Béatrice Lukomski-Joly


Ma page Facebook Ma page Facebook

Esprit de sacrifice ou esprit karmique de l'orgueil

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Luc 13:30

Et voici, il y en a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui seront les derniers.

Matthieu 19:30

Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.

Matthieu 20

15 Ne m'est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux ? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois bon ? - 16 Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.

1/ Esprit de sacrifice ou 2/ esprit karmique de l'orgueil

Soyez 1 comme le Père et le Fils

Ainsi s'achève le sentier

HERITAGE ET COURAGE

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

ODILON REDON

http://www.musba-bordeaux.fr/sites/musba-bordeaux.fr/files/odilon_redon-dossier_pedagogique.pdf

 

Jamais ne croyez que haine se combat avec la haine,

Ni que les armes sont à la haine la réponse espérée.

Ne croyez pas que la mort soit fin de tout en soirée

Cueillant son fruit quand lumière reste souveraine.

 

Donnez du pain aux bouches amères nous méprisant

Car il nourrit l'âme sacrifiée sur son autel ressuscité.

Dispensez pitié et douceur aux âmes trépassées,

Concédez compassion aux âmes noires L'offensant.

 

Ne pourchassez pas l'Âme noircie dans la terreur,

Elle attend notre consentement dans sa profession,

Qui n'a de foi que dans l'anéantissement de la passion,

Perfide, tente l'appel pour ruiner du cœur sa chaleur.

 

Vous qui étiez fils du Christ avant qu'incrédulité

Ne s'empare de Sa noble parole, soyez la lumière.

Demeurez le bras levé avec Sa pensée sanctuaire

Car il n'est plus grand Roi au monde que Sa majesté.

 

Pleurez si cœur vous veille. Larmes lavent l'impur.

Veillez si membres vous portent. Gestes accueillent.

Agissez si volonté est seuil. Pensée, la vie cueille.

Soyez attitudes si vous aimez. Héritage épure.

 

Point ne charger le monde d'inutiles lamentations,

Sans que lamentations ne deviennent votre courage,

Le monde en est si chargées, devenu son otage.

Soyez le mouvement en accueillant sa fondation.

 

Soyez la rose blanche ou rouge qui meut le monde

Sans consentir à l'infernal, ni à son cruel dessein,

Cet accord de sa partition qui, tout,ruine en son sein.

Regardez le en conscience, il prend habit immonde.

 

Lever regards et priez Père, Fils et Saint Esprit,

Mendiez connaissance sur les ailes de la colombe,

Étudiez à la bougie la Trinité, loin des tombes.

Osez dire « Christ en moi » quand son contraire lui nuit.

 

Soyez de tous les courages aux heures glauques

Qui adviennent et n'avons pas encore vues des ténèbres ;

Souvenez-vous de votre baptême qui fut votre vertèbre.

Osez l'Oint que l'abîme veut troubler de sa voix rauque.

 

Ne vous laissez pas leurrer à l'heure des faux miracles

Quand orages se soumettront aux vœux du noir Titan.

Souvenez-vous de la Lumière tous ces jours cécitants

Car pas un de nous n'oublie de prier quand mort racle.

 

Demeurez bons. Jamais ne pliez face à la barbarie.

Protégez votre Liberté en actions et en paroles.

Soyez le fruit duquel on reconnaît l'arbre à sa corolle.

Prenez robe blanche que le ciel bleu aime en Marie.

 

S'il me faut du courage pour ces quelques vers francs,

Ce n'est pas tant au courage que je le dois mais à l'Aurore

Qui m'a faite mouvement lors des nuits endeuillées,

Dans mes membres douloureux à l'extrême, souffrants.

 

Dessin de jacques Lévy, astrosophe.

Michaël

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

"Michaël" de Liane Collot d'Herbois  

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liane_Collot_d%E2%80%99Herbois

 

Aux temps des sourires que l'homme esquisse,

À l'automne étant, et à ses feuilles qui se plissent,

Je combats avec Michaël dans la lumière, l'ombre,

Et à sa grâce suis son allié, la volonté qui adombre.

 

Le mal terrassé, à la terre jeté en pâture,

Que liberté naisse à nos coeurs dans les actes de nature,

Et au Dieu morcelé dans chaque fleur, chaque rose,

Que l'amour nous grandisse avec anges et primeroses.

 

Dans le visage de la création, je suis de toutes vos roses,

Celle de l'amour qui n'est qu'un laurier-rose,

Qu'au Père j'ai cueilli, chant de louanges à mon coeur,

Que de ma lance j'adore, terrassant le mal en vainqueur.

 

Il est venu le temps que les âmes belles chérissent,

Quand pour l'amant solaire, pour l'hirondelle qui trisse,

Je dis oui au plus lourd des combats, aux cieux libérés de sa nature,

Mon Roi de l'univers pour la liberté d' hommes pliés d'usure.

 

Aimez ! aimons l'homme en souffrance, qui pour la liberté pleure,

Le regard scrutant la lumière, pour être au Roi le disciple majeur,

Et du disciple être un dieu qui dans le soleil aime son minuit,

Sans faillir, la main dans la main du Roi qui a souffert notre nuit.

 

Que notre coeur soit la Rose épanouïe,  tel l'Amour s'épanche,

Aux voeux des lumières que peur affranchit des clous sur les planches,

Du bois que Michaël sert,  faisons reculer le géant des ombres !

Aux douze étoiles, il aime le nombre que veut la pénombre.

 

Au bel automne que les hommes chantent, vaillants,

Au bel astre que l'esprit adore, triomphant,

J'ai vu tomber la face des volontés taciturnes

Que le monde a pris sur soi après la création de l'urne,

 

Depuis le premier couple pour l'écriture de Luc couronné,

Pour l'écriture de Jean des mondes célestes environné,

Michaël a écrit en lettres de feu

La belle allégeance des partitions écrites pour l'humanité, ses voeux.

Je vois la terre engranger l'été en sa profondeur

Que les gardiens saluent de leur grandeur,

Et les fleurs s'aimer de tant de bonté, qu'aux rayons éclatants,

Elles sont de joie, confiant leur coeur à Michaël flamboyant.

 

Au temps achevé des cerises, des fruits et des fleurs,

Au temps en repos des silences frileux, j'ai vu le soleil des heures,

Et aux heures s'accoupler l'espérance des choix d'hommes heureux,

Aimer est leur loi ; souffrir dans l'aimer est leur temps valeureux. 

 

Me courbant, le dos ceinturé de douleur, j'ai ramassé la lance 

Que Michaël aime, la lance, qui a de tous temps forgé l'allégeance,

Pour le Graal de la Rose tissant les maillons de l'alliance,

Que le Roi confia à Michaël après son flanc percé pour nos délivrances.

 

 

Mon brave !

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Vincenzo Campi, "Les mangeurs de ricotta",  1580

 (Musée des Beaux-Arts Lyon) : https://www.lyon.fr/lieu/musees/musee-des-beaux-arts-de-lyon

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincenzo_Campi

 

Homme !

dis-moi ce qu’est ta conscience

dis-moi si tu te voiles d’ignorance,

quand du règne humain, les âmes souffrent,

ou vis-tu du sentiment d’inclémence ?

Si c’est de joie à voir souffrir

ou de l’oubli du souffle à voir mourir ?

Dis-moi, Homme !

 

Mon brave !

Dis-moi si vivre t’est joie

quand un enfant pleure de désarroi ;

dis-moi si dormir t’est paix

quand de jour voir la misère,tu ne sais ?

Dis-moi ta jouissance dans le silence

quand l’adversité a gangrené ton opulence.

Le sais-tu, mon brave ?

 

Belle âme !

Te croyant pure comme le cristal,

et parfait modèle sur ton piédestal,

dis-moi tes heures à aimer le monde

si monde tu as aimé, sans être immonde,

dis-moi ce que sont tes belles heures

si tes heures ont pu être de valeur !

Dis-moi, belle âme !

 

Frère !

Car tu es mon Frère en l’Humanité.

Dis-moi si ta bonté, cœur sur la main, tu as porté,

ou si en lambeaux, elle ne fut qu’une vantardise

brillant dans l’espace des bâtardises !

Dis-moi la beauté de ton courage

quand tes Frères vivent dans l’orage.

Dis-moi, Frère !

 

Hommes !

Me direz-vous avoir agi d’insolence

quand nos semblables crient dans le silence,

ou me direz-vous avoir aimé la muflerie

quand votre pitié déserte pour quelques beuveries ?

Pensez-vous que je vous aurais un peu remués ?

Que non ! que diable ! Générosité est trépassée.

Dites-moi, Hommes !

 

Brave !

Tu dis ne plus croire en Dieu ni en ses Anges

mais tu crois au diable et en parle avec louange,

sur toutes les lèvres, en moult sphères, et en foulées,

le portant avec aplomb dans ta cécité,

si fier de croire en quelque chose, toi demi-dieu !

Dis-moi ! quand vas-tu ouvrir tes yeux ?

Dis-moi, mon brave !

 

 

Lubin Jules Marie Désiré (1854-1929)    "La Misère en route"

https://webmuseo.com/ws/musee-pithiviers/app/collection/record/165 :  Musée de Pithiviers - Loiret -

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sir%C3%A9_Lubin

 

A toutes nos chères têtes pensantes à la tête des Etats vivant dans l'opulence et à tous ceux se goinfrant sur le ventre des misères, sur le dos des mensonges, avec en bandoulière et pour drapeau l'absence de honte quand bien même vous ne seriez pas des élites, même appartenant au peuple des cécités acquises .

 

L’éclair de la nuit devenue jour

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

"L'épanchement du Saint-Esprit" -peinture de Hermann Wenng

 

Tant de mélancolie a accompagné mes jours,

voyant mes nuits dans la lumière,

à regretter chaque seconde mes étoiles,

pourtant cousues à mon voile,

et, moi sur terre, singulière de morale dessinée

que rien ne put expliquer sinon Elle, montrée.

 

Tant de tristesse face à l’immoralité,

la lascivité, la débauche et les obscénités

que mes nuits ont incliné mon âme

quand l’insouciance habitait les hommes,

quand l’inconscience du monde me flagellait,

et, mes astres berçaient de leur chant mon retour.

 

Tant de beauté aussi quand de nuit éblouie,

Anges, Initiés et leurs Servants, vinrent en amis,

chérir mes jours accablés, la candélabre à la main,

les saintes paroles chantées pour chaque lendemain,

si nombreux que genou plié, visage à terre,

grâce et amour j’offris d’or pour leur aether.

 

Elle, dans sa couleur bleue-nuit qu’étoiles brodent

jusqu’au firmament à son apogée qu’est sa robe,

La voir nimbée du Triple-Fils-Roi l’éclairant

dans la nitescence de l’aube bleutée l’ensoleillant,

partageant la peine immense de mon âme

et la prenant me la laissant habiter ma flamme.

 

Que de mélancolie dans la tristesse des joies,

sacrifiant l’intime Être œuvrant en Soi,

a vécu, aubes après crépuscules, nuits après jours,

offrant tout l’amer que nous devons d’amour,

chaque instant éphémère cueillir de leurs dons

quand l’œil différent voit la lumière en son pardon.

 

Lui, dans sa robe solaire qui nous éclaire,

scrute de ses yeux célestes et éclatants notre ère,

et moi et chacun et tous en tous actes à Lui donnés,

rendant à la vie la peine des heures transcendées,

et Le voir dans l’éclair de la nuit devenue jour,

apparaissant sur nos sacrifices vifs d’amour.

 

Tout cela, oui, valait bien tant de souffrances

depuis l’A Dieu à l’Ange jusqu’à la naissance,

Lui me révélant sur le grand escalier blanc :

«Vois la Nouvelle Jérusalem, là tu iras vers l’Adam

quand la mélancolie aura son fruit attendu. »

Tout cela valait bien une vie pour Eux, Elle et Lui, venus.

 

de Robert Fowler Born 1853 - Died 1926

Fil RSS des articles de ce mot clé