photo du site : http://www.neobienetre.fr/pleine-lune-27-juillet-2018-eclipse-lunaire-rare-sadresse-a-nos-emotions/
C'est un beau jour pour mourir m'a dit la lune.
C'est un beau jour pour partir, m'a raconté la lune.
C'est une belle nuit fracassée de fragilité m'ont dit les oiseaux,
Les oiseaux et les bourgeons, les oiseaux et les ruisseaux.
Les rochers mauves de l'astre bleu-nuit des roseaux,
M'ont dit que sous la pierre de lune, la fragilité est un berceau.
Les chants des étoiles qui s'éteignent au clair des arbrisseaux
M'ont raconté les vaisseaux qui se cachent sous le boisseau.
C'est un beau jour pour mourir le vendredi qui ensemence.
C'est une belle lune pour manteau des danses qui s'élancent,
M'ont dit la nuit des lunes pleines et rousses des vents gélés,
Et encore les soleils éteints sous le froid de l'hiver inachevé.
C'est un cri sous l'oublié sacrifice m'a dit la lune.
C'est un espoir tranchant sous une lance m'a dit la lune.
Ne viendras-tu pas t'abriter sous la robe de mes lueurs
M'a dit la lune, ce matin, au réveil des gens en pleurs ?
Je t'attends, ma dit le bel astre dans le ciel ;
Je t'attends et te noie de fortes ondées qu'envoie Ariel,
M'a raconté le regard des robes blanches sans pareil ! agonir !
Et au firmament de la Dame bleue, m'ont dit, je caresse ton mourir.
J'ai vu danser mon père dans les étoiles, abrité d'écume ;
J'ai entendu son chant venu des sphères agitées par sa plume.
Il m'a dit d'entendre le chant des lunes qui pleurent
Et d'écouter le beau mourir qui advient à la belle heure.
C'est un beau jour, a-t-il dit, pour la rose et son autel ;
Je t'attends, et tu ne m'entends pas venir de rituels
Qu'à la passion des fruits tu ne cueuilles que les germes,
Et qu'à sa beauté tu envies le bel écrin sans créer le diadème !
C'est un beau jour pour mourir m'a dit la lune.
C'est un beau jour pour partir, m'a raconté la lagune.
C'est une belle nuit fracassée de fragilité m'ont dit les oiseaux,
Les oiseaux et les bourgeons, les oiseaux et les ruisseaux.
Les eaux ruisselantes sous le fracas des colères de l'éclipse
M'ont dit toute l'impuissance de mes voeux à la nuit qui s'éclipse.
La lune m'a dit " Pourquoi pleures-tu le mort qui vit ? "
Et encore " Pourquoi gémis-tu l'absence de l'amour qui ici gît ?"
Ne vois-tu pas qu'il y a homme et Homme ? m'a dit la lune.
Qu'as-tu à pleurer les faux amours qui de toi refusent la fortune ?
N'est-ce pas la nuit des aveux qui se font aujourd'hui torture ?
Et à la torture crée l'infortune aux temps sourds des boutures ?
Mourir de plaintes à la belle coupe déversée de semences
M'a raconté l'astre des nuits aux plaies des âmes d'apparence.
N'est-ce pas là la nuit faite pour le deuil d'abondance ?
C'est une nuit pour mourir d'espoirs sans redondance.
Boiras-tu jusqu'à la lie le vin des baisers sans amour ?
Et préfèreras-tu le pain du mensonge au pain du grain lourd ?
C'est la nuit pour partir dignement, m'a dit la lune et ses brumes.
C'est la nuit des ténèbres avant le beau soleil, m'a dit sa plume.
Les dolmens posés sur les champs m'ont raconté le passé.
Mon père regardait la couleur des souvenirs trépassés.
Vois tes fils au grand malheur ! et ton amant aux grandes faiblesses !
M'a dit la lune, et le Père à mon père désarmé d'anciennes liesses.
C'est un beau jour pour mourir m'a dit la lune.
C'est un beau jour pour partir, m'a raconté la lune.
C'est une belle nuit fracassée de fragilité m'ont dit les oiseaux,
Les oiseaux et les bourgeons, les oiseaux et les ruisseaux.
C'est un beau jour pour espérer, m'a dit la lune.
C'est un beau jour pour caresser le pauvre m'a dit la lune.
C'est une belle nuit d'Amour donnée de certitude m'a dit la lance ;
La lune a offert le soleil et du soleil est né l'oiseau qui danse.

Roses de mon jardin ; photo personnelle
C'est un Petit Prince...
Qui est reparti
Comme il était venu
Laissant l'endroit
Triste et désert
Sans une rose
Grimpant sur un mur !
J'ai cherché le Petit Prince
Au clair de l'aurore;
La porte était ouverte,
Nul n'était besoin de frapper.
L'endroit était beau
L'endroit était bien fleuri
Mais aucune rose sur un mur !
Le monde est venu,
Des rubans verts glissaient
Je me suis pensée rose,
Alors j'ai été piquée
Du plus beau venin
Quand le monde a fui
Voyant le bout de mon nez.
J'ai cherché le Petit Prince,
Qui ignore que je l'aime bien,
J'ai cherché le Petit Prince,
Qui s'était envolé,
Retourné vers son astéroïde
Un autre jour de venin,
M'a-t-on dit.
J'ai vu un renard désespéré;
En ma pensée, il gémissait,
D'avoir perdu de vue l'amitié
À peine apprivoisée
À l'orée des champs de blés
Que l'aurore appelait
Que la couleur des blés pleurait.
J'ai cuit le pain
Le pain de la vie
Sous l’œil averti de l'ouvrier
Qui m'a dit :
« Ici , je fais ce que je veux !
On s'arrange entre nous ! »
Le pain a failli brûler
Et la vie a pleuré.
« Cette terre est à nous
Pour la comprendre
Il faut l'épouser ! »
« Mais moi, je suis d'ici ! »
Répondis-je.
« Non, tu n'es pas d'ici,
Tu es d'un pont que nous ignorons ! »
Je me suis sentie étrangère en ma terre
Que la lumière arrosait de clarté
Et j'ai cessé de chercher le Petit prince
Qui avait tout emporté
Parce que l'amour avait déserté.
L'endroit était beau
Et bien fleuri
Mais aucune rose sur un mur
Sous cette clarté divine !
Je suis repartie
Piquée par les serpents
Rejoindre mon astéroïde,
Un simple petit pont
Sur une rivière qui déroule son ruban.

Photos personnelles non libres de droits
Dédié à ma fille Sophie luttant pour le bien être équin et félin et tous les acteurs luttant contre la souffrance animale, aussi à Odile Jannucci luttant pour le bien être félin.
Conscience est souffrance et souffrance est combat engendré.
Quand, partout, souffre le règne animal,
maltraité, flagellé, assassiné,
c’est nous qui en lui mourrons affamés,
indigent, misérable, corrompu et infernal.
Et, j’ai mal à leurs âmes, ici-bas, ici-haut,
et encore mal à leurs regards malheureux,
davantage encore quand ils me regardent honteux,
demandant conscience à nos cinq sceaux.
À leurs larmes invisibles le plus souvent,
pourtant leurs yeux de chagrin et d’angoisse
qu’ils montrent de tant d’effroi en leur paroisse,
que ne prenons-nous en soi leur vivant ?
Lors de leurs cris et leurs silences qui me tuent
quand anéantis de souffrances par nos actes,
c’est à toutes les douleurs du monde qu’insomniaque
je deviens, triste et accablée, souffrant leur ciguë.
Tel un ouragan d’émotions qu’ils ne savent dire,
affaissés sur leurs membres signant l’horizon,
je vois leur détresse en conscience pour cette prison
tant mon âme est meurtrie en leur empire.
Et, conscience qui n’a pas de vraie conscience
pleure sur le destin de mon frère animal
quand élevée de cœur, je vois l’oiseau virginal,
et ses semblables rampant ou à quatre pattes de confiance.
Quand verrons-nous se lever la fidélité à leur loyauté,
ces sacrifiés s’offrant avec dévotion,
au genre humain sans vergogne, et avec passion,
que la terre reçoit de tant de larmes animales blessées ?
https://www.bernardgaleron.com/

Le mépris est la forme active du début de la haine. Elle le contient et le manipule dans la conscience de ne pas aimer.
Nombreux sont ceux qui méprisent un seul individu en pensant qu'ils aiment autrui. Toujours prendre garde aux déguisements de la parole, des expressions du visage, des non-comportements.
Ne méprise pas celui qui s'est retiré d'une relation toxique ; dans cet unique cas, c'est une protection consciente de soi. Se retirer n'est pas mépriser. C'est se protéger.
Gardez prudence lorsque celui qui méprise dira qu'il s'est protégé, car il aura pris l'habit du mensonge. Les deux ont l'habit du silence. Seul le silence dans une relation qui dure est la forme du mépris.
BLJ
J'ai souvent vu des hommes d'Esprit enseigner moyennant une somme d'argent fixée et incontournable, souvent fort élevée.
Pourquoi ? Est-ce que l'Esprit du Monde a enseigné moyennant le métal ? Non !
Cet état de fait me fait toujours le plus grand mal, c'est une souffrance.
BL