Peintures de Mahmoud Farshchian poète Persan d'Iran
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Pour mieux le connaître, c'est ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahmoud_Farshchian
Combien de fleurs meurent, oh ! chagrin !
lorsque les roses sont ignorées, oh ! deuil !
et combien d’éclipses de lune, oh ! ces matins !
faut-il pour éloigner l’ignorance ? Oh ! Orgueil !
Combien de vases pour recevoir la sève
abreuvant les lys, forts du sang rosé,
quand aveugles êtes-vous unis au glaive
sans voir dans la rose le sang glorieux épousé ?
Car de Nature ensoleillée lumière abonde
et de ses arbres puissants zèle nous consume.
Car de la substance de l’Amour, astres nous fécondent,
et de leurs rayons sacrés, de Nard, nous parfument.
Combien de fleurs meurent, oh ! chagrin !
lorsque les roses sont ignorées, oh ! deuil !
et combien d’éclipses de soleil, oh ! chagrin !
faut-il pour éduquer l’'homme ? Oh ! Seuil !
Quels sont ces pleurs et cette douleur d’âme
qui, toujours, m’appellent et m’aiguillonnent,
prenant au sein de Sa vie et de Sa flamme,
le Verbe de vie quand lI rayonne ?
En moi, sans cesse présente, toujours là,
depuis le sang versé pour l’Amour,
que chaque homme brisé et las
rappelle à ma mémoire en Son jour.
Quelle est cette peine sans repos
malgré la joie de la résurrection,
comme si marteau et clous en leur écho
bruissaient en ma pensée dans l’adoration ?
Et, la Parole répond chaque seconde :
« Tant qu’un homme souffre pour Moi,
à cause de Moi, ou Me reniant, en ce monde,
Je suis votre peine, car Je suis votre Roi. »
Alors crie mon âme de Sa douleur,
chaque jour renouvelée en Sa lumière,
l’Humanité imparfaite en mon Seigneur
qui attend, éprouvé, notre prière.
Et, mon esprit répond à Sa Parole :
« Point de joie en moi quand des hommes pleurent,
quand leurs actes et leurs pensées somnolent,
et sur la misère du monde nient Ton sacré-cœur. »
Ma douleur d’âme croît pour chacun,
en Lui, pour Lui, sans repos, avec écho,
des vécus partagés sous le figuier-Un
qui me fit témoin de Sa Gloire et de Son Credo.
tableau trouvé sur le blog de Greg Spéranka
https://www.instagram.com/gregspalenka/
J’ai vu quelqu’un de triste
alors je suis entrée sans frapper ;
sa douleur m’était insupportable,
je suis entrée en son âme.
A cause des yeux tristes sous son front,
j’ai pleuré de tristesse
prenant la tristesse en mon âme
tant son âme pleurait.
Y a-t-il plus vaste entrée qu’un regard
quand les iris à peine brillent,
car trop de douleurs rencontrées,
car le monde n’est pas à sa hauteur.
J’ai vu la beauté derrière le voile,
il faut l’affirmer, l’éclat de l’infini,
la splendeur dans l’harmonie
et triste était le tourment que nul ne voit.
Je suis entrée dans la pupille,
iris fleuri, solitaire et orpheline,
car des roses par sept croisées,
j’ai vu l’âme que nul ne voit.
La douleur du monde dans le regard,
et la peine de l’impuissance,
m’ont dit la patience de la lueur
présente dans la peine lumineuse.
J’ai vu dans le poète l’avenir du Seuil,
et dans l’écriture la grâce de l’espoir,
l’immensité de la vie et du destin,
sans rien dire car je suis entrée.
Je suis entrée par deux grandes arcades
gravées dans la ride du temps,
et j’ai vu la profondeur des larmes
qui n’ont pas été versées, devenu océan.
J’ai vu quelqu’un de triste
alors je suis entrée sans frapper ;
sa douleur m’était insupportable,
aussi, je suis entrée en son âme.
Quand sa lumière éclairait sa tristesse,
c’est la peine qui témoignait de son Amour,
et j’ai vu l’Amour en l’âme solaire
parce qu’Il est Dieu, parce qu’Il est sien.
Je suis entrée en son âme, forte de cette clarté,
brillant sur les Sceaux de son front
qui ne peut être écrite que par la peine
vécue en soi pour le monde.
Alors, cette beauté infinie en ses étoiles
m’a montré l’année trente-trois
de l’an Un vécu et partagé
quand près du Mont tout a commencé.
Et, dans la Gloire du Berger qui conduit,
venu à nous pour témoigner,
jamais la douleur d’un Dieu n’a pu s’effacer
que regards ayant vu, aussi témoignent.
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Nourrissez-vous de beauté, tous les jours, de poésie tous les jours, la poésie étant la beauté par excellence, et est excellence, préparant la cinquième terre, et vous passerez les périodes sombres malgré ses douleurs, le regard levé vers l'azur étincelant habité de la lumière de Christ, quand bien même, vous serez usé, fatigué, meurtri, ô combien meurtri.
BLJ