Un jour, et je l'espère pas si lointain, les gens partageront leurs souvenirs sur leurs vies antérieures comme nous partageons aujourd'hui nos souvenirs tristes, douloureux, joyeux ou bienheureux pour dire que tout est esprit. Ceci sans arrière-pensée, car ce sera, c'est, la vérité. Nous dirons et serons d'une grande fierté à pouvoir dire ce que nous sommes, nous fûmes, sans savoir encore ce que nous serons, mais avec la certitude d'aller nos chemins en l'esprit du Christ.
Nous n'aurons plus peur du regard de l'autre, de son oreille qui nous écoute, lorsque nous parlons de l'Esprit en nos vies antérieures et disons ce qui nous est personnel dans le but d'un partage humble et non dans l'orgueil qui assène des leçons, car qui dirait avec fierté :"j'ai fait ceci et encore cela", sans craindre aujourd'hui autrui ?
Demain. Bientôt. Aujourd'hui.
Un jour, et je l'espère proche, nous saurons être Soi dans la pleine clarté de notre lumière sans craindre l'autre. Nous enseignerons alors l'esprit avec humilité, parce que nous saurons qui nous fûmes, qui nous sommes en Christ et pour Christ. Nous nous dévoilerons avant d'enseigner car cela sera l'image du Christ en Soi qui osera dire ses combats sans plus aucune honte, sans plus aucun doute. Juste dire dans l'amour pour aimer.
Et nos souvenirs antérieurs n'auront plus de place pour le regard si acerbe sur autrui parce qu'il se regardera en premier. La poutre deviendra paille, car elle aura été honnête pour la Vérité. Elle n'osera plus jamais accuser aucun être de nos propres failles, parce qu'elles sont failles Nous dirons nos visions claires.
Pour l'instant, les gens n'osent pas dire ce qu'ils ont vu d'eux-mêmes, apeurés de l'oreille et de l'œil de l'autre, craintifs des jugements d'autrui et d'ailleurs qu'ils ignorent et supposent,
Si vous avez croisé le présent, comprenez que vous vous trompez, car le présent n'est rien qu'un pas venu de l'avenir fait au moment que nous croyons être présent et qui ne dure qu'un millième de seconde pour ensuite se figer dans le passé.
Tout est avenir.
Le présent est l'outil temporel du passé venu du futur dans la mesure où sa durée n'existe pas. Il est l'éphémère comme l'est le papillon portant ce nom.
Verriez-vous des Initiés et des clairvoyants prédisant le futur et le futur lointain de l'Humanité s'il était présent et passé. Non ! Il n'est donc bien qu'un plan fini, une volonté écrite, venant à soi. Il est en conséquence la preuve que Dieu créateur et le Logos ont pensé le Monde et existent.
Exemple infime de beaucoup de quotidiens individuels : iriez-vous voir un voyant ( non un clairvoyant ) ou un médium, si vous étiez convaincus que l'avenir n'écrit pas votre présent ? Non !
C'est, alors, la certitude que vous portez en vous la conscience sourde de l'avenir venant à vous.
Alors, qu'est donc le passé. Il est simplement ce que nous avons écrit de l'avenir dans la réalisation de nos libertés individuelles. C'est la liberté individuelle qui a offert l'écriture au passé de l'homme ayant acté son avenir.
Magnifique ! Non ?
C'est la raison pour laquelle la réincarnation est donnée aux hommes pour que l'avenir les sculpte jusqu'à la réalisation du plan achevé des dieux pour chacun de nous et l'Humanité.
La conscience est davantage qu'une étincelle, elle est flambeau sur le chemin de la lumière et de la vie. Bénissons l'avenir qui est la seule porte de conscience.
Il y a des gens farcis de connaissances et au grand hélas, sans une once de cœur fécondé. Ils nous parlent de la vie de l'Esprit comme ils nous parlent d'une recette de cuisine, incluant chaque détail ou ingrédient, mais jamais nous ne voyons leurs forces du cœur déployées car elles sont simplement inexistantes. Ils en parlent, savent en parler avec brio tel un rhéteur ou un sophiste, mais ignorent ce qu'elles sont.
Ceux-là se voilent la face en permanence laissant libre cours à Az et Ahriman en leur âme n'atteignant pas la hauteur de l'Esprit, laissant la dualité-une en eux sans atteindre la trinité.
Prenons soin de la rose qui, discrète,, aime entendre la musique du silence afin de mieux fleurir quand les épines qu'elle regarde n'appartiennent plus à sa tige que la tige fanée voisine convoite pour mieux fleurir dans le dessein des nuages ayant assombri son horizon.
Dans l'habit clair de sa demeure où vit la clarté de l'air, foulant au pied sa terre, que deviendra-t-elle si la musique des sphères ne parvenait plus à nos oreilles quand tombent ses pétales sur lesquels s'assoie un corbeau noir ?
Lorsqu'elle chantera la beauté de son nom, donnant son prénom, quelle sagesse en sa sève donnera l'agir qui se voudra prompt à l'heure de sa floraison car, quand rose au jardin de lumière s'esquive, elle pleure ses petits qui sont de superbes boutons en devenir. L'air est sa cape blanche que caresse le rayon du soleil ayant la forme d'une épée brillante.
Laissons la forme revêtir la beauté du silence, car du silence nait la cueillette des épines que la sombre nuit noire ne peut saisir.
La rose a besoin de calme, et lentement s'épanouit, quand la nuit la crée bleue, le symbole rougeoyant sur son épaule qu'est le calice en son pistil. Abeilles ne butinent que si le fruit de la fleur est mûr au crépuscule pour son levant.