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Je suis venue petite et nue
l’âme trop grande, absolue,
insaisissable et de vertus,
vous ne m’avez pas reconnu(e).
Par une étoile et un ange,
fort tel le levant en sa louange,
je suis venu(e) humble d’un archange ;
vous n’avez pas vu la vendange.
Paré(e) de soleil par tous les temps,
et de tous temps né(e) d’onguents,
d’Amour j’étais venue témoigner ;
vous ne m’avez pas vue aimer.
Je suis venue vêtue de voiles,
dorés comme mon étoile,
blancs telle la neige céleste,
flottant sur l’ouest et l’est.
Vous n’avez pas fondé la vie
ni l’espérance moins la poésie,
lorsque me frôlant de Zarathoustra
vous ne m’avez pas vu(e) de Boudha dans le cédrat.
La main tendue d’or au matin,
parfumée d’encens pour la myrrhe
soignant le riche et le mendiant,
j’ai adoré - pour vous - les mécréants.

De vos âmes alanguies et faibles,
vous n’avez pas vu l’étoile et le Verbe
servant en moi de compassion le merle
affamé et triste dans l’herbe.
Vous ne m’avez pas vu(e),
ni reconnu(e) ni vu devenu(e),
le parfum de rose et de lys
offert à l’or de mon calice.

Léonard de Vinci
De la coupe amère, vous m’avez étanchée
de misère et de souffrances sous mon figuier,
mère et enfants, amis et voisins, unis,
pour que de vous je Le serve, réunis.
Vous ne m'avez pas reconnu(e).
Petite et nu(e) j'étais venu(e).
Vous ne m'avez pas reconnu(e),
je pars les os consumés aux Nues.
Photo personnelle " rose d'Ispahan" non libre de droit
Je viens d'un pays duquel je suis un depuis toujours ;
Y coule du miel répandu sur mes cheveux jais du jour.
De l'ambre est versée avec l'huile de jasmin en pluie,
Arrosée de rose d'Ispahan pour que jamais je n'oublie.
Le matin y est une fleur que les destins célèbrent,
Et la parure de ses aurores est une sagesse solaire
Que mon émoi aime de toutes nuits dédiées d'épreuves
à ses pétales fleuris qu’Éden donne à mes fleuves.
Je viens d'un pays qui n'a que l'ineffable pour Père
Et à sa vue, je m'incline, l'esprit léger comme l'air
Quand souffle m'adore sculptée d'éternité et de murrhe.
Jasmin, rose et oranger sont de son jardin bleu azur.

Lac de Tibériade
Enfant des beautés qui sont d'une même face,
Je suis l'aurore du chemin choisi pour toute grâce,
Que palmes dessinent de ses saveurs d'argan
Quand l'olive et son huile sont mes onguents.
Pierre roule ; ciel s'ouvre ; ruisseaux me soignent,
Et sources révèlent mon pays dans l'oliveraie sans fagnes
Que les jasmins adorent du levant flamboyant dans l'air,
Que Zoroastre donne de levain sage à mes pairs.
S'il n'est qu'un pays ruisselant d'or, son firmament,
Que mon rayon aime de son flamboiement,
Il est l'unique et la vérité que tous connaissent de gnose,
Car son parfum de nard est plus fort que d'Ispahan, sa rose.

Jardin des oliviers
Lorsque roses, muscade et myrrhe s'envolent
Du pays duquel je suis un depuis toujours, et survole,
C'est du miel versé dans mes mains que je suis l'appui,
La reconnaissance de l'offrande sublime à la vie.
dédié à mon ami Novalis, CRC
de Jean Christophoros de Lebenkreutz