Tableau de Grev Kafi
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Gaspard à Kaspar
Gaspard
Oh Kaspar ! Vois combien triste est mon âme !
Plié de douleurs vécues du monde aliéné,
qui, rien, n’entend de la nécessité d’aimer,
vois la misère pleurant en ma flamme.
Blême comme à nul autre autour pareil,
je vis la souffrance des dieux affligés,
portant avec eux le doux désir d’unir la déité
qu’hommes sans conscience flagelle.
Vois combien couché, je suis ; à terre embrassée,
qu’en ma coupe lumineuse, prie mon esprit ;
et que sans relâche, je fais du Christ meurtri
mon chemin pour celui des hommes angoissés.
Vois cette souffrance en moi partagée
que lance et épines saignent sur mes ailes !
Ruisselante de ses ombres et de ses lumières,
vois ma blessure qui n’a pas de mots édifiés.
Regarde mes jours portés de lourd chagrin
à cette humanité qui n’ose se porter et se cristallise
quand allongé devant l’autel de notre église,
je vais l’âme courbée de tant de calvaire en son écrin.
Pleuré-je d’amères larmes vécues en ma vie,
offerte en sacrifice pour la terre et son Graal,
chaque jour que divinité donne de l’avenir,
vois ces plaies moissonnées en moi liturgie.
Kaspar
Viens sur ma tombe et je te montrerai
la fortune de ton âme si chèrement reconnue.
Trouve âme pour ce chemin, soit-elle menue,
mais en l’esprit portée, et viens, je te baptiserai.
Viens, porté de foi qui point ne meurt
dès lors qu’animée en tes jours, tu la témoignes,
Viens avec Christ en toi vécu et sa manne,
et je t’offrirai la vue de sa demeure.
En les nuits amour depuis l’origine de la nuit ultime,
viens porté de sagesse en priant tous tes pas,
et tu vivras mon cœur en le tien en ce combat,
car blessé, tu vivras ma présence qui t’anime.
Gaspard
Je suis venue ; tu es là, ton cœur uni au mien ;
tu marques l’empreinte du saut au sceau.
Sur mon front, tu écris les vœux nuptiaux
qui nous font un, rosicrucien.
……
…….

Tableau de Grev Kafi
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Par une nuit de décembre au gel blanc
j’ai rencontré l’Amour flamboyant.
Ciel portait en ses entrailles une étoile,
perçant l’azur sombre que l’entour en son voile
portait brillante, Ô rayons sublimes ! mon âme.
Brillait-elle de mille feux et de cents flammes,
que l’Empyrée vit la robe de l’aube dans la nuit,
baignant sa Nature, les monts et l’infini.
Faut-il avoir froid pour rencontrer l’astre
ici venu dans le gel de l’hiver qui tout dévaste ?
Tant d’Amour perça l’azur que les monts prièrent,
se prosternant vers la clarté de l’univers.
Je la vis Elle, la splendide, la Mère en Son soleil
en Sa robe stellaire lapis-lazuli épousée de vermeil,
que l’éclat de la nuit achevée offrait au nombre,
dans Ses mains, attendait une colombe.
Aucun oiseau ne se montra dans la nuit
pourtant chantant l’aurore à minuit.
Les roses gelées s’inclinèrent devant sa Face.
Les cristaux de neige brillaient dans l’espace,
tel en plein jour lors de leur ballet dans l’air.
Un Ministère en ce mystère sanctuaire.
Terre resplendissait ; le froid brisa son heure
offrant aux arbres la vertu de la chaleur.
Élue dans la fragilité de l’âme imparfaite,
parcourant le chemin ardu de Sa voie en Son Être,
silencieux était le monde de tant de recueillement
qu’inclinée je vécus le chant de l’aurore m’aimant.
Le son de la Vie se mit à sourdre la foi,
ruisselant en mon esprit de larmes de joie.
Tant de volonté portée à notre secours
laissant l’univers orphelin de Son séjour.
L’Amour devenu signature de Son écriture
engendrait nos pas en Sa future sépulture.
Et, Vierge de toutes les virginités
en sa propre Trinité partagée de dignité,
je vis les cieux s’animer de la grâce de son trône
portant le sceptre de l’Amour, de sa rose l’arôme,
que déjà elle offrit à Michaël le filet de l’épée
pour le Fils de l’Homme en Son sein porté.

En mon Oint j’habite et demeure ;
j’y ai établi ma maison depuis Gethsémani ;
depuis Golgotha, je suis avec Lui en chemin,
au pied de Sa croix saisie par tant d’Amour.
Dans la joie d’être avec lui, Le suivre,
je souffre avec et pour Lui, re-née pour l’éternité,
bienheureuse dans Son Calvaire qui me plie,
et fais de mes jours Son sentier.
Avec sa Mère, notre Mère,
je fais logis et m’abreuve de ses pleurs,
quand Elle sourit, quand Elle me bénit,
éclairant de Sa lumière la vie en l’Offrande.
Doux berceau que sont Ses mains tenant le glaive
quand Il le montre au Monde sur mon front,
quand mes yeux s’attristent des impiétés
qu’Il regarde d’Amour nourri.
Prions, bénissons, aimons, jour et nuit,
l’Oint venu éclairer de tant de grâces
la prospérité de la foi en Lui déposée
transformant les ténèbres en Sa Lumière.
En Lui, je suis Son Nom devenu,
par la joie de Sa Vue, toute chaleur,
toute clarté, chemin unique dans le labeur
que Connaissance en Sa lampe flamboie.

Le Christ dans la gloire, artiste Kharlamov Peinture du plafond de la cathédrale de la résurrection du Christ à St Petersburg La Russie, St Petersburg 28 juillet 2016
Photo issue du site : https://www.pouvoirdespierres.com/les-elixirs-en-lithotherapie/
Il n'y a que le règne animal quand l'un de ses membres attaque un autre de ses membres qui ne déclenche pas une guerre contre une autre race animale : un chat contre un chien, un tigre contre une antilope.
Est-ce que de surcroît une âme animale, celle des oiseaux ou toutes autres par exemple, attaquent l'homme quand l'homme a tué un de ses membres ? Non.
Nous pouvons aussi penser ce fait pour les autres règnes de la terre : végétal et minéral.
Est-ce qu'une rose attaque une anémone voisine de ses racines parce qu'elle habite et peuple le même sol ? Non. Est-ce que le blé attaque l'orge et le tilleul, le chêne ? Non.
Est-ce qu'un rubis attaque une émeraude, ou un schiste une roche volcanique voisine ? Non.
Est-ce que la nuit attaque le jour et la lune le soleil ? Non.
Seul l'homme fait cela. L'homme déteste un de ses semblables pour ce qu'il est de culture, de pensée, d'identité différentes et il déclenche une guerre contre le monde - un pays contre un autre pays -
Le règne de la Nature est une sagesse en soi que l'homme doit contempler pour enfin comprendre ce qu'il est au monde : une absolue nécéssité d'être la Liberté d'aimer sans combattre la différence.
L'homme n'est pas fécondé de conscience tant qu'il n'observe pas la Nature en ses règnes.
BLJ


On m'a demandé de haïr les Russes, je n'ai pas pu.
On m'a demandé de haïr les Ukrainiens, je n'ai pas pu.
On m'a demandé de haïr les Arabes, je n'ai pas pu.
On m'a demandé de haïr les gens de peau noire, je n'ai pas pu.
On m'a demandé de haïr toutes les différences, je n'ai pas pu.
On m'a demandé d'être identique à chacun sans choix personnel, je n'ai pas pu.
J'ai répondu : Pourquoi me demandez-vous cela ?
Je ne vois que des Frères et des Soeurs en l'Humanité.
Je suis.
Le mal en l'autre me fait mal, me heurte, me blesse, me cloue, me flagelle, me transperce, car nul n'est conçu pour le mal.
Parce que je n'ai pas pu, on m'a haïe, chacun en ses préférences et appartenances. Je les ai bénis même lorsque pleurant.
Et à ceux que j'ai dérangé, indisposé, agacé, j'ai dit au-revoir en les aimant de toute mon âme. Car ils n'ont pas vu que leurs mots, leurs regards, leurs pensées, étaient de la haine espérant l'Amour, Substance de toutes les substances, remettant ainsi à Demain leur haine dans les mains de l'Amour parce que l'Amour habite chacun, parce qu'il n'y a pas de haine qui ne devienne Amour le Jour qui suit.
BLJ

Gratitude infinie.
L'Homme au casque d'or - Rembrandt
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