Béatrice Lukomski-Joly


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Relation enfants-parents, relation enfants-monde.

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Tableau acrylique " Le Seuil " Béatrice Lukomski-Joly

Souvent, lorsque les enfants sont devenus adultes et grandissent en âge et septaines, nous les entendons dire que nous avons changés alors que nos réactions, pensées et actions sont les mêmes et notre enseignement inchangé. C'est "une heure" difficile.

Ils ignorent que ce n'est pas nous qui avons radicalement changés, mais eux avec la descente de leur Moi ( Je ) à leurs 21 ans et l'émergence des âmes d'entendement, de sentiment, de conscience, et le développement des douze sens qu'ils recommencent à travailler pendant que nous avons continué à les élaborer dans notre vie intérieure avec l'Anthroposophie (ou non, pour ceux qui n'y ont pas eu accès ).

Si nous changeons et c'est heureux que ce processus se fasse pourvu qu'il reste dans la belle ligne de cœur avec l'Amour inchangé en Soi, la conscience des enfants dans la descente de leur propre JE est absente en ce sens.
J'ai souvent constaté cela et nous pouvons tous le constater.

Nous les voyons alors s'éloigner forts de et avec leur JE propre, composé de la somme de toutes leurs vies antérieures. Nous ne pouvons qu'accepter nous souvenant alors de notre propre évolution à la descente de notre Moi.

Nous acceptons cette nouvelle liberté car la conscience nous a fécondés quand bien même elle meurtrit dans un rapport nouveau à soi et au monde qui n'est pas de notre fait. Nous devenons le miroir de leur JE individuel qui n'est pas le nôtre.

Soi n'est pas  le Soi de l'autre à cette heure du Monde. Seul l'Amour sait voir le Soi de l'autre sans qu'il ne soit une illusion de soi dans nos miroirs.

BLJ.

Peinture Waldorf. Auteur inconnu de moi. 

Les fleurs, le sénevé et les élémentaires

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Toutes photos personnelles

Tous tableaux art abstrait faits par Lukas Dubois-Joly ( 5 ans ) sous ma guidance

Enseignement de la couleur, des ombres et des lumières par imitation

 

Lorsque les fleurs au printemps naissent au monde,

revenant d’un long séjour endormi,

c’est la nature, toute, recréant sa féerie

avec les abeilles et les papillons qui vagabondent.

 

Lors les accueillant d’amour, de lumière et de joie,

louant nos regards de tant de secrets d’esprit,

elles épousent nos âmes endolories

qu’elles pèsent sans mots dire, jouant du hautbois.

 

Dansant dans l’air lors d’un souffle pour leur adagio

que la vie sait divin, elles se donnent en récital,

et de leurs petits êtres blottis en leurs pétales,

elles nous saluent de leur univers si haut.

 

Là, où tant de soleil se dévoile, là, coiffées de vie,

si vives portées de tant de charme séraphique,

elles racontent leurs rêves angéliques

quand langées d’amour, elles fleurissent ravies.

 

Parfois implorant le geste qui les aime de sa gloire,

et encore le verbe qui les bénie au matin,

elles nous offrent leur fécond parfum

quand nous les avons vêtues de nos espoirs.

 

Sans croire que, seul, les plie lors les frôlant, l’air

sans penser, jamais, qu’elles seraient vides d’aether,

elles attendent, nos pensées fécondes avec le pivert,

pour leur seul élan de vie dans l’univers.

 

Aimées d’elles, elles nous montrent leur saut absolu

qu’il leur faut marier à nos humanités et son fils,

quand dès le matin au point du jour, elles bruissent,

frémissant de nos regards flânant avec elles, émus.

 

Là, non immobiles, mais silencieuses et tendres,

pourtant jouant leur musique colorée de leurs voiles

et n’ayant pour père que le monde des étoiles,

elles vont d’un calice à un autre avec les Salamandres.

 

Batifolent sous nos yeux Sylphes et Ondines

que nos âmes ne voient pas élevées de sénevé

chantant tout le jour dès la nuit achevée,

et les Gnomes s’amusent de nos ignorances.

Se lèvent alors tous les nobles sentiments

quand nous les reconnaissons animées,

et de leurs compassions enflammées,

elles invitent, ensoleillées, tous nos serments.

 

 

Compassion toujours

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Pensée du jour, pensée tous les jours, pour lui donner vie :

Lorsque nous serons parvenus à avoir de l'empathie, de la compassion, envers tous les hommes, alors viendra l'heure où nous aurons aussi de la compassion pour nos défunts les voyant souffrir dans leur Kamaloka. Certes, ce sont des souffrances ajoutées à notre destinée mais compassion dit Amour et crée Conscience, établissant un pont entre eux et nous.
La compassion ne se limite pas à nos frères incarnés mais bien à l'ensemble des âmes incarnées ou non.


BLJ

Gaspard à Kaspar

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Tableau de Grev Kafi

 https://escuelaclaridad.com.ar/portfolio/pinturas-de-grev-kafi/

Gaspard à Kaspar

 

Gaspard

Oh Kaspar ! Vois combien triste est mon âme !

Plié de douleurs vécues du monde aliéné,

qui, rien, n’entend de la nécessité d’aimer,

vois la misère pleurant en ma flamme.

 

Blême comme à nul autre autour pareil,

je vis la souffrance des dieux affligés,

portant avec eux le doux désir d’unir la déité

qu’hommes sans conscience flagelle.

 

Vois combien couché, je suis ; à terre embrassée,

qu’en ma coupe lumineuse, prie mon esprit ;

et que sans relâche, je fais du Christ meurtri

mon chemin pour celui des hommes angoissés.

 

Vois cette souffrance en moi partagée

que lance et épines saignent sur mes ailes !

Ruisselante de ses ombres et de ses lumières,

vois ma blessure qui n’a pas de mots édifiés.

 

Regarde mes jours portés de lourd chagrin

à cette humanité qui n’ose se porter et se cristallise

quand allongé devant l’autel de notre église,

je vais l’âme courbée de tant de calvaire en son écrin.

 

Pleuré-je d’amères larmes vécues en ma vie,

offerte en sacrifice pour la terre et son Graal,

chaque jour que divinité donne de l’avenir,

vois ces plaies moissonnées en moi liturgie.

 

Kaspar

Viens sur ma tombe et je te montrerai

la fortune de ton âme si chèrement reconnue.

Trouve âme pour ce chemin, soit-elle menue,

mais en l’esprit portée, et viens, je te baptiserai.

 

Viens, porté de foi qui point ne meurt

dès lors qu’animée en tes jours, tu la témoignes,

Viens avec Christ en toi vécu et sa manne,

et je t’offrirai la vue de sa demeure.

 

En les nuits amour depuis l’origine de la nuit ultime,

viens porté de sagesse en priant tous tes pas,

et tu vivras mon cœur en le tien en ce combat,

car blessé, tu vivras ma présence qui t’anime.

 

Gaspard

 

Je suis venue ; tu es là, ton cœur uni au mien ;

tu marques l’empreinte du saut au sceau.

Sur mon front, tu écris les vœux nuptiaux

qui nous font un, rosicrucien.

……

…….

 

 

Tableau de Grev Kafi 

https://escuelaclaridad.com.ar/portfolio/pinturas-de-grev-kafi/

 

Je vous souhaite, jours et nuits...

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Toutes illustrations de David Newbatt

https://davidnewbatt.com/2020/12/13/the-archangels/

 

Je vous souhaite jours et nuits

le ruissellement de l’Amour du Monde

en vos âmes nées du Logos au Minuit des Mondes,

sacrifice de la Liberté en Sa cérémonie.

 

Je vous souhaite jours et nuits

la beauté de l’Univers en vos cœurs éclairés

en la fin des Ténèbres par la Lumière supportées.

Jours et nuit, je vous souhaite l’harmonie.

 

Je vous souhaite jours et nuits

la rémission des fautes que la première nuit

sur Elle emporte de joie dans l’infini ;

uniquement cette première nuit.

 

 

Je vous souhaite jours et nuits

la grâce des Anges nous regardant en ce matin,

des Archanges, des Séraphins, des Chérubins,

et de toutes divines hiérarchies.

 

Je vous souhaite jours et nuits

la naissance en nos esprits de Leurs prières,

agenouillés devant Père et Fils solaires,

couronnant nos chevelures d’or de leur appui.

 

Je vous souhaite jours et nuits

la pitié, la compassion, la joie et l’Amour,

sur tous les hommes depuis le premier jour,

nés du Verbe, qu’ils soient ténèbres ou lumière.

 

Car c’est du jour, car c’est de la nuit,

que sont nés les hommes-liberté, leurs roses joyeuses,

en Leur volonté sublime et mystérieuse

remise entre nos frêles mains fleuries.

 

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