Roses de mon jardin ; photo personnelle
C'est un Petit Prince...
Qui est reparti
Comme il était venu
Laissant l'endroit
Triste et désert
Sans une rose
Grimpant sur un mur !
J'ai cherché le Petit Prince
Au clair de l'aurore;
La porte était ouverte,
Nul n'était besoin de frapper.
L'endroit était beau
L'endroit était bien fleuri
Mais aucune rose sur un mur !
Le monde est venu,
Des rubans verts glissaient
Je me suis pensée rose,
Alors j'ai été piquée
Du plus beau venin
Quand le monde a fui
Voyant le bout de mon nez.
J'ai cherché le Petit Prince,
Qui ignore que je l'aime bien,
J'ai cherché le Petit Prince,
Qui s'était envolé,
Retourné vers son astéroïde
Un autre jour de venin,
M'a-t-on dit.
J'ai vu un renard désespéré;
En ma pensée, il gémissait,
D'avoir perdu de vue l'amitié
À peine apprivoisée
À l'orée des champs de blés
Que l'aurore appelait
Que la couleur des blés pleurait.
J'ai cuit le pain
Le pain de la vie
Sous l’œil averti de l'ouvrier
Qui m'a dit :
« Ici , je fais ce que je veux !
On s'arrange entre nous ! »
Le pain a failli brûler
Et la vie a pleuré.
« Cette terre est à nous
Pour la comprendre
Il faut l'épouser ! »
« Mais moi, je suis d'ici ! »
Répondis-je.
« Non, tu n'es pas d'ici,
Tu es d'un pont que nous ignorons ! »
Je me suis sentie étrangère en ma terre
Que la lumière arrosait de clarté
Et j'ai cessé de chercher le Petit prince
Qui avait tout emporté
Parce que l'amour avait déserté.
L'endroit était beau
Et bien fleuri
Mais aucune rose sur un mur
Sous cette clarté divine !
Je suis repartie
Piquée par les serpents
Rejoindre mon astéroïde,
Un simple petit pont
Sur une rivière qui déroule son ruban.

Photos personnelles non libres de droits
Dédié à ma fille Sophie luttant pour le bien être équin et félin et tous les acteurs luttant contre la souffrance animale, aussi à Odile Jannucci luttant pour le bien être félin.
Conscience est souffrance et souffrance est combat engendré.
Quand, partout, souffre le règne animal,
maltraité, flagellé, assassiné,
c’est nous qui en lui mourrons affamés,
indigent, misérable, corrompu et infernal.
Et, j’ai mal à leurs âmes, ici-bas, ici-haut,
et encore mal à leurs regards malheureux,
davantage encore quand ils me regardent honteux,
demandant conscience à nos cinq sceaux.
À leurs larmes invisibles le plus souvent,
pourtant leurs yeux de chagrin et d’angoisse
qu’ils montrent de tant d’effroi en leur paroisse,
que ne prenons-nous en soi leur vivant ?
Lors de leurs cris et leurs silences qui me tuent
quand anéantis de souffrances par nos actes,
c’est à toutes les douleurs du monde qu’insomniaque
je deviens, triste et accablée, souffrant leur ciguë.
Tel un ouragan d’émotions qu’ils ne savent dire,
affaissés sur leurs membres signant l’horizon,
je vois leur détresse en conscience pour cette prison
tant mon âme est meurtrie en leur empire.
Et, conscience qui n’a pas de vraie conscience
pleure sur le destin de mon frère animal
quand élevée de cœur, je vois l’oiseau virginal,
et ses semblables rampant ou à quatre pattes de confiance.
Quand verrons-nous se lever la fidélité à leur loyauté,
ces sacrifiés s’offrant avec dévotion,
au genre humain sans vergogne, et avec passion,
que la terre reçoit de tant de larmes animales blessées ?
https://www.bernardgaleron.com/

Le mépris est la forme active du début de la haine. Elle le contient et le manipule dans la conscience de ne pas aimer.
Nombreux sont ceux qui méprisent un seul individu en pensant qu'ils aiment autrui. Toujours prendre garde aux déguisements de la parole, des expressions du visage, des non-comportements.
Ne méprise pas celui qui s'est retiré d'une relation toxique ; dans cet unique cas, c'est une protection consciente de soi. Se retirer n'est pas mépriser. C'est se protéger.
Gardez prudence lorsque celui qui méprise dira qu'il s'est protégé, car il aura pris l'habit du mensonge. Les deux ont l'habit du silence. Seul le silence dans une relation qui dure est la forme du mépris.
BLJ
J'ai souvent vu des hommes d'Esprit enseigner moyennant une somme d'argent fixée et incontournable, souvent fort élevée.
Pourquoi ? Est-ce que l'Esprit du Monde a enseigné moyennant le métal ? Non !
Cet état de fait me fait toujours le plus grand mal, c'est une souffrance.
BL
Un après-midi, sans que je ne m’y attende, vint un homme, mort depuis plusieurs années. Il ne vit pas que j’étais là, l’observant, car il ne m'avait pas aimé de son vivant. Un autre vint au-devant de lui. C’était un de ses fils demeuré sur terre. Celui décédé parlait à son fils et le fils n’entendait pas sa parole. Il savait juste qu’il était en face de son père. Faisait-il la sieste, le fils, pour qu'il apparut dans son sommeil à son père ? Assurément. C'est ainsi que je les vis.
Le père tendit un verre à son fils sur lequel était gravé la pyramide du Louvre. Le verre était vide et le père souhaitait que son fils le lui remplisse, non pas d’un breuvage mais d’un sentiment qui lui aurait dit qu’il pensait à lui et qui le savait vivant dans la mort. Mais le fils ne sut pas remplir le verre. Le verre resta vide. Les deux ignoraient que je les regardais car je les regardais en esprit, de ce monde que l’on dit ne pas exister et qui pourtant est bien réel. C’était si triste à voir.
Le père partit triste, emportant avec lui le verre vide que le fils n’avait pas compris qu’il lui fallait le remplir d’une eau vive. Ainsi découvrit-il, le père, d'en-haut, la valeur de son fils ne pouvant établir aucun lien avec lui.
Ainsi pleurent les défunts essayant d'établir un lien d 'amour sans y parvenir. C'est alourdir leur Kamaloka d'une force épuisante.
Cela se passa dans la maison dans laquelle les deux avaient vécu et dont j'étais l'invitée.
Je relatai cette vue de l'Esprit et demandais à la maîtresse de maison la raison possible de la gravure sur le verre que je ne comprenais pas et qui était la seule énigme de ce que j'avais vu. La femme répondit : " Comment, vous ne le savez pas ! Ne vous l'ai-je pas dit ? Le fils travaille dans ce bâtiment."
Voir de tels évènements est d’une grande tristesse.
BL