Béatrice Lukomski-Joly


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Mille nuits apaisées

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Christ portant la croix · Quentin Massys or Metsys

(Christ Carrying the Cross, c.1510-15)

 

Lorsque le chagrin laissera sa place à la joie

n’étant que la béatitude d’êtres bienheureux,

nous irons la félicité puisée dans nos yeux

ayant beaucoup aimé la divine croix.

 

Manifestées dans nos sourires avec foi,

nos douleurs deviendront le nid de la clarté,

ayant vu Sa Lumière lors de nos nuits apaisées

que nos vies témoignent déjà sans effroi.

 

L’amertume de nos vies sera contemplation,

et nos oublis seront le souvenir

d’avoir vu la Lumière nous unir,

vécue dans le chemin de croix de Sa Passion.

 

Les larmes que nous aurons versées en grâce,

riches de Son éclat pour notre résurrection,

seront la guérison de toute affliction

que nous offrirons à Sa très Sainte Face.

 

De la peine à la volupté engendrée,

dans l’Amour sur Son Sein, nous demeurerons.

Réjouis de tant de douleurs, nous L’adorerons.

Comblés d’abondance, nous serons consacrés.

 

Allez tous vos jours, bénissant le calvaire,

le corps s’effondrant, le cœur fort d’humanité,

car de nos épousailles avec le Bien-Aimé,

nous devenons Son corps en Son Rosaire.

 

Chaque fois qu’affligés, nous sommes,

nous levant de métamorphoses, parfumés de myrrhe,

sans jamais se plaindre dans la joie de mourir,

nous sommes de Sa vie, Sa colonne.

 

Nous allons de perfection en extases joyeuses,

bercés de tant d’Amour d’avoir pris sur Soi

l’accomplissement de Sa douleur en Sa voie,

et notre sève est, en Son cœur, bienheureuse.

 

Sans demander Son Secours pour Être Lui,

pourtant, Lui nous secourant à chaque empreinte,

Lui se chargeant de notre douleur en Son étreinte,

nous allons d’Amour vu, accueillis par Son Esprit.

 

 

Lire les esprits-mots

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Un poème ne se lit pas à voix silencieuse, il se déclame si nous voulons en percevoir la Source, la pensée, le chant, le rythme, le sens du mot, d'une virgule, d'un point.

Ne pas le déclamer, soit le lire à haute voix, est une profonde erreur, une illusion.

Certains parlent d'une mise en bouche. Si cela est vrai, l'expression est fausse, car la mise en bouche annule l'organe de la voix, les vibrations de l'air, pour n'en voir qu'une appétence matérialiste.

Un poète lit toujours à haute voix ce qu'il écrit. Il le joue. Il fait entendre au monde céleste, dans sa sphère poétique, ce qu'elle lui a offert. C'est une lemniscate. Je l'ai déjà dit.

Je le redis, car il semble que les lecteurs non avertis n’imaginent aucunement cette théâtralisation (mise en scène vivante) d'un poème entre le monde spirituel et son poète.

Chaque fois qu'un poème est lu à haute voix, dans la vibration du son dans l'air-tunique, c'est le lecteur laissant entendre au monde spirituel ce qu'il a offert au poète. C'est une joie pour Lui.

Le poète porte en lui le monde spirituel qu'il accorde avant de le composer en esprits-mots.

Chaque mot élu est vêtu d'une couleur, d'un son. Car l'archétype d'un poème est d'abord couleur avant de devenir son. Alors que dans la musique, c'est l’inverse, c'est le son qui produit — crée —  la couleur.

BLJ

 

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Un petit prince

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Roses de mon jardin ; photo personnelle

 

C'est un Petit Prince...

Qui est reparti

Comme il était venu

Laissant l'endroit

Triste et désert

Sans une rose

Grimpant sur un mur !

 

J'ai cherché le Petit Prince

Au clair de l'aurore;

La porte était ouverte,

Nul n'était besoin de frapper.

L'endroit était beau

L'endroit était bien fleuri

Mais aucune rose sur un mur !

 

Le monde est venu,

Des rubans verts glissaient

Je me suis pensée rose,

Alors j'ai été piquée

Du plus beau venin

Quand le monde a fui

Voyant le bout de mon nez.

 

J'ai cherché le Petit Prince,

Qui ignore que je l'aime bien,

J'ai cherché le Petit Prince,

Qui s'était envolé,

Retourné vers son astéroïde

Un autre jour de venin,

M-a-t-on dit.

 

J'ai vu un renard désespéré.

En ma pensée, il gémissait,

D'avoir perdu de vue l'amitié

À peine apprivoisée

À l'orée des champs de blés

Que l'aurore appelait

Que la couleur des blés pleurait.

 

J'ai cuit le pain

Le pain de la vie

Sous l’œil averti de l'ouvrier

Qui m'a dit :

« Ici , je fais ce que je veux !

On s'arrange entre nous ! »

Le pain a failli brûler

Et la vie a pleuré.

 

« Cette terre est à nous

Pour la comprendre

Il faut l'épouser ! »

 

« Mais moi, je suis d'ici ! »

Répondis-je.

 

« Non, tu n'es pas d'ici,

Tu es d'un pont que nous ignorons ! »

 

Je me suis sentie étrangère en ma terre

Que la lumière arrosait de clarté

Et j'ai cessé de chercher le Petit prince

Qui avait tout emporté

Parce que l'amour avait déserté.

 

L'endroit était beau

Et bien fleuri

Mais aucune rose sur un mur

Sous cette clarté divine !

Je suis repartie

Piquée par les serpents

Rejoindre mon astéroïde,

Un simple petit pont

Sur une rivière qui déroule son ruban.

 

A "Montaphilant"

A Geneviève, et Victor.

 

Conçus par et dans l'Amour

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

N'est pas naïf celui qui voit l'Amour en tous êtres quels qu'ils soient, car conçus par et dans l'Amour-Père de la création. 

Croire le contraire est de pensée méphistophélique.

"On" m"a dit naïve d'aimer chacun de toutes races, couleurs et croyances, et demandé que je regarde le monde dans son évolution afin de ne pas être de perdition (idée suggérée).

J'ai répondu et je réponds : « J'ai vu, et mieux, observé, le monde.

Au-delà des idées, des opinions, des croyances, des manipulations, je n'ai vu que des hommes (humains, hommes, femmes, enfants).

Est-ce être naïf que de privilégier un semblable à soi en l'esprit à une idée, une croyance, une idéologie ? 

La Connaissance n'est pas donnée pour diviser, mais pour unir.

Ne priez jamais pour que des êtres d'Amour dits de perdition soit rédemptés car ils le sont déjà depuis longtemps. Ils voient et connaissent la place exacte du mal qu'ils reconnaissent également dans la voix qui les invective. 

Qui est naïf ?

BLJ

Ombres et Lumière, jugement vs pureté

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Combien sont nombreux les jugements que nous portons.

Sommes-nous si certains de notre pureté pour juger nos frères en leur Esprit et en l'Esprit  ?

Lorsque nous jugeons autrui et l'excluons de l'Amour, nous nous attaquons nous-même ;

nul ne nous attaque si ce n'est soi-même envers soi. Le jugement retourne toujours à soi.

Et nous osons dire " J'ai été attaqué par celui que j'ai attaqué et jugé ! 

Un peu de sagesse !

Ne prenons-nous pas honteusement la place de la Lumière quand nous jugeons ? Ô blasphème ! 

Seule la Lumière est Juge et juge chacun selon sa pensée envers autrui, car Autrui est la parfaite création du Père qui en rien ne peut être jugé. Nous sommes le levain du pain si le levain est parfait.

Nous serons jugés sur le nombre de jugements que nous avons portés sans être de pureté ou de sainteté.

BLJ

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