Béatrice Lukomski-Joly


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L'opéra : musique et paroles Parsifal

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Avant, lorsque j'affirmais mon Amour pour R Wagner et sa musique, ses opéras, son "Parsifal," ; affirmais que je n'écrivais principalement que sur les opéras de R Wagner ; que je me nourrissais de cette musique ; que je me déplaçais pour chaque "Parsifal" ou "tétralogie" joués pour entendre une acoustique sans failles ; "on" me répondait par toutes sortes de pensées contraires… que j'aurais la gentillesse de ne pas traduire ou dire.

Pour résumer : " Parsifal", oui, mais ! sans la musique de Wagner"...

Sans la musique de R Wagner ? Sont-ils certains ? Car c'est la musique qui rend compréhensible  "Parsifal" et non le contraire. Le livret et la mise en scène ne sont présents que pour le profane, car la musique à elle-seule se suffit pour  comprendre "Parsifal" dès lors que le musicien, ici, R Wagner, a donné l'indication de sa musique.

Aujourd'hui, parce que l'opéra "Parsifal" est joué à Dornach, tous les anthroposophes, soudainement, aiment l'opéra "Parsifal". Et avant ?  Avant, c'était, je redis : " Parsifal, oui, mais ! Sans la musique de R Wagner ! Quelle horreur !" Chacun s'y reconnaitra dans son for intérieur avec Vérité.

Et les autres opéras ? les symphonies, les lieder ? Tous du même Esprit, dans le même mouvement et la même dynamique d'évolution vers le Soi-Esprit - Manas -  ? Faut-il les reléguer au néant parce que la musique de R Wagner n'est pas comprise par l'ensemble des spiritualistes pourtant portés de connaissances ?

Que l'on m'explique ce que je n'ose dire !

"Parsifal" comme l'antidote d'une vaccination à l'empreinte d'un Judas, maladie désavouée, reniée dans l'Esprit par les hommes eux-mêmes qui le font.

S'il y a quelque chose de puissant à comprendre. Et, il y a.

Il faut un premier pas. 

Je viens d'un pays - vie antérieure -

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Photo personnelle " rose d'Ispahan" 

 

Je viens d'un pays duquel je suis un depuis toujours ;

Y coule du miel répandu sur mes cheveux jais du jour.

De l'ambre est versée avec l'huile de jasmin en pluie,

Arrosée de rose d'Ispahan pour que jamais je n'oublie.

 

Le matin y est une fleur que les destins célèbrent,

Et la parure de ses aurores est une sagesse solaire

Que mon émoi aime de toutes nuits dédiées d'épreuves

à ses pétales fleuris qu’Éden donne à mes fleuves.

 

Je viens d'un pays qui n'a que l'ineffable pour Père

Et à sa vue, je m'incline, l'esprit léger comme l'air

Quand souffle m'adore sculptée d'éternité et de murrhe.

Jasmin, rose et oranger sont de son jardin bleu azur.

 

Lac de Tibériade photo issue du site https://www.infochretienne.com/articles/israel-le-lac-de-tiberiade-deborde-et-inonde-le-site-archeologique-de-el-araj/

 

Enfant des beautés qui sont d'une même face,

Je suis l'aurore du chemin choisi pour toute grâce,

Que palmes dessinent de ses saveurs d'argan

Quand l'olive et son huile sont mes onguents.

 

Pierre roule ; ciel s'ouvre ; ruisseaux me soignent,

Et sources révèlent mon pays dans l'oliveraie sans fagnes

Que les jasmins adorent du levant flamboyant dans l'air,

Que Zoroastre donne de levain sage à mes pairs.

 

S'il n'est qu'un pays ruisselant d'or, son firmament,

Que mon rayon aime de son flamboiement,

Il est l'unique et la vérité que tous connaissent de gnose,

Car son parfum de nard est plus fort que d'Ispahan, sa rose.

 

Jardin des oliviers

https://www.churchofjesuschrist.org/inspiration/a-key-part-of-the-saviors-atonement-happened-here?lang=fra

 

Lorsque roses, muscade et myrrhe s'envolent

Du pays duquel je suis un depuis toujours, et survole,

C'est du miel versé dans mes mains que je suis l'appui,

La reconnaissance de l'offrande sublime à la vie.

 

dédié à mon ami Novalis,

CRC

de Jean-Christophoros de Lebenkreutz

Khrīstós/Χρῑστός”

 

Christian et Jean

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http://paintings of king arthur and the holy grail

 

Jean Christophoros de Lebenkreutz

 

Christian, vois la flamme perçant le nuage !

Que portes-tu que tes yeux embrassent ?

Qu’est-ce que ce voile éblouissant ?

Et Toi, de haut en bas, de bas en haut, allant ?

Qu’elle est cette percée dans l’azur ?

Toute cette lumière rayonnant du sage ?

 

Christian de Rosenkreutz

 

Jean, vois la flamme incarnée des Nues,

que nos yeux embrasent et reflètent,

ce voile percé, ce suaire rougeoyant,

ce linceul immaculé posé sur mes bras.

Vois de toutes parts, la volonté semant,

éclairée de cette lumière perçant le nuage !

 

Jean Christophoros de Lebenkreutz

 

Flamme est née de l’aube avant l’aurore ;

tes yeux lors du crépuscule pour son halo,

né du matin au premier minuit du monde,

révèlent la Genèse de la douleur que tu prends,

redonne, diffuse, acclame et honore ;

Toi, venu, laissant le nuage orner la mort.

 

Christian de Rosenkreutz

 

Jean, épouse la nuit pour le jour et ses étoiles !

Vois percer le soleil, vois ma main te couvrir.

Vis la nappe de l’Amour relevant l’injure,

vois comment s’irisent les pieds nus revenus,

Lui, mon premier et mon second, mon semblable ;

vois sa jeunesse adorer la clarté de la vie.

 

Jean Christophoros de Lebenkreutz

 

Il est là ; toi aussi ; ensemble ; l’un dans l’autre.

J’ai vu le fils et la mère, la source et le temple ;

fut-ce cela ta parole jaillissante ?

Jour de mémoire où tu sauvas quatre vies ;

vois, je me souviens et suis, vis, en toi,

Lumière venue, lumière parue. Toi. Christian.

 

La ride du temps

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

J’ai vu quelqu’un de triste

alors je suis entrée sans frapper ;

sa douleur m’était insupportable,

je suis entrée en son âme.

 

A cause des yeux tristes sous son front,

j’ai pleuré de tristesse

prenant la tristesse en mon âme

tant son âme pleurait.

 

Y a-t-il plus vaste entrée qu’un regard

quand les iris à peine brillent,

car trop de douleurs rencontrées,

car le monde n’est pas à sa hauteur.

 

J’ai vu la beauté derrière le voile,

il faut l’affirmer, l’éclat de l’infini,

la splendeur dans l’harmonie

et triste était le tourment que nul ne voit.

 

Je suis entrée dans la pupille,

iris fleuri, solitaire et orpheline,

car des roses par sept croisées,

j’ai vu l’âme que nul ne voit.

 

La douleur du monde dans le regard,

et la peine de l’impuissance,

m’ont dit la patience de la lueur

présente dans la peine lumineuse.

 

J’ai vu dans le poète l’avenir du Seuil,

et dans l’écriture la grâce de l’espoir,

l’immensité de la vie et du destin,

sans rien dire car je suis entrée.

 

Je suis entrée par deux grandes arcades

gravées dans la ride du temps,

et j’ai vu la profondeur des larmes

qui n’ont pas été versées, devenu océan.

 

J’ai vu quelqu’un de triste

alors je suis entrée sans frapper ;

sa douleur m’était insupportable,

aussi, je suis entrée en son âme.

 

Quand sa lumière éclairait sa tristesse,

c’est la peine qui témoignait de son Amour,

et j’ai vu l’Amour en l’âme solaire

parce qu’Il est Dieu, parce qu’Il est sien.

 

Je suis entrée en son âme, forte de cette clarté,

brillant sur les Sceaux de son front

qui ne peut être écrite que par la peine

vécue en soi pour le monde.

 

Alors, cette beauté infinie en ses étoiles

m’a montré l’année trente-trois

de l’an Un vécu et partagé

quand près du Mont tout a commencé.

 

Et, dans la Gloire du Berger qui conduit,

venu à nous pour témoigner,

jamais la douleur d’un Dieu n’a pu s’effacer

que regards ayant vu, aussi témoignent.

 

 

Toutes photos du site 

https://pixabay.com/fr/photos/cygne-oiseau-lac-leau-%C3%A9l%C3%A9gant-4170400/

Parution du livre " Le sentier"

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

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Le sentier est l'histoire d'une initiation par l'épreuve subie. Ces épreuves sont croissantes.

Le début est lent, presque monotone, car le sentier se mérite. Ne peut continuer sur le sentier que celui qui ne se laisse pas envahir par la monotonie du quotidien, ne partant de rien pour aller vers rien. Le sentier est le chemin ardu de ceux qui veulent savoir ce qu'est la vie, et ce qu'elle enseigne dans ses épreuves, d'où l'extrême lenteur du début du récit, avec quelques rares rencontres utiles qui, d'emblée, lui feront se poser quelques questions qui semblent sans importance, mais qui s’avéreront indispensables par le fait de l'observation.

Le narrateur demande régulièrement au lecteur s'il veut suivre le chemin ou s'arrêter là ! Que le lecteur s'arrête en chemin, qu'importe ! car le néophyte va aller croissant sur son sentier et y rencontrer foule d'amis qui sont des pierres, des fleurs, des falaises, des hommes dont la laideur et la méchanceté est sans bornes, des êtres angéliques, et l'Homme qui apparaît à la fin du récit dans la plus belle des élévations. Cependant le narrateur a, à coeur, de vous emmener  avec lui affronter la laideur du monde pour y découvrir ce qu'elle revèle de beauté car tout mal cache un bien..

Tout le long du sentier apparaît, en même temps qu'un être angélique, un serpent qui veut le détourner du chemin, l'attaque, ou lui fait moult éloges, espèrant le déstabiliser, lui faisant miroiter la beauté de la lune noire pour délaisser la puissance du soleil, source de toute vie et de toute initiation.

Le promeneur en quête de vérité est Jean Christophoros de Lebenkreutz...

Nul ne s'attend à la fin du récit. Elle n'est pas ce que le lecteur attend, car le serpent se dresse encore et encore. Et cependant le sentier s'achève dans toute sa splendeur...mais chut !

BLJ

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