Béatrice Lukomski-Joly


Ma page Facebook Ma page Facebook

Règne animal, végétal, minéral et règne humain

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Photo issue du site : https://www.pouvoirdespierres.com/les-elixirs-en-lithotherapie/

Il n'y a que le règne animal quand l'un de ses membres attaque un autre de ses membres qui ne déclenche pas une guerre contre une autre race animale : un chat contre un chien, un tigre contre une antilope.

Est-ce que de surcroît  une âme animale, celle des oiseaux ou toutes autres par exemple, attaquent  l'homme quand l'homme a tué un de ses membres ? Non.

Nous pouvons aussi penser ce fait pour les autres règnes de la terre : végétal et minéral.

Est-ce qu'une rose attaque une anémone voisine de ses racines parce qu'elle  habite et peuple le même sol ? Non. Est-ce que le blé attaque l'orge et le tilleul, le chêne ? Non.

Est-ce qu'un rubis attaque une émeraude, ou un schiste une roche volcanique voisine ? Non.

Est-ce que la nuit attaque le jour et la lune le soleil ? Non.

Seul l'homme fait cela. L'homme déteste un de ses semblables pour ce qu'il est de culture, de pensée, d'identité différentes et il déclenche une guerre contre le monde - un pays contre un autre pays -

Le règne de la Nature est une sagesse en soi que l'homme doit contempler pour enfin comprendre ce qu'il est au monde : une absolue nécéssité d'être la Liberté d'aimer sans combattre la différence.

L'homme n'est pas fécondé de conscience tant qu'il n'observe pas la Nature en ses règnes.

BLJ

 

La montagne

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

PHOTO DE ROBERTO BERTERO

 http://www.robertobertero.com/

 

Seule,

Comme un saule,

Face à la montagne majestueuse,

Enneigée, pure et douloureuse,

Je danse.

Je pense.

 

Inlassablement,

Irrésistiblement,

Je cherche à crever les voiles,

De l'imposture à l'orgueil, revêtue d'étoiles.

 

 Acrylique oeuvre personnelle

 

Et les astres mille fois reconquis m'enseignent la nature,

Dure épreuve de la connaissance que je mature.

Infatigable je crève les masques des orgueilleux rois

De l'indifférence, du mal et des désarrois.

 

Où êtes-vous tous allés pour aujourd'hui

Me laisser marcher seule vers ce qui est la vie ?

Croyez-vous que je possède cette force divine

Au point de m'abandonner à ma seule poitrine ?

 

Où êtes-vous tous allés pour m'aimer hors de vos présences,

Loin de nos destinées menacées, avec semence ?

 

Chaque pas me ramène une aventure parfumée

Et encore me rapporte une ombre passée

Que je n'ai pu encore accoucher.

 

Seule, face à notre nature grandiose,

J'entends une mélancolique prose.

 

Chaque vers d'un opéra mille fois adoré,

Réclamé, vénéré,

Résonne en mon esprit.

Mais que veut l'Esprit ?

 

 Pastel sec oeuvre personnelle

 

Nature immaculée sommeillant au dessus de la vie négativée,

De la conscience inversée au théâtre de l'humanité,

Freinez les assauts des forces du mal

Que mon âme endure pour tout le mal vu ! J'ai si mal !

 

Ô Anges, Archanges, Archaïs

Séraphins, Chérubins, Exusiaïs,

Dominations, Vertus, Trônes

Je suis là à vous implorer alors que le ciel tonne.

 

 Acrylique oeuvre personnelle

 

Quand le soir m'enveloppe de ses lumières

Je nais à la clarté des sphères célestes, légères sont mes paupières.

Je deviens la scène primitive du geste cosmique.

Des destinées menaçantes, je vois l'animique.

 

 Âmes du monde qui avez, lancinantes,

Mis votre confiance en l'humanité immanente,

Crié la sagesse des dieux immortels

Orphée, Hermès, Aristote, éternels,

A vos souvenirs d'initiation

Je pénètre en vos temples d'adoration.

 

Pastel sec aquaréllé Oeuvre personnelle

 

La grande Isis dans ce demi sommeil soulève son voile

Et je découvre un vermeil qui n'a d'égal que la grande toile.

Hermès invite ma présence en ces hauts lieux de mystère

Tout à la fois purifie mes carences aux Dieux austères.

 

Sous l'immense azur qui m'appelle

J'entends les anges déplier leurs ailes.

Je vois derrière l'alpage l'étendue d'autres cieux

Plus célestes et encore à moi opaques

Qui m'invitent à ma propre Pâques.

 

POÈME PARU DANS MON PREMIER LIVRE PUBLIE EN 1984 " ÂMES AMÈRES"

 

Pastel sec oeuvre personnelle

 

Roi ou président

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Entre la peste ou le choléra, un président ou un roi, il vaut mieux un roi car le choix entre ces deux maladies est absent, et qu’avoir l’obligation de choisir sa mort est la plus grande plaie infligée à chacun des hommes. Ces deux maladies inévitables sont chacune un cancer se terminant par la mort inévitable de l’homme.

Dans les deux cas, peste et choléra, la démocratie n’existe pas puisqu’elle s’achève par le néant. Elle est un leurre dans la mesure ou en dehors de l'instant de l’élection, le peuple – demos - ne participe pas aux décisions politiques – kratein -.  Il vaut donc mieux un roi dans l'absence de participation aux décisions unilatérales, car le leurre n'existe pas.

Le seul et unique roi qui fut démocrate fut Louis IX.

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mocratie

 

Paroles d'ange " Entendez ! "

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Tableau de Vincent van Gogh "ange"

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_van_Gogh

 

« Écoute bruire le souffle de mes vents !

Au gré de tes pas, raconte le temps

Qu'il a fallu au temps pour s'apprivoiser en homme.

Raconte le temps qu'il a fallu pour aimer ce que terre offre,

Dans sa chair de nature nous observe,

Dans le tintement de l'air, nous fait verve.

 

Écoute frémir l'herbe tendre quand ta peau caresse sa verdure !

Entends la terre se nommer dans son désir !

Ne se crée-t-il pas un amour tacite entre nous quand au jour,

Tu m'ignores, impudique en tes élans,

Et que je t'entends, malgré tout, m'implorer ?

Écoute les branches se froisser au vent !

Entends vibrer le bois au rythme des saisons !

Chaleur fait-il, qu'il se rétracte !

Froid fait-il, aimé de la pluie, il se dilate !

 

Homme ! c'est de cette vie que tu es tissé ! 

La pluie te frappe, tu gémis !

Homme ! tissé d'émotions, l'inertie t'a figé !

 

Semblable à la nature parce que né d'elle,

Tu vis d'égales ondées !

Pourquoi avoir cherché réponse, là, où tu pouvais regarder le monde ;

Là, où je me savais prompt à t'aider ?

Encore fallait-il que l'homme m'écoute et qu'il plie !


Jamais, je ne te châtierai, car de ce pouvoir, je n'ai aucune gloire !

ll te suffit de croire que j’œuvre en gardien

Pour t'assurer apaisement dans ce dédale des jours apeurés.

 

Écoute ! Plus encore ! Entends !

 

Entends la vie se nommer en ce qu'elle crée chaque décennie !

Ta terre, qui est aussi la mienne, te sera recueillement

Quant à l'heure des malfrats, guerres et massacres

Flamberont, sales !

Ta terre te recevra comme une opale.

Tu n'auras qu'à demander ma présence pour me voir.

Je serai ta certitude en ces jours de douleur qui adviennent.

 

Il ne faudra pas montrer sa peur,

Aller tête droite, le regard droit devant soi, le pas franc,

Il te faudra avoir des couvertures ;

Eteindre le feu qui embrasera les vêtements,

Se réchauffer, le corps et l'âme.

Entends !

 

Quand les chevaux blancs s’aileront

Et que les licornes vaillantes jailliront de ce ciel balafré par les blasphèmes,

Accroche-toi à mes ailes,

Car il vaudra mieux en ce troisième millénaire, être l'ami des anges

Que le gardien du mal que vous aurez honoré de bien d'étranges façons !

 

 

Crieras-tu aux tristes païens, devenus en nos temps, athées,

Le désespoir de nos faces, que d'autres s'arracheront nos ailes.

Dans la prière, qu'ils ont omise depuis tant d'années, ils s'affaisseront !

Nous serons là pour redorer les frêles incertitudes à qui voudra bien écouter,

Mais, redorer leur dorure ne durera qu'un temps,

Aux âmes fragiles, qui, point ne pensent à nous !

 

peinture Giotto di Bondonne

 

Entendez !

Ce sera chacun pour soi et en ces temps glauques.

Tu béniras ma divinité parce que tu m'es fidèle !

 

Ceux qui auront essayé de déjouer ton destin,

Connaîtront, à me louer, les même turpitudes en leur âme,

et le monde les aimera, ces infâmes, parce qu'ils seront pitoyables ! 

 

Pitié, je leur montrerai sans mesure !

Ils recevront ce qu'ils ont mérité, les douleurs achevées !

 

Là, où tu te seras reconnu enfant du monde, percera un faisceau blanc,

Grand glaive de justice qui protégera ton devenir en ma propre vie terrestre,

Car, qui, des hommes, sait que les anges habitent, invisibles, la terre ?

Tu seras le témoin des souffrances ensevelies

Parce que tu nous auras beaucoup aimés.

Bercé, adoré, je t’accueillerai, poète ! Mon ami !

 

 

Entendez !

 

Là, où tu verras des fleurs, mets-toi à genoux

Et cueille les belles dans ma foi !

Fanées, elles chanteront reconnaissantes !

 

Je t'aimerai sans complaisance,

Car il ne leur appartient pas de pousser, de fleurir joliment,

Pour ensuite se flétrir.

 

 

Entendez !

 

Là, où tu verras un arbre brisé,

Prends la peine de ramasser le bois et empile-le !

Il te chauffera quand l'énergie de l'homme reconnaîtra sa faiblesse.

Mais, il sera trop tard !

Ils auront froid.

Va chercher le bois en forêt !

 

Hâte-toi !

 

J'ai, pour toi, fait des réserves.

La vie réside dans ce que terre germe et croît.

Ce qu'un jour, vous avez maîtrisé,

Vous le perdrez par abus de traîtrise !

 

peinture Louis Janmot

 

Entendez !

Quand les sources s'épuiseront, maltraitées,

Prends le temps de recueillir les rares pluies d'été !

Abreuvées de soleil, elles te donneront vitalité.

Parfumées de ciel, elles apaiseront les douleurs de tes labeurs forcenés.

Ceux qui n'auront pas usé du labeur,

Ne connaîtront ni la soif éteinte, ni les plaies réparées

Quand bien même, ils les auront bues !

 

Entendez !

 

Là, où tu découvriras les océans,

Les hommes te diront de leurs traits ravagés,

Que ce sont leurs larmes qui ont creusé ce tombeau,

Tu n'en croiras rien, ma bien-aimée !

Les hommes n'ont pas créé leur terre !

Nous la leur avons offerte,

Et qu'ont-ils fait de notre présent ?

Un mensonge !

Tu nageras, sans rébellion, entre rochers et lames,

Conscient du danger que j'interposerai !

 

Entends !

 

Quand tu verras la lumière solaire

S'éteindre aux voiles posés par les dieux solitaires,

Des voiles et des averses qui dureront trois jours,

Découvre alors ta nudité, et va libre à toutes les nuitée qui adviendront,

Qui orneront ton front, grande main...

 

Entends !

 

Parfois, sentiras-tu l'impression de mon abandon

Qu'à ta tête lourde, tu croiras entendre le son des angoisses,

Mais point ne te frappera car tu auras su .

 

Entends ! Dis ce que je t'ai dit !

Qu'importe que les rires s'agitent !

Votre civilisation se meurt.

 

Nous l'éteindrons avec fracas,

Car de toutes les civilisations,

La votre fut la plus meurtrière en actes comme en pensées !

 

Va ! Je te protège .

 

Les hommes, déjà, se haïssent ;

Ils en sont contents.

Le feu et l'eau ont éteint vos passés,

La haine consumée fermera vos yeux.

 

Entendez !

 

Et... de mon épée, je fouillerai la terre,

De mes yeux perçants, je vois déjà vos avenirs.

Ne perdez pas de temps !

 

Aimez ! »

 

Extrait de la pièce " Le Génie", écrite en décembre 1984 , paru en 1991 aux éditions Gabriel Lardant à Hauteville Lompnes - Ain- Bugey

 

 

Ècrit l'hiver 1984/85,  paru en 1990

 sur l'Adagio du concerto n° 23 de Wolfgang Amadeus Mozart

Les sauts dans la nature

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Le printemps est la saison idéale pour observer les sauts dans la nature. Chaque observation en celle-ci témoigne de la religiosité de la vie, car la naissance de la religion du coeur est précisément dans cet éclat magnifique à voir.

Oui, c'est un sentiment religieux que de reconnaître que chacun de ses sauts est un émerveillement, une communion en son oeuvre.

BL

Fil RSS des articles de ce mot clé