Béatrice Lukomski-Joly


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Ô Règnes !

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

"Masques"

Tous tableaux de Doris Harper

https://dorisharpers.weebly.com/feste-dellanno.html

 

Quel est ce nuage noir, tous nous couvrant,

que si peu voient d'éclatante vérité,

défendant l’indigne qui est leur seule réalité,

lorsque l’amour ne guide plus leur levant ?

 

Ô règne minéral, vers toi et en toi, je m’incline,

voyant ta lumière dans l’humanité

qui se dessine pour que je sois avec toi de pureté ,

la transparence du monde, en nous cristalline.

 

Ô règne végétal, vers toi j’adore le créé

qui de mille feux illumine ma vie

quand d’une rose tu m’envoies l’éclat de vie

que pris en moi, je le deviens animé.

 

Ô règne animal qui en moi vit de beauté,

depuis ce sacrifice animé en nos organes

que tu rêves en nous l’origine en nos arcanes

et voit l’accomplissement de l’humilité.

 

Ô Règne humain, qui te perd, sans voir,

dans les limbes de la volonté perdue,

tu nous fais créateur à ceux qui nés de la vue

entendent la voix du sentier en ces soirs.

 

Quel est cette voie du sang perdu qui, se résigne,

qui de son moi réclame la peur en son destin,

afin de ne plus être par un vil dessein

le sens de l’amour en l’esprit qui nous assigne ?

 

Ô règne angélique dans les Nues et l’aether

que cache la puissance de l’eau, leur sanctuaire,

je te prie chaque jour de devenir la lumière,

pour que les sombres vies s’éclairent.

 

Ô règne archangélique, en mon cœur tu vis,

tes mains jointes sans de cesse

nous abandonner, nous vouloir de liesse,

règne de la valeur dans l’agir s’élever de vie.

 

Ô règne des Archées en votre temps sage

qui vous sont assignés, lève le voile en vérité

pour qu’hommes, guides, soient de bonne volonté

quand plus faibles tremblent face au nuage.

 

Quelle est cette peur devenue sclérose

qu’hommes, déjà, se haïssent sans repos,

portant l’arme fatale tuant leur ego,

préférant le suc qui tue au Suc de la rose ?

 

Ô tous règnes, agissant si haut, transporté,

regardant l’homme créant ses demeures

dans la liberté de la noirceur en son labeur,

avec vous je m’agenouille pour rédempter.

 

Avec moi, levez-vous de réveil

que le malin point ne soit votre guide en ce sceau,

et que vos consciences soient votre flambeau

qui espèrent l’aurore en cet éveil.

 

La lumière jaillit toujours de la nuit,

nuit qui ternit la raison, la sagesse et la vertu,

quand le cœur n’est point l’appui du jour venu,

pourtant né en soi la première nuit.

 

Ô Amour, seule valeur, 

Ô foi, unique chemin, 

Ô volonté, créatrice de demain,

Ô courage, main de la seule valeur.

 

" Fidèles"

 

Quelques explications sur mon livre « Le sentier »

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Quelques explications sur mon livre « Le sentier »

Comme mon livre né en 1999 non encore publié « l’Immanquable Dieu », « le Sentier » est né d’une impulsion spirituelle alors que j’étais malade avec un repos obligé. La maladie en soi est une réelle bénédiction car elle fait naître dans la conscience ce que nous avons appris d’une destinée. Ce qui est une grâce car la conscience est immédiate ( pour moi lorsque je relate le fruit spirituel de la colonne vertébrale abîmée par exemple qui devient pure lumière en haut )  tout en étant le fruit de plusieurs incarnations passées. Ce n’est pas orgueil, c’est le savoir. C’est comme si dans l’humilité, l’auteur, ici en l’occurrence moi, vous donne ce qui n’appartient qu’à lui du chemin destiné et acquis. Acquis également des forces spirituelles données par non seulement la destinée personnelle liée au monde et à nos frères humains par l’appartenance à l’école de Michaël par la rencontre avec Rudolf Steiner. Pour Goethe, cela fut avant la naissance de l’anthroposophie avec la loge maçonnique, initié en juin 1780 à la Loge Anna-Amalia aux trois roses à Weimar. Là aussi, ce n’est pas orgueil que de reconnaître que par la destinée, nous sommes nés de la même école spirituelle michaélique avant de nous incarner. C’est un fait préalable et il ne faut voir ou regarder que le fait. Ce n’est pas orgueil non plus que de dire que « Le sentier » est né de cette même impulsion donnée par les Hiérarchies. C’est le savoir. Il n’y a donc pas à penser ou dire « Mais pour qui se prend-il, se prend-elle ? » sans que cela ne soit une offense, non pas à soi, auteur, mais aux Êtres spirituels qui ont pensé en nous pour que l’écrit soit et vive dans la Chronique de l’Akasha. Que le contenu soit lu sur terre ou non a moins d’importance que sa lecture dans le monde spirituel même si il est donné pour qu’il soit lu et compris sur terre.

Allons vers «  Le sentier ».

« Le sentier »est constitué de douze chapitres ; il n’est donc pas un chemin octuple. Il est un chemin christique d’Homme en douze marches comme les douze nuits de Noël.

Son écriture a débuté en octobre 2017 et s’est achevé en avril 2018, incluant le mystère de Noël et de Pâques, sur sept mois. Ce ne fut pas un temps décidé par moi-même, cela fut ainsi. Sept mois pour douze marches et quatorze douleurs physiques et morales. Là aussi, je n’ai rien calculé, cela fut ainsi dans l’impulsion, compris à la fin de l’écriture.

Le personnage principal incarné, unique d’ailleurs, marche pied nus. Son nom qu’il ignore lui est soufflé par son ange gardien ( à l’écriture du récit ) ( mesurez cela… ), car il faut comprendre dans cet écrit que Jean Christophoros de Lebenkreutz est mort à la terre, il est désincarné, il a franchi le Seuil, Seuil terrestre et Seuil spirituel, et vit son Kamaloka pour arriver au monde spirituel dans l’épreuve la plus subtile car la plus difficile : devenir Homme, immortel car inatel. Il le dit. Il l’exprime. Il veut que cela soit réalité pensée.

Un autre personnage, nommé Alexandre, incarné dans une destinée douloureuse, est donné, car l'ange accorde le droit à Jean de l'aider d'en haut, quand désincarné,  dans sa destinée.

Le récit débute lentement. Il vous prend à témoin. Jean Christophoros parle et son narrateur demande à ce que vous le suiviez si vous le pouvez. Ces paroles sont alors en italiques. Si elles sont souvent présentes au début du récit, elle se font de plus en plus rares car elles ne cherchent pas à convertir ; elle laissent le lecteur libre tout en le faisant spectateur d’un sentier qui est aussi le sien pour qu’il en devienne acteur conscient.

il fait état de ses rencontres, notamment avec Goethe, il faut le voir en une image post-mortem, tout à la fois pré-natale insérée dans la destinée. 

La première marche révèle l’importance du monde minéral, lequel monde est indissociable de l’acquisition du Moi. Nouvellement créé, il nous accompagne et nous le rencontrons dans la Kamaloka comme force d’édification, d’où cette conscience vitale de l’être en chemin. Dans l’ordre exact, arrive le monde végétal, vivant, dont la parole est musique en la présence des roses bleues et des roses rouges, chacune ayant leur mission propre. Puis, arrive le règne animal en les oiseaux principalement, un chien, des chats, qui ont tous des « choses » à dire : leurs sentiments. Puis le règne de l’homme... Tout le long du récit, nous voyons l’Ange accompagnant Jean dans ses images vivifiées dans le purgatoire et percevons avec lui la cause et l’effet, enfin la leçon. Tout est images. Le mot s’efface en quelque sorte pour donner place à l’image. Nous voyons apparaître, s’approcher, reculer, venir, revenir, être, le Christ. Nous le reconnaissons à la forme donnée dans le récit.

C’est donc un récit issu de la Connaissance vue dans la Kamaloka (ou purgatoire ) dans lequel la connaissance est fruit christique mais aussi apport de la connaissance par ses images vivantes.

Si Rudolf Steiner est mentionné comme rencontre puissante c’est pour que le sacrifice de Jean s’inscrive dans cette connaissance Amour et Foi qui doit toujours être inscrit dans la personne de Rudolf Steiner qui est le préalable, le fondement, de la connaissance pour ceux qui n’auraient pas rencontré l’Anthroposophie en Anthroposphia que nous voyons apparaître à la fin du récit, car, tel R Steiner le dit, ne jamais détacher son nom de l’Anthroposophie, ou le faire secondaire en se positionnant premier, ce qui serait faute.

La force spirituelle réside dans l'enseignement donné à ceux qui ne savent pas, quand bien même nous pouvons apporter de l'enseignement à ceux qui savent déjà, mais bien dans le mouvement de racheter chacun.

Le final relève du sacrifice d’amour qu’a fait Jean. Jean arrive certes à l’Homme mais en ayant permis à ceux qui n’auraient pas trouvé la possibilité du sentier en s’enlisant dans les forces du mal avec le serpent au ventre noir qui attend que son ventre blanchisse (images toujours ) pour être rédempté, lequel désespère en s’acharnant contre l’homme, alors, ne voyant pas l’homme faire d’effort, qui étaient nés de la non-connaissance, avec peu de chance de la trouver. Jean voit à la fin que son sacrifice est devenu réalité, car les mécréants arrivés avant lui au but de l’Homme, lui tendent la main pour la Jérusalem céleste. C’est donc dans un geste d’Amour grandiose que s’achève « Le sentier ».

Si je ne fais aucune publicité autour de ce livre pour le vendre, la raison en est que ce livre doit être trouvé par la volonté. Il doit être voulu. Il ne peut pas être soumis à la demande d’argent pour s’enrichir ; je dis bien demande ; je ne dis pas ventes. Il en perdrait son but si je quémandais. C’est pour cette raison que je n’en fais pas de réclame, mais en parle car, en nos Temps rien ne se cache sous le boisseau dans les vérités spirituelles. Rudolf Steiner en cela a ouvert large la porte et au-delà de son enseignement attend que l’Anthroposophie saisissent les cœurs d’où la création en ce récit d’un mot ayant pris vie de « Philanthroposophie » : l’Amour accompli en la connaissance, devenu Soi. Il ne crée pas un nouveau mouvement, il exprime ce que nous devenons lorsque l’Anthroposophie nous a pleinement fécondé d’Esprit en nos trois âmes de sensibilité, d’entendement et de conscience. Phil est la racine grecque signifiant Amour, qui aime.

Bien à Vous, avec Vous, en Vous.

Tableau de Doris Harpers

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