez-vous des Initiés et des clairvoyants prédisant le futur et le futur lointain de l'Humanité s'il était présent et passé. Non ! Il n'est donc bien qu'un plan fini, une volonté écrite, venant à soi. Il est en conséquence la preuve que Dieu créateur et le Logos ont pensé le Monde et existent.
Exemple infime de beaucoup de quotidiens individuels : iriez-vous voir un voyant ( non un clairvoyant ) ou un médium, si vous étiez convaincus que l'avenir n'écrit pas votre présent ? Non !
C'est, alors, la certitude que vous portez en vous la conscience sourde de l'avenir venant à vous.
Alors, qu'est donc le passé. Il est simplement ce que nous avons écrit de l'avenir dans la réalisation de nos libertés individuelles. C'est la liberté individuelle qui a offert l'écriture au passé de l'homme ayant acté son avenir.
Magnifique ! Non ?
C'est la raison pour laquelle la réincarnation est donnée aux hommes pour que l'avenir les sculpte jusqu'à la réalisation du plan achevé des dieux pour chacun de nous et l'Humanité.
La conscience est davantage qu'une étincelle, elle est flambeau sur le chemin de la lumière et de la vie. Bénissons l'avenir qui est la seule porte de conscience.
Tableau acrylique " Le Seuil " Béatrice Lukomski-Joly
Souvent, lorsque les enfants sont devenus adultes et grandissent en âge et septaines, nous les entendons dire que nous avons changés alors que nos réactions, pensées et actions sont les mêmes et notre enseignement inchangé. C'est "une heure" difficile.
Ils ignorent que ce n'est pas nous qui avons radicalement changés, mais eux avec la descente de leur Moi ( Je ) à leurs 21 ans et l'émergence des âmes d'entendement, de sentiment, de conscience, et le développement des douze sens qu'ils recommencent à travailler pendant que nous avons continué à les élaborer dans notre vie intérieure avec l'Anthroposophie (ou non, pour ceux qui n'y ont pas eu accès ).
Si nous changeons et c'est heureux que ce processus se fasse pourvu qu'il reste dans la belle ligne de cœur avec l'Amour inchangé en Soi, la conscience des enfants dans la descente de leur propre JE est absente en ce sens.
J'ai souvent constaté cela et nous pouvons tous le constater.
Nous les voyons alors s'éloigner forts de et avec leur JE propre, composé de la somme de toutes leurs vies antérieures. Nous ne pouvons qu'accepter nous souvenant alors de notre propre évolution à la descente de notre Moi.
Nous acceptons cette nouvelle liberté car la conscience nous a fécondés quand bien même elle meurtrit dans un rapport nouveau à soi et au monde qui n'est pas de notre fait. Nous devenons le miroir de leur JE individuel qui n'est pas le nôtre.
Soi n'est pas le Soi de l'autre à cette heure du Monde. Seul l'Amour sait voir le Soi de l'autre sans qu'il ne soit une illusion de soi dans nos miroirs.
BLJ.

Peinture Waldorf. Auteur inconnu de moi.
Blanche est partie en septembre
laissant vide son trône de novembre
sans avoir su qu’elle était Blanche
car née d’une ancienne branche.
La noblesse sacrifiée avec ses privilèges,
pourtant profondément liée à son siège,
sa nouvelle chaire entourée de deux,
elle n’a pas vu l’ancien sceptre des adieux.
Sans plus de monarchie, mais de règne élu,
elle a pu unir les gueux aux Preux invaincus,
souvent leurs intimant de partir sans vaillance,
car née d’une récente nouvelle alliance.
Du visage, les traits identiques, elle était nue.
De sa personnalité de fer, elle était revenue.
Aujourd’hui épousant son ciel sans foi
alors que de foi elle avait vécu de son roi.
Blanche est morte pour la seconde fois.
Avant de Castille, bourguignonne en ses lois,
Gouverner est ardu quand née simple élue.
Sans père sur le trône ni fils Saint Élu.
Sur le parvis, les gueux refluent sans ombrage,
et de la cathédrale, revoient le beau mariage
qui n’a laissé aucun souvenir en sa mémoire,
car elle ne sut pas qu’elle était Blanche.
Son adoré fils en cette vie, elle n'a jamais revu,
car lui avait choisi les gueux pour revivre in-situ,
sans qu'elle ne sache qu'il était de proximité,
Non loin d'elle, la regardant de l'avenir au passé.

24 septembre 2022
Tableau Freydoon Rassouli
http://www.rassouli.com/
Je ne suis rien car je ne veux rien, rien être,
Ni être une chose, ni être un nom, rien qu'être !
N'être aucune prétention sinon prétendre être
Qu'aux pas des arbres rencontrés, j'ai été pour être.
N'être rien que ce que je peux être, chaque instant,
Quand l'instant épouse l'éternité pour le firmament.
N'être que ça, le firmament dans mon éternité !
Rien que cette étole d'étoiles à mon regard édifié !
Pourquoi être un autre quand s'efface le jour,
Et que la nuit m'embrasse de ses astres d'amour,
Quand à la rondeur des déliés des vies passées,
Je marche d'inclinaisons face au vent, rassasiée ?
Je ne veux rien être, rien que le temps qui passe,
Riche de gloire aimante au cœur des espaces,
Quand un battement d'ailes frémit, large suspendu,
Arrimé à mes pas, que l'être flotte avec moi, inattendu.
Le temps épure les lacunes à la liesse des nuitées,
Qu'être s'enrichit de n'avoir rien été sinon avoir été,
Chante alors le cœur des revers et l'être dit « j'ai été »
Parce qu'être de tous les soleils, le rayon ciselé, est gaîté.
N'être rien que ce que je veux être : une flamme !
Catharsis des desseins éteints à l'ère de Pergame ;
Nos cascades parlent des sept astres étincelants.
Rien qu'être elles pour les sept esprits à Manès éclatant.
Je ne suis rien qu'être au clair des nuits se levant,
Des forges et des feux battant le métal pour l'or aimant,
Préparant le lever de l'aurore sur mille nuits tissées
Qui donnent de l'être l'éclat des vitraux à Laodicée.
Seul cet aspect de l'être ne me veut ni chose,
Ni nom connu mais reconnu, sans plainte à la rose,
Que ma plaine, ayant gravi les montagnes, veut d'ardeur,
Lorsque éveillée sous les étoiles, je suis le parfum de la fleur.

Écrit sur :
Doux amis qui êtes en chemin,
commencez à vivre de pauvreté
car de richesse vous êtes vêtus,
car d’opulence vous avez vécu.
Tendres frères qui êtes à mon cœur
fidélité et témérité, d’Orient le labeur,
voyez le Soleil qui se lève
dans l’affliction intime, l’Amour qui élève.
Qui de Son aether voit nos âmes
en nos esprits qu’Il élève en Sa flamme,
et qui de Son essence éloigne les ténèbres
prenant en nous la foi qu’Il célèbre.
Doux amis venus d’autrefois et de nos jours
que nous embrassons de passion toujours,
passez la peur des jours frileux
en élevant la belle chaleur du feu.
Car en Sa lumière reçue en nous, en Soi,
sommes-nous de sagesse à Sa loi
qu’Il adombre de Sa vertu reconnue
pour être le seul regard en nous vécu.
Veillez, laissant vos biens derrière vous
pour cette récolte déjà venue ; pliez genou.
Adorez, aimez, la lumière en la nuit
nuit qui n’a qu’un temps donné et déjà fuit.
Prenez le bâton de pèlerin et Sa lance dorée,
ruisselant en nos corps, reconnaissant Ses foulées
qui ont tant arpenté Son sol fleuri
ayant tant aimé nos visages guéris.
Sans tarder sur le sentier qu’Il trace,
laissez tout l’inutile tomber pour Sa grâce
pensant à nos frères sans opulence
souffrant la peine et l’indigence.
Jetez le foulard hermès pour prendre d’Hermès
la croix qu’il a vu, la voyant promesse,
belle et sensible, levant Son jour
que Michel affirme pour cet Amour.
Videz vos besaces lourdes de trop d’excès
car de Sa vie point ne voyez-vous les versets
psalmodiant Sa vérité en nos libertés
que Cosmos engendre de nos volontés.
Que conscience soit le fardeau attendu
et qu’Amour soit la sève versée voulue,
pour qu’ensemble, nourris de Son Verbe
nous allions sereins dans Sa fertilité superbe.

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