Béatrice Lukomski-Joly


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C'est un Ange

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

C’est un renouveau.

Un Ange.

Un Ange vêtu de roses

dans la lumière.

 

C’est un Ange.

C’est un cygne.

Encore un roi,

adorant, agenouillé.

 

C’est un ciel d’or

revêtant ses épaules,

de l’aube

à l’ouest.

 

Disparaît la nuit

lors le crépuscule

pour son Orient

à midi.

 

C’est un Ange,

Ange sublime,

accueillant dans l’Aether

le saint Graal.

 

Peintre ?

 

Le jardin et les farfadets

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

C’est un jardin

ruisselant de pluie

triste et chagrin

sous la pluie.

 

Triste car

il n’a pas de visites,

pas d’enfants

jouant dans le jardin.

 

Chagrin car

il attend des rires,

des chants

des chants et des rires.

 

C’est un jardin

sans soleil

sans chaleur

sans roses.

 

Printemps est venu

lissant sa pelouse,

mousses sont venues

sans partages.

 

C’est un jardin

espérant ses fleurs

que pluie noie

d’épaisses larmes.

 

Ange vient

dans le jardin rêve,

soulevant une feuille,

pleurant avec la pluie.

 

L’avez-vous vu

l’Ange sous la pluie

l’arrosoir abandonné

pour sa rose en bouton ?

 

C’est un jardin

mouillé de larmes

quand ses farfadets désertent,

laissant le vide semer ses pleurs.

 

 

Photos issues du site Pinterest

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Les Anges et les grands oiseaux blancs

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

art Waldorf

 

J'aime écouter la lente chute du soir,

Et naître avec lui sous de légères ombelles,

Parfumer son  lit vert du bois de ses branches,

Danser une valse, avant de rêver la nuit blanche.

Quand étoiles scintillantes vivent éternelles,

J'épouse les anges dans le levant du soir.

 
Les anges ont chaud dans les ailes des oiseaux,

Et leurs plumes or, et leurs longs voiles, sont doux,

Quand anges blancs fêtent les fleurs, et les roseaux.

 
À l'heure vespérale des mots endormis,

Encore à l'heure claire des vêpres sans mot,

La création du monde, et ses claires beautés,

Aux heures sans secondes, avec Galatée,

J'aime fleurer le fol parfum qui ne dit mot,

Aux épousées des anges du ciel bleu, leurs amies.

 
Les anges ont chaud dans les ailes des oiseaux,

Et leurs plumes d'or, et leurs longs voiles, sont doux,

Quand anges bleus fêtent les fleurs, et les roseaux.

 
J'aime guetter le doux envol des cygnes nocturnes,

Vivre la caresse du vent, taquiner leurs plumes,

Penser que je pourrais être leur yeux qui passent,

Près de mes rivières bleues que le long soir embrasse.

J'aime les anges blancs que la lumière allume.

Les anges aiment les nuages taciturnes.

 

Les anges passent, car ils éclairent les étoiles.

Les anges ont chaud dans le rameau de l'oiseau blanc,

Quand ils écoutent le chant liturgique du voile.

 

Comme à nul autre pareil

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

 

Souffrir le monde comme à nul autre pareil,

plaindre et pleurer sur sa terre,

sur la souffrance de Demeter,

la voyant gémir son Graal pourtant vermeil.

 

Se réveiller sans avoir de nuit dormi

pourtant sensible, pourtant endormie,

le cœur triste, ensangloté*, ma Mie,

te dirai-je mon âme lourde, bel Ami ?

 

Figée dans la laideur des âmes,

leur immobilité éprise de dureté,

que vous dire mes célestes, mes déités,

de ce chagrin épousant le sort des hommes ?

 

Blessée comme à nul autre pareil,

de voir tant d’êtres souffrir leurs vies,

la pensée ensevelie par l’inertie

que regarde chaque jour la Lumière.

 

Se lever la nuit, de jour, pour braver et résister,

prenant du sommeil la parole de l’Ange

enseignant nos tombes et leurs louanges,

quand souffrir le monde est une vertu donnée.

 

Oh solitude !

Ô solitude ! 

Comme à nul autre pareil ;

comme à nul autre pareil !

 

* Mot licence poétique, de sanglot

Le chemin des roses

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photo issue du site

 https://blogs.futura-sciences.com/feldmann/tag/antares/

 

Au fort des murailles ensevelies

par presque mille printemps jolis,

j'ai vu tant de mousses d’ombrage

verdir les années sans dommage,

qu'au sermon pris telle l'offrande,

j'ai dessiné le temps qui transcende,

et de sa mine de graphite aiguisée,

aux écrits des Sages, ma vie, j’ai voué.


Des rides du pré jauni, avec Perceval,

lors des sécheresses estivales,

j'ai reconnu la branche vivante en Antarès,

sur la sève de l'arbre en détresse.


Combien de siècles faudra-t-il au végétal

pour élaguer une brindille pâle,

et aux hommes d'orgueil sans mesure

voir croître leur liesse dans l’azur ?


La pluie ravinait les flancs des collines,

ternis de traîtrise et de vermine,

quand sous le nuage parfumé de rose,

je vis se lever le voile des Atlantes.


Je vis trois soleils s’unir et tomber,

message aux hommes desséchés,

dans le vaste océan des ténèbres,

aux âmes terrifiées de leur lèpre.


Des flots montants, tout dévastant,

je demandai aux âmes sensibles s’élevant

de me suivre en ciel, et nous sommes envolées

pour une belle terre fraternelle levée,

que l'espace offrit à nos sagesses,

avant la source conduisant vers Hermès ;

le doux rayon couronna nos destins,

bien avant l'heure éternelle en ce noble matin.


Quand l'heure sombre s'acheva, vint la vertu,

un ange apparut tout de blanc vêtu ;

aux marches du temple solaire, feu le chaos ;

montra la clarté revenue sur les eaux,

monta avec moi le grand escalier blanc

tout de marbre céleste revêtu vers le Goéland ;

quand parvenus à son faîte dans les nuages,

il me dit de regarder l'en bas et l'en haut sans âge.


De l'en bas, je vis un gouffre de feu et de sang

fourvoyé de douleurs au serpent ;

de l'en haut, je vis une ville de lumière

étincelante d’aurores irisées en prières.


Sur un mont sans âge, brillant tel le levant,

Il était là à montrer les arpents en sa voie

que ma foi devait franchir de clarté et de joie,

et des portes franchies, être le servant.

 


 

Au chemin des roses sous l'embellie des lys

des jasmins parfumés et des corbeilles d’Adonis

j’entendis sa voix grave et douce me dire

accompagné de ciel sur sa lyre :


"Quand tu auras franchi la vallée de la peur,

va libre vers le Temple, Il t'attend à cette heure.

C'est un combat d'initié contre le venin !

Ne t’arrête pas en chemin. Vois Odin ! »

Tu souffriras tout ce que esprit endure

en franchissant cet effroi en sa Nature."


Je sus qu'entre l'initié antique qui n’est plus,

aux Atlantes dévoyés et ceux sauvés du reflux,

un mystère avait fait son entrée en lettres célestes

pour le baptême du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est.


Aux roses tant chéries parmi les épines à élire,

que ma Perse soignait les plaies d’avenir,

aux ronces rouges et au serpent sous les pieds,

j'ai vu le Graal de mille embrasés sur le sentier.


Alors que les roses dans le déluge fleurissaient,

j'ai vu la Lilith sur le cep que la vigne repoussait

près du voile à Saïs que nul ne doit voir avant l'aube,

et au levant, je me suis éveillée, baignée de psaumes.

 

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