Béatrice Lukomski-Joly


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La colombe et les vieillards

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Nobles vieillards nous veillant dans les nuages,

lors de l’élégance du vol des oiseaux-rois,

en vous nous gardons confiance quand de nos âges

sans humilité, nous sommes maladroits.

 

Le dessous des ailes luisait au soleil,

d’or palpitant, d’argent miroitant, ce matin,

que tout en était dentelle, de rayons au réveil,

dans le sein de la mer de larmes agité d’incertain.

 

L’éternité montrait sa puissante aurore,

étant depuis la première nuit, et bien avant,

le premier et le dernier accord, dedans, dehors,

pour l’amour qui point ne connaît de mécréants.

 

Tout était, là, paisible et si majestueux,

que nul ne pouvait croire que guerres sévissaient,

ici, ailleurs, tant d’amour dans ce repos heureux,

que le ciel nous parle de sa vie dans les haies.

 

Tant d’oiseaux chantaient au sol, en vol,

grappillant quelques belles graines

venues de lointaine Russie et d’Ukraine

déposées en toutes terres que nul ne vole.

 

Quand flamme brûla, nantie de prières,

contre ceux  priant le Diable virulent,

je vis de leurs lèvres rosées aimant l’or solaire

se fendre l’aurore dans la joie de trois pénitents.

 

 

Nuages sombres montraient, si haut et si grands,

qu’ils n’étaient pas le nombre dans le monde,

et que, qui adore le démon est chassé par le vent,

car de disgrâce, il ne supprime pas son onde.

 

Merles, colombes, moineaux, noirs ou blancs,

voyageaient d’outre-tombe à ciel ardent,

chargés de la sagesse des vieillards étincelants,

portant leur Humanité d’un vœu fervent.

 

Vint à dos d’une voile immaculée un char lassé,

portant le divin et l’amer enseignement

qui, souffert par les hommes n’allant pas tête baissée,

scrutent toujours le feu du ciel flamboyant.

 

Colombe prit le verbe en sa bouche et dit :

Les hommes ne regardent l’azur qu’en horizon

brûlant de bombes bruyantes. Encore dit :

Jamais ne me voient lors la paix après guérison.

 

Les nobles vieillards repartirent tout en étant là,

toujours de sagesse malgré le bruit, malgré les cris,

malgré les larmes et les pas qui ne sont pas,

l’homme n’ayant pas appris à vivre en leur abri.

 

Illustrations de "la Très Sainte Trinosophie"

"Les tripes " dans l'écrit : Raison ou sentiment ?

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

J'ai rencontré, très récemment, la glorification d'un poème publié par X, et le suggérant fabuleux parce qu'écrit avec "les tripes". Ce poème parlait de la guerre,  des misères de la guerre,  puis un autre article parlant de la vengeance et autres attitudes similaires.

Qui me dit "tripes" me parle de son abdomen en activité. Pas très belle l'image, avouons le, mais traduisant bien d'où vient l'émotion exacerbée : du ventre. D'ailleurs, si nous faisons attention à notre corps, nous sentons physiquement la différence entre l'émotion et le coeur dans les sentiments.

Combien de problèmes pathologiques issus de la sphère digestive quand  seule l'émotion est agissante ? Nombreux. Là est une des preuves que l'émotion exacerbée, non maîtrisée, est bien  une absence de raison. C'est sur ce fondement " des tripes, qu'hélas, nous voyons acter le monde. Grave, nous en conviendrons. Cela est admiré chez le lecteur qui n'a pas encore appris à dominer son émotion. Il fait, là, le lit des misères, de toutes les misères, physiques, sociales, étatiques,  familiales. Il fait également le lit du bruit car  qui dit "tripes" dit  bruit, - ça gargouille -, qui dit pensée-raison-sagesse,  exprime le calme dans le silence-paix.

Un homme d'apparence sage, soudain, se lève et hurle. Un autre ouvre une porte violemment et se met à crier sur son prochain, pour ne citer que ces deux exemples vécus par "les tripes et non par la raison-sagesse. 

Le travail des "tripes " est d'aboutir à plusieurs formes de la vie  dont la forme terminale n'est pas la plus jolie  et cependant fort utile : le rejet de tout ce qui a nui ou aurait nui au corps, jusqu'au jour où cela n'est plus possible tout en vivant malgré tout.

Ecrire avec le corps des émotions, donc sans la raison, sans l'intelligence du coeur, est un drame. L'écrit qu'il soit nouvelle ou poème, ou article ,  peut commencer par la sphère du sentiment mais doit toujours  aller vers la raison qui est sagesse, car le sentiment aura été pensé en l'âme pour devenir la source de la maîtrise.

Un écrit basé sur "les tripes" conduit l'homme dans la fange des émotions associées à celle qui a été émergente, nous n'atteignons alors pas la raison-sagesse. Nous restons dans une sphère très animale, car comportementale. D'ailleurs, en cet aspect, la science ne s'est pas trompée, elle l'a nommé "trouble du comportement".  La main repousse le coeur. Elle n'en veut pas. Elle ne veut guère davantage de la raison-sagesse. Nous ne pouvons que conseiller de commencer à éduquer ce corps de sentiments si nous voulons être sage de pensée. " Théosophie" de Rudolf Steiner est un excellent début pour ce-faire.

Point ne réagissez avec "les tripes "mais avec raison, car la sagesse débute toujours avec la volonté de connaître, aussi loin que cela nous semble à des lieues de Soi.

Comment pouvons-nous alors applaudir ce qui conduit à la haine, à l'injustice, à la guerre, parce que nous avons pensé , agi et réagi, avec les "Tripes" ?

BLJ

 Nicolas-Antoine Taunay

 

 

 

 

Les douze de la colère

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 La blessure du Pélican nourissant ses petits

 

Lorsque se lève l’orage

venant d’affres dures et folles,

l’âme consternée s’affole

se prosternant avec courage.

 

L’heure ne dit pas son tourment,

muette que veut l’azur,

cachant son destin et sa mesure,

afin qu’hommes voient l’égarement.

 

Est-il écrit la ligne des douleurs

que douze s’apprêtent à la colère,

leur soleil ardent, l’ardeur templière,

pour que s’élève la force du cœur.

 

Traîne-t-il un voleur et un menteur

que ravins se plaisent à la sagesse,

ourlant leurs failles de liesse

pour voir agir l’octroi d’heurts.

 

Rien n’est si ce n’est de volonté

que cieux sculptent de patience

quand l’aveuglement se fait science

et que la surdité s’engrange d’effrontés.

 

Jamais ne pleurez sur le juste

car le Digne lave de ses épreuves

la honte qui est un long fleuve,

épurant de sa pensée le fruste.

 

Si l’ouragan, qui n’est plus tempête,

balaie la terre d’un vœu noble,

comme jadis l’Atlantide qu’il rappelle,

soyez vigilants à la venue de la bête.

 

Car de vos vœux passés enténébrés,

elle se délecte, voyant son ivraie

ayant fleuri d’abondance l’intérêt

qu’elle soumet à ses scribes ombrés.

 

Et si vous croyez voir l’allégeance

à ce noir dessein être votre vérité,

passez les cailloux de cette déité

qui enténèbrent votre obligeance !

 

"Dante et Virgile sur les rivages du purgatoire" de Plauzeau Alfred 1901

 ( Dante et  Virgile en miroir )

https://www.alienor.org/collections-des-musees/fiche-objet-37736-tableau-dante-et-virgile-sur-les-rivages-du-purgatoire

 

 

Concentration dans le penser à voix haute

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Malheur à celui qui pense en parlant à voix haute car toutes sortes de mal est dit sur lui et le condamne de mille maux et paroles blessantes. Pense -t-il à voix haute une douleur physique qu'il est dit de lui par exemple qu'il se plaint en permanence. Non ! il pense à voix haute !

Penser à voix haute relève de la concentration qui pense le monde en soi, et soi en soi,  microcosme dans le macrocosme des vécus intérieurs.

N'interprétez jamais celui qui pense à voix haute.

 Vous, prompt aux jugements,  éloignez-vous de ces illusions qui ternissent votre habit moral et assassine votre prochain dans l'invisible.

BL

La loi du bruit

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Le bruit est toujours au début une clameur, un souffle, un gémissement, un bruissement, jusqu'à ce qu'il devienne bourdonnement, craquement, grondement et tapage.

Chaque fois que vous causez un bruit, n'oubliez jamais que votre bruit devient le contraire de ce que vous avez voulu en terme de résilience.  C'est la loi du bruit.

BLJ

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