Béatrice Lukomski-Joly


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Alzheimer Poème à deux voix

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Auteur photo inconnu

 

Elle

- Oh ! Toi ! Je t’attendais. Mes heures te promettent.

Nuits sont trop longues.

Matins sont infinis ; il pleut, tes yeux aussi !

 

Qu’ai-je fait pour tant d’iris livides, fillette ?

Ne pleure pas !

J’assèche ma mémoire ; viens ! Me voici !

 

Moi

- Dis mon prénom ; pour toi, il brille au firmament.

Regarde-moi.

Qui suis-je? Ne m’oublie pas, nuitamment ! Maman.

 

Elle

- Vois ma mère sourire ; aidant patiemment.

Entends son chant.

Sa joie est immense. Vois ! Elle m’attend.

 

Moi

- Dans ses bras, elle me prend, dépose un baiser,

Ô Suzanne !

Clamant merci, nous aimant d’Esprit dans son ciel.

 

Elle

- Dis-moi qui tu es. Mon souvenir est inapaisé.

Qui est Éliane ?

Qui es-tu ? Je t’aime, car tu es pareille au miel.

 

Moi

- Prends ma main, viens sur mon épaule, vois le jour.

Vie est céleste,

La destinée s’achève, l’aurore t’étreint.

 

Elle

- Merci d’être. Que suis-je sans ton amour ?

Ô mon soleil !

Ne pleure plus, tu es lumière, toi mon gardien !

 

Testament de Gaspard

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Je suis votre enfant, Ô Anges célestes de mes années,

vous qui recueillez la myrrhe des destinées ;

vous qui recevez le fruit en offrandes altières ;

vous qui nommez ces offrandes, prières,

 

De toutes les ancres angélisées à quelques plumes,

je suis l'engendré, de votre Amour légère brume.

 

Ai-je assez donné à vos cœurs dans vos attentes

que du destin épousé avant ma belle descente,

propulsé par ma mère en un geste divin,

un matin d'un babil angevin, l'air mutin,

vous avez souri de tant d'espérance à ma naissance.

moi, l'épousé à l'alliance de vos vœux d'obédience.

 

Suis-je votre aile blanche au tissage si fin

que des neiges m'ayant un jour choisi dans l'Ain,

pour que de Christian Rose-Croix, je vois la Face ;

vertigineuse descente à la vie, j'ai vu sa grâce.

 

Témoin des Cieux, dans la nature manifestée,

J'ai reconnu votre allégeance à ma volonté

Et de la mienne offerte, j'ai entendu votre chant,

Ce chant relié à mes pas suppliants et trébuchants.

 

Que vos belles statures, ourlées de rayons auréïques

ont ravi la pesanteur dans l'espace des blancs angéliques,

que votre demeure s'embrasa d'or quand de mes mains,

au calice , toujours baignées d'huile de jasmin,

le front et les paumes ointes de la rose sur des éons,

j'ai adoré le voile levé, vous voyant grands et blonds.

 

Aurai-je pensé que, tous, si semblables vous êtes,

d'apparence ailée, aux robes si pures, sans paraître,

gravissant les marches de marbre blanc aux ciel plein,

que j'ai reconnu la source de la Pensée du Judéen,

 

Chatoyante, embellie de paix vers le soleil quitté.

j'ai, avec Vous, adoré le Trône, là, laissé inhabité.

 

Quand vous me montriez le gouffre à franchir,

celui qui rouge de colère argue que je peux lui nuire,

passée la ténébreuse vallée habitée par le feu fardé

des désastres humains, j'ai simplement regardé.

 

Quant aux odes du levant, vous me montriez au réveil

la Jérusalem Céleste aux coupoles de vermeil,

j'ai habité vos ailes pour l'Amour manifesté.

Sept sphères traversées pour que terre accueille le Gibet.

 

Que n'ai-je aimé davantage dans la douleur

quand à votre offrande de la croix vécue ailleurs,

j'ai pris l'hostie en mon corps meurtri des chutes

à votre volonté de me voir vivre de luttes,

 

L'affaissement du dos, manquant de souffle,

dans la plainte qui n'aurait pas du naître et souffre,

j'ai demandé votre regard charitable à mes vies.

m'avez-vous aimé quand, sans pas, affaibli,

j'ai pris le parterre de l'autel pour m'y cacher

sans que quiconque ne décèle ma pensée couchée,

 

j'ai supplier votre indulgence, le visage à terre.

M'avez-vous relevé des sanglots usant le verre

Curieusement inaudibles dans l'invisible,

Épuisé et cependant toujours paisible,

Comme si d'eux naissait le céleste mariage,

Avec tous les courages, vous être cépage !

 

Entre Vous et moi, oui, je vous ai vus gnose.

comme je vous ai aimés, Anges des roses

que vous avez déposées à ma coupe de valeur,

que je croyais si pleine à gémir la douleur !

 

Finalement griffé et giflé de heurts à mes heures,

je n'ai rien souffert comparé à Son Cœur.

 

Je vous dois Gaspard, Kaspar,  et Faust renaît à la vie.

Ai-je vécu chaque jour de ma vie la lie

comme s'il était le dernier afin de mieux vivre

et être à votre volonté le serviteur pour survivre,

qu'encore je vous sais infaillibles dans l'amour,

de Saturne à votre terre en glamour.

 

Ai-je souvent prié pour les hommes de doutes

pour que jamais leur Ange ne connaisse la chute !

Dans l'insupportable inconscience des hommes blêmes,

j'ai aimé les anges des hommes malades d'eux-même,

pour leur donner l'espérance de la lumière fidèle

qui, point, ne se ternit, tellement protégés par vos ailes.

 

Pardonnerez-vous mes grandes faiblesses et ma félicté

quand de l'amour des hommes, j'ai cru cueillir la beauté,

Je n'ai vu que leur misère, ceux qui n'ont rien à offrir,

tellement persuadés qu'ils sont le flambeau des rires,

qu'ils n'ont offert que l'ombre des clartés au seuil des odes

qui n'a de terrible que l'amère ombre qui toujours rôde.

 

Puis-je espérer que feu parti de la terre au Saint Graal,

à mon baiser si pur aux cygnes majestueux, enfin mort Baal,

aux vilains petits canards devenus des rois heureux,

vous amasserez l'or des vies fécondées à la pointe de la lance  ?

qu'à leur douleur, j'ai accompagné la semence.

Qu'à leur sourires, j'ai offert les gestes qui sauvent,

la mort de Siegfried au Dieux chauves !

 

Ô ! Anges, mes époux ! Où que j'aille,

je n'ai su renier nos épousailles !

 

Faut-il de la constance pour être votre épouse

et voir ce que vous voyez du ciel étoilé, jalouse,

pour être à votre Humanité l'alliancé fil

de la foi, de la joie, de l'Amour en le Fils.

 

Faut-il être chaque jour à la forge du manuscrit

pour que de l'airain naisse l'or en l'Esprit !

Je suis votre enfant que vous avez su lever,

de justes mesures grandir ma liberté.

 

Couvert de vos ailes de guidance chaque jour,

ramassant les affres laissées par les vautours

que faiblesse terrasse pour redorer la porte ailée.

 

Que vouliez-vous de moi, moi l'âme voilée,

du voile le plus beau que la Sophia honora,

que chacun vit dans l'invisibilité des auras,

presque terrifié au point de l'attaquer toujours,

Comme si on attaquait un saint voile d'amour !

 

Pardonnerez-vous, à ma demande, les âmes pauvres

ayant châtié votre parure en ma chevelure si pauvre ?

Vous souviendrez-vous des efforts faits vers les astres

jusqu'à l'usure de mes jours, les apparents désastres,

pour vaincre l'orgueil que vous vouliez lié au pilastre.

Et enfin être à l'humilité la châsse des beaux restes ?

Être sur terre votre manifeste !

 

Je suis fatigué, le corps usé, l'âme en partance,

Préparez votre soie au fin voile des repentances

Et que la terre ne pleure pas mon deuil, car j'ai été.

Je veux tout cueillir des roses fleuries et plantées.

 

J'ai vu Zoroastre habillé d'une robe blanche,

coiffé d'un turban, et portant une crosse franche,

suivi de ses prêtres, venant vers moi à l'aube d'un matin,

menant la divine confiance  vers mes pas sans venin.

 

Vous ai-je tous vu et reconnu....

à suivre

L'Amour renouvelé

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Qui n'a pas dans les larmes trouvé l'Amour Cosmique
et dans la joie partagé le doux pain des heures Adamiques,
laissant derrière lui, père, mère, enfants, époux et épouse,
est encore sur le chemin des Heures loin des Douze,
pauvre de l'Amour renouvelé, éclairant et illuminant
toutes secondes dans l'instant de son éternité en l'Adam.

 


 

Noël

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Pastels David Newbatt

https://www.facebook.com/davidjnewbatt/

 

Le cœur embrasé, cependant serein, adorant,

a chanté sa louange lors du minuit venant,

et les chants venus de très haut d’une prière

ont retenti, puis résonné sur toute la terre.

 

Mille flammes dansaient sur chaque âme en joie,

telles des étoiles scintillantes que le cœur voit,

et l’Esprit a clamé Son Don pour deux nouveaux-nés

que Rois et bergers ont vu avant l’heure recréée.

 

La liesse dans les bras, l’Humanité en chemin,

pour ceux qui prient et se lèvent de levain,

pour ceux qui n’entendent pas et sont aimés,

s’est proclamée Roi pour Sa Pâques édifiée.

 

L’encens consume l’ancienne loi, levant l’Amour ;

l’or brillant en Sa nouvelle Nation pour le jour,

et la myrrhe, éclat du parfum qui s’offre,

s‘étale sur le berceau de paille, son étoffe.

 

L’Amour clame Son jour au son d’un hautbois,

la renaissance de Sa création sur une croix,

nappant chacun d’une lumière que la vie voit,

et tout commence sur un sacrifice qui croît.

 

 

D'allégresse

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

L'année s'achève doucement et vous avez été là venant me lire, partageant mes textes, appelant d'autres lecteurs.

Il y eut des jours incroyables. Je me demandais si je ne rêvais pas tant vous étiez nombreux.

Et simultanément, le livre-papier est défunt.

Je vous souhaite un très heureux Noël riche de partages et de foi. Croyez en le meilleur même quand des hommes voudraient faire croire le contraire. La haine et son orgueil à croire que nous sommes meilleurs que d'autres n'est pas un chemin, elle ne l'a jamais été. Elle est un bourbier dans lequel les hommes s'enlisent. Là où il y a de la haine ne peut pas vivre Noël.

Soyez d'allégresse en ces douze nuits saintes qui arrivent.

BLJ

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