Toutes photos personnelles
Tous tableaux art abstrait faits par Lukas Dubois-Joly ( 5 ans ) sous ma guidance
Enseignement de la couleur, des ombres et des lumières par imitation
Lorsque les fleurs au printemps naissent au monde,
revenant d’un long séjour endormi,
c’est la nature, toute, recréant sa féerie
avec les abeilles et les papillons qui vagabondent.
Lors les accueillant d’amour, de lumière et de joie,
louant nos regards de tant de secrets d’esprit,
elles épousent nos âmes endolories
qu’elles pèsent sans mots dire, jouant du hautbois.
Dansant dans l’air lors d’un souffle pour leur adagio
que la vie sait divin, elles se donnent en récital,
et de leurs petits êtres blottis en leurs pétales,
elles nous saluent de leur univers si haut.
Là, où tant de soleil se dévoile, là, coiffées de vie,
si vives portées de tant de charme séraphique,
elles racontent leurs rêves angéliques
quand langées d’amour, elles fleurissent ravies.
Parfois implorant le geste qui les aime de sa gloire,
et encore le verbe qui les bénie au matin,
elles nous offrent leur fécond parfum
quand nous les avons vêtues de nos espoirs.
Sans croire que, seul, les plie lors les frôlant, l’air
sans penser, jamais, qu’elles seraient vides d’aether,
elles attendent, nos pensées fécondes avec le pivert,
pour leur seul élan de vie dans l’univers.
Aimées d’elles, elles nous montrent leur saut absolu
qu’il leur faut marier à nos humanités et son fils,
quand dès le matin au point du jour, elles bruissent,
frémissant de nos regards flânant avec elles, émus.
Là, non immobiles, mais silencieuses et tendres,
pourtant jouant leur musique colorée de leurs voiles
et n’ayant pour père que le monde des étoiles,
elles vont d’un calice à un autre avec les Salamandres.
Batifolent sous nos yeux Sylphes et Ondines
que nos âmes ne voient pas élevées de sénevé
chantant tout le jour dès la nuit achevée,
et les Gnomes s’amusent de nos ignorances.

Se lèvent alors tous les nobles sentiments
quand nous les reconnaissons animées,
et de leurs compassions enflammées,
elles invitent, ensoleillées, tous nos serments.

Virgile a laissé sa robe blanche,
entre deux cieux l’a remise aux gueux,
aussi à Dante qui se réveille,
flamboyants parce qu’ils sont.
Entre deux vers poétiques rimés
se tendent la main, le sourire chaleureux,
l’un donne, l’autre reçoit.
Ainsi se vérifie la vérité.
Allant vers la saint Jean rayonnant
en plein juin irisé de soleil,
Hélène a soif, Johan aussi,
place du Châtel pensent à Perceval.
Ils sont trois comme toute trinité
en ce jour de fête sacrée.
Donner à boire à celui qui a soif ;
relever la tête et voir le soleil.
Virgile n’est plus Virgile,
Dante ne l’est davantage
non loin de la maison romane
portant son saint esprit en son sein.
Jean-Baptiste attend, veillant
le poète venu impromptu
l’embrasser en souvenir de sa naissance
un lointain jour resté présent.
Le roi Arthur s’est tu, observant
ces nouveau-nés joyeux
assis sur la pierre sans âge
qu’il ouïe la question.
Les Écoles passeront lointaines
si elles ne sont pas fécondées
de lumière en ce jour sacré
que le recevoir a redonné au don.
18 juin 2022

https://www.auction.fr/_fr/lot/francois-lafon-paris-1846-vers-1920-dante-et-virgile-sur-les-rives-du-14652777
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Lafon_(peintre)
Nous faisons parfois des rencontres qui, comme dans le mystère de Perceval, doit percer son mystère en posant les questions justes. Ainsi ai-je découvert en cherchant le mystère des mots prononcés par un inconnu à Provins "donner recevoir", un certain Virgile d'une grande humilité au don parfait. Je rends ici hommage à son humilité, son sourire, et sa foi. La vie est riche de belles surprises... BLJ
"MENDIANTS
Donnez, donnez, donnez aux pauvres gueux
Donner, donner, c'est prêter au bon Dieu
Donnez, donnez, belles Dames, jolis Messieurs
Donner, donner, c'est gagner sa place aux cieux. "
Claude-Michel Schönberg and Alain Boublil.

Ninetta Sombart
https://goetheanum.ch/fr/nouvelles/ninetta-sombart
Elle est venue vêtue de blanc
poser sa tête sur mon épaule,
et moi, assise sous le saule,
sursautai de ce sacre troublant.
Là, si près, née tel l’éclair,
descendant d’un ciel apparu,
je la vois, la vis, la sens, venue,
fissurant pour moi l'aether.
Un soudain baiser de l’au-delà
sur ma joue inattendue,
je prends, visite attendue,
ma joie dans son éclat.

Julia Sang Nguyen
Photographe Allemande - Stuttgart -
Nobles vieillards nous veillant dans les nuages,
lors de l’élégance du vol des oiseaux-rois,
en vous nous gardons confiance quand de nos âges
sans humilité, nous sommes maladroits.
Le dessous des ailes luisait au soleil,
d’or palpitant, d’argent miroitant, ce matin,
que tout en était dentelle, de rayons au réveil,
dans le sein de la mer de larmes agité d’incertain.
L’éternité montrait sa puissante aurore,
étant depuis la première nuit, et bien avant,
le premier et le dernier accord, dedans, dehors,
pour l’amour qui point ne connaît de mécréants.
Tout était, là, paisible et si majestueux,
que nul ne pouvait croire que guerres sévissaient,
ici, ailleurs, tant d’amour dans ce repos heureux,
que le ciel nous parle de sa vie dans les haies.
Tant d’oiseaux chantaient au sol, en vol,
grappillant quelques belles graines
venues de lointaine Russie et d’Ukraine
déposées en toutes terres que nul ne vole.
Quand flamme brûla, nantie de prières,
contre ceux priant le Diable virulent,
je vis de leurs lèvres rosées aimant l’or solaire
se fendre l’aurore dans la joie de trois pénitents.

Nuages sombres montraient, si haut et si grands,
qu’ils n’étaient pas le nombre dans le monde,
et que, qui adore le démon est chassé par le vent,
car de disgrâce, il ne supprime pas son onde.
Merles, colombes, moineaux, noirs ou blancs,
voyageaient d’outre-tombe à ciel ardent,
chargés de la sagesse des vieillards étincelants,
portant leur Humanité d’un vœu fervent.
Vint à dos d’une voile immaculée un char lassé,
portant le divin et l’amer enseignement
qui, souffert par les hommes n’allant pas tête baissée,
scrutent toujours le feu du ciel flamboyant.
Colombe prit le verbe en sa bouche et dit :
Les hommes ne regardent l’azur qu’en horizon
brûlant de bombes bruyantes. Encore dit :
Jamais ne me voient lors la paix après guérison.
Les nobles vieillards repartirent tout en étant là,
toujours de sagesse malgré le bruit, malgré les cris,
malgré les larmes et les pas qui ne sont pas,
l’homme n’ayant pas appris à vivre en leur abri.

Illustrations de "la Très Sainte Trinosophie"
Fil RSS des articles de ce mot clé