C’est un petit homme,
haut comme trois pommes,
peut-être sept Reinettes,
peut-être douze Genets,
il est fils du Fils de l’homme.
Il est vieux depuis si longtemps,
depuis si longtemps, il aime le temps,
celui qu'il écrit à tous les temps,
celui qui l’a créé printemps,
il est si vieux le bel enfant.
Sa voix est douce comme un pétale,
parfumée de santal,
psalmodiant notre récital
quand d’un souvenir oriental,
elle aime le réveil du cristal.
C’est un petit homme vêtu de soleil,
brillant telles trois étoiles vermeilles,
dansant sur son rêve avec l’abeille
prenant des bains de soleil
quand la groseille s’éveille.
Si vous l’avez vu cette petite âme,
adorant dans la nef, Notre Dame,
portant avec joie Son oriflamme,
vous avez vu du monde, la flamme,
et de la flamme, le Fils à dos d’âne.
C’est un enfant en ma maison,
à peine né de neufs lunaisons ;
il aime toutes les saisons
quand naissent les floraisons
et la raison de l’horizon.
Sept ans pour douze chansons,
aussi douces que douze pinsons
chantant au matin à la nuit de jolis sons,
et l’aube est aurore en nos maisons,
quand l’Amour dévoile sa Passion.
Nourrissez-vous de beauté, tous les jours, de poésie tous les jours, la poésie étant la beauté par excellence, et est excellence, préparant la cinquième terre, et vous passerez les périodes sombres malgré ses douleurs, le regard levé vers l'azur étincelant habité de la lumière de Christ, quand bien même, vous serez usé, fatigué, meurtri, ô combien meurtri.
BLJ
Chacun cherche assidûment le bonheur et le confort de vie.
Où trouver ces deux amis parfaits ?
Dans l'amour et nulle part ailleurs.
BLJ
La maitrise de Soi, c'est répondre à l'injure par "Je T'aime". Car le "Je" en soi, nom divin de soi, conscient ou non, ne peut proférer aucune parole détruisant un autre.
Le dire, et mieux, l'écrire, car qui répondrait d'un mauvais sentiment s'il est habité pleinement par son "Je" ?
Le "Je" est la parole du Verbe dans Son "Je T'aime".
BLJ
Adoration
C’est le Monde
tissés d’idées, de divergences,
idées discordantes,
qui n’élèvent pas l’Homme,
mais le détruit.
C’est le monde
qui nous laisse libres,
libres de soi,
libres d’être,
ce que chacun veut,
du mal ou du bien,
ce que chacun espère.
Libre arbitre magistral
ne donnant raison
à personne
ni tort à qui que ce soit
étant le libre arbitre
de chacun.
Le monde va selon des idées.
Les idées luttent entre elles,
créent des guerres,
car une idée n’est pas la vérité
pas même une sagesse.
C’est le monde,
pleurant sur ses hommes,
qui n’ont pas idée de ce qu’ils font,
de ce qu’ils sont,
qui ignorent
ce que veut le Monde,
pourtant marchant
silencieux
avec et parmi les hommes.
Le monde est riche d’intrigues,
témoins de l’histoire,
idées à l’œuvre
déconstruisant le monde
plutôt que de le créer,
Amour, libre et fraternel,
sans qu’aucun homme
ne soit la cible d’un autre.
Amour, libre et fraternel,
non pas égalité, fraternité et liberté,
ces derniers servant les pouvoirs,
tous se suivant semblables
même si différents sont-ils,
sans que l’Amour n’ai été un jour
liberté de penser,
fraternité dans les différences,
égalité entre indigents et riches
dans l’Amour, la fraternité et la liberté de soi.
C’est le monde
se scindant à nouveau en deux,
se fracturant
entre bons et méchants,
entre guerriers et âmes de paix,
entre idées et pensées.
Car la Pensée est du Monde,
l’idée est de la terre,
Saint Michel œuvrant pour la clarté
afin que la lumière brille
de tout son éclat sur le monde,
allouant l’illumination du Verbe
sur tous les hommes
pour l’Homme parfait.
L’Amour.
L’Amour n’est pas une idée,
Il est la Pensée
que tout homme saisit de son cœur
quand celui-ci aime chacun.
Consacré est l’homme
qui témoigne dans l’Amour du Père muet,
sans toute puissance,
laissant chacun choisir ses pas,
regardant où va Son humanité.
Banksy