J'aime Juillet les beaux soirs d'été,
et son manteau de blés dorés,
quand, cajolé de soleil ambré,
la lumière devient pureté.
J’aime la clarté dans le blé,
frémissant de joie dans l’aether,
quand paraît l’ange ailé
sculptant le pain des Mystères.
Le grain danse d’envol familier
sur le front de l’air brûlant,
quand les blés épousent l’été
et des roses, l'harmonie des chants.
Le coquelicot d’un rouge sang
froisse ses pétales de soie
et l’épi merveilleux s’incline,
quand le blé adore la lumière.
Y a-t-il plus douce sagesse
célébrant dans ses champs sa messe
quand la sève de cette Déesse
nous nourrit d’amour céleste.
Pendant que le blé danse dans l’astral,
prenant du vent la grâce des Sylphes,
le chant du merle s’allie au cristal
que l’or du blé guide admiratif.
L’aube bleue, l’aurore, nous consolent ;
ses crépuscules révèlent l’été,
tel un psaume riche de symboles
que la vie bénit en ses prés.
Juillet célèbre ses couleurs or,
pendant que juin lui murmure encor'
le feu de Jean pour ses verges d'or,
et Terre regarde ses gerbes d'or.
Photos issues du site Pixabay - images libres de droits -
https://pixabay.com/fr/photos/bl%C3%A9-%C3%A9pi-de-bl%C3%A9-oreille-champ-de-bl%C3%A9-2713927/
Avant, lorsque j'affirmais mon Amour pour R Wagner et sa musique, ses opéras, son "Parsifal," ; affirmais que je n'écrivais principalement que sur les opéras de R Wagner ; que je me nourrissais de cette musique ; que je me déplaçais pour chaque "Parsifal" ou "tétralogie" joués pour entendre une acoustique sans failles ; "on" me répondait par toutes sortes de pensées contraires… que j'aurais la gentillesse de ne pas traduire ou dire.
Pour résumer : " Parsifal", oui, mais ! sans la musique de Wagner"...
Sans la musique de R Wagner ? Sont-ils certains ? Car c'est la musique qui rend compréhensible "Parsifal" et non le contraire. Le livret et la mise en scène ne sont présents que pour le profane, car la musique à elle-seule se suffit pour comprendre "Parsifal" dès lors que le musicien, ici, R Wagner, a donné l'indication de sa musique.
Aujourd'hui, parce que l'opéra "Parsifal" est joué à Dornach, tous les anthroposophes, soudainement, aiment l'opéra "Parsifal". Et avant ? Avant, c'était, je redis : " Parsifal, oui, mais ! Sans la musique de R Wagner ! Quelle horreur !" Chacun s'y reconnaitra dans son for intérieur avec Vérité.
Et les autres opéras ? les symphonies, les lieder ? Tous du même Esprit, dans le même mouvement et la même dynamique d'évolution vers le Soi-Esprit - Manas - ? Faut-il les reléguer au néant parce que la musique de R Wagner n'est pas comprise par l'ensemble des spiritualistes pourtant portés de connaissances ?
Que l'on m'explique ce que je n'ose dire !
"Parsifal" comme l'antidote d'une vaccination à l'empreinte d'un Judas, maladie désavouée, reniée dans l'Esprit par les hommes eux-mêmes qui le font.
S'il y a quelque chose de puissant à comprendre. Et, il y a.
Il faut un premier pas.
Photo personnelle " rose d'Ispahan"
Je viens d'un pays duquel je suis un depuis toujours ;
Y coule du miel répandu sur mes cheveux jais du jour.
De l'ambre est versée avec l'huile de jasmin en pluie,
Arrosée de rose d'Ispahan pour que jamais je n'oublie.
Le matin y est une fleur que les destins célèbrent,
Et la parure de ses aurores est une sagesse solaire
Que mon émoi aime de toutes nuits dédiées d'épreuves
à ses pétales fleuris qu’Éden donne à mes fleuves.
Je viens d'un pays qui n'a que l'ineffable pour Père
Et à sa vue, je m'incline, l'esprit léger comme l'air
Quand souffle m'adore sculptée d'éternité et de murrhe.
Jasmin, rose et oranger sont de son jardin bleu azur.
Lac de Tibériade photo issue du site https://www.infochretienne.com/articles/israel-le-lac-de-tiberiade-deborde-et-inonde-le-site-archeologique-de-el-araj/
Enfant des beautés qui sont d'une même face,
Je suis l'aurore du chemin choisi pour toute grâce,
Que palmes dessinent de ses saveurs d'argan
Quand l'olive et son huile sont mes onguents.
Pierre roule ; ciel s'ouvre ; ruisseaux me soignent,
Et sources révèlent mon pays dans l'oliveraie sans fagnes
Que les jasmins adorent du levant flamboyant dans l'air,
Que Zoroastre donne de levain sage à mes pairs.
S'il n'est qu'un pays ruisselant d'or, son firmament,
Que mon rayon aime de son flamboiement,
Il est l'unique et la vérité que tous connaissent de gnose,
Car son parfum de nard est plus fort que d'Ispahan, sa rose.
Jardin des oliviers
https://www.churchofjesuschrist.org/inspiration/a-key-part-of-the-saviors-atonement-happened-here?lang=fra
Lorsque roses, muscade et myrrhe s'envolent
Du pays duquel je suis un depuis toujours, et survole,
C'est du miel versé dans mes mains que je suis l'appui,
La reconnaissance de l'offrande sublime à la vie.
dédié à mon ami Novalis,
CRC
de Jean-Christophoros de Lebenkreutz
Khrīstós/Χρῑστός”
Illustration " Maternité IV " de Chantal Parise, peintre lyonnais,
http://www.chantalparise.com/
Il était une fois...
Une onde silencieuse qui changea le cours du temps ;
Une onde légère, abreuvant d'amour, longtemps,
La pensée transie d'une errance folle de roi.
Il était une fois...
Une nuit imaginative, idéelle, magique,
Une nuit pleine d'espoir où la tragique ride
S'enveloppe de transparence moite, parfois.
L'âme, mille fois endeuillée, déchire ses nuages,
Parure d'un ciel crevassé qui, péniblement, déverse son miel,
Dans l'espoir d'une reconnaissance imagée.
Il était une fois...
Le toit bleuté aux mille astres de nos cœurs,
Et de nos ententes enfin réanimées à cette heure,
Étendait son immensité aux confins de nos orées d'un hautbois.
Il était une fois...
Nos vies matérielles, vies spirituelles, pour notre voile
Se levant au printemps de mars enneigé d'étoiles,
Que, renaissant dans la forêt, vibre le bois !
L'âme, mille fois endeuillée, scinde enfin son nuage,
Parure d'un ciel gercé qui, péniblement, déverse son miel,
Dans l'espoir d'une reconnaissance imagée.
Il était une fois...
L'invisible espace, théâtre éthéré de l'inanimé se levant,
Du palpable, des visions fugitives du mouvement,
Des vies d'en-bas, d'en-haut, pour nos ornements courtois.
Il était une fois...
Nos gestes incontrôlés, capables d'incroyables maîtrises,
Servant nos doutes que nos ego à peine enfantés, incisent ;
Que nos désirs, si vite enflammés, entraînent de nos voix.
L'âme, mille fois endeuillée, embellit ses nuages,
Parure d'un ciel levé qui, sagement, déverse son miel,
Dans l'espoir d'une reconnaissance brodée.
Il était une fois...
Le vent était ma caresse au pays de l'extase pure,
Et le rêve en l'esprit, si souvent défait, pour nos retrouvailles futures ,
Déployait ses ailes au pays de l'appartenance qui flamboie.
Il était une fois...
Nos destinées, ces vies qui lentement, sourdement,
S'appellent et se respectent, majestueusement ;
Nos vies se sachant liées s'impatientaient de joie.
L'onde silencieuse laissa bruire la brise,
Et chaque brin d'herbe frémissait d'attente claire.
L'aurore semait l'attente de mes nuits solaires,
Au pire des plaintes défaites, à jamais conquises.
La neige tombe !
Et part, enfin, ma tombe !
Elle arrive !
Enfin sur ma rive !
Faire-part de naissance :
« Ah ! Je me réveille à peine ! »
Un ange m'a dit avant la descente
Combien la vie ressemble aux mouvements de la Nature.
Hommes ! ouvrez vos bras !
Ange ! ne ferme pas ta porte !
Je veux vivre, voir, aimer et servir. »
27 Mars 1984
Ange de Giotto di Bondone
https://fr.wikipedia.org/wiki/Giotto_di_Bondone
Oeuvre personnelle, pastel sec BLJ, ( toutes photos non libres de droit )
L'enfant, doublé d'un ange, d'un archange,
Toujours précédait mes pas ; aidait le destin.
Quand neige tombait drue, quand froidure dérange,
L'avez-vous vu m'assurer le chemin d'instinct ?
Quand elle marchait, hardie, l'âme résolue,
Le froid glacé reculait peureux devant ses pas !
Quand vint l'hiver et le gel de la vie absolu,
Elle fut le soleil réchauffant la nuit du trépas.
Nul n'aurait terni cette volonté dans l’abîme
Qui ramassait de ces ténèbres l'hideuse peur
Qu'ont les mères délaissées ; l'autre de la Dîme *
Parti ! Elle, était là, elle, venue d'ailleurs.
Ange habité, ange du secours, ange sévère,
Nul ne croisait son chemin sans être ébloui
Car des destinées menaçantes, elle, solaire,
Chassait l'hiver gelé blanc d'un geste fleuri.
L'avez-vous croisée, cette petite lumière,
Qui n'eut de ses années que le mot qui secourt,
Que la main en offrande, encor' jeune ouvrière,
Fait le thé à la bergamote avec amour ?
La neige revêtant la nature feutrée
Avait un goût de malheur dans l'isolement,
Et, elle, elle ! faisait scintiller mes soirées
Quand chaque flocon déposait son manteau blanc.
Y eut-il plus bel ange pur en cette vie,
Quand les jours sombres, les froides obscurités,
Étalaient leur drap transi, sa cape de survie,
Pour que mes os figés osent guérir fruités !
Soleil et lune s'inclinaient sur son passage,
Elle, revêtue de l'habit d'un ange, brillait.
À tant voir cette valeur, et ce fort courage,
Même l'étoile de Noël vers elle se courbait.
L'avez-vous vue se charger de l'amour utile,
Et de l'amour torrentiel sur les douleurs,
Que vous n'avez rien reçu du labour fertile
Si vous ne l'avez vue rayonner de chaleur.
Quand elle prenait un flocon bleu dans sa paume,
Quand elle dessinait une fleur au coucher,
C'était ses yeux neige consacrés comme un baume,
Une rose sauvée de l'auvent fracassé.
- Maman, tu me portes, je te porte, deux, ensemble ;
Chut ! ne dis rien, ne réponds pas ! ne parle pas !
Va balayer la neige et aimer, point ne tremble !
Je veille ; les petits vont bien ; c'est bientôt Pâques.
Quand neige et glace eurent bien meurtri mon église,
Et que vent plia le roseau, que chêne aux regrets
De sa verdure fut malade, fille insoumise,
Lava mes pieds couchés - Ne dis pas ce secret !
Elle, dont la main fleurissait ma coupe d'ambre,
Sertie de tant de joyaux, saphirs et rubis,
Taillait d'une épée de cristal bleu mon décembre,
Qu'avril et printemps purent allaiter la brebis.
Quand bambin arrive, que sagesse est sa marque,
Elle, rien ne lâcha ; pépite d'or brillait.
Sophie engendrée babillait tel un monarque,
Dans ses bras ornés de lys, marmot brun jouait.
La nouvelle noce trahie d'un artifice,
C'est elle, dans le sein des pères sans levant,
Remplaçant l'absence, et embellissant l'office,
Qui serra leurs mains vides, forgeant l'acier brûlant.
Avez-vous vu passer l'enfant doublé d'un complice ?
Fille a grandi ; L'ange la ramène mes soirs ;
Neige a fondu ; l'hiver fleurit l'été ses narcisses,
L'ange est parti, l'archange aussi. - Va au pressoir !
Les beaux fruits ont offert leur jus ; la neige est pâle.
L'étincelle guidant mes pas dans le torrent
Est partie briller pour autres anges opales.
L'avez-vous vu briller, Julie, dans mon firmament ?
*la Dîme, nom d'une maison dans le Bugey
Beethoven - Moonlight Sonata
Jorge Donn, Bolero-1982, musique Ravel
𝙉𝙊𝙏𝙍𝙀 𝘿𝘼𝙈𝙀 𝘿𝙀 𝙋𝘼𝙍𝙄𝙎 𝙈𝙐𝙎𝙄𝘾𝘼𝙇
d'après l'oeuvre de Victor Hugo
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