"Route de Jérusalem à Naïm. Mont Hermon." de Henri-Andrew Harper
https://www.artnet.com/artists/henry-andrew-harper/mount-tavor-and-mount-hermon-_JetZjXh4ceSW46dn-1fzQ2
Il est là, au matin, à midi, à minuit,
nulle-part ailleurs, en moi, en tout,
là, en mes cœur, âme et esprit,
moi, L’adorant, Lui m’aimant,
en mon Sein, Le célébrant,
bellement habitée, O Christ!
rayonnant Son Amour, à genoux,
que seule l’intimité dit en Sa vie.
Il est là, au matin, à midi et à minuit,
là, dans le souvenir éternel,
qui jamais n’offre de doute en Son Amour,
parce que c’est Lui, Lui, porté,
Lui accompli, Déité et Verbe, incarné,
que le temps ramène chaque jour,
chaque nuit, chaque aurore, belle,
bercée en Sa Présence de nuit.
Là, avec Lui, éternellement,
qu’arbres riches de fruits rappellent,
du raisin à l’olive et la figue,
au temple et au jardin, l’amandier,
sur la colline, près du lac et du grenadier,
Ses rives prêchant la foule prodigue,
Il est là, de l’aube éternelle, près de l’autel,
Père et Fils pour tous les Temps.
"La lune sur la mer de Tibériade"
Toutes aquarelles du peintre anglais Henri-Andrew Harper 1835-1900
https://www.mutualart.com/Artist/Henry-Andrew-Harper/2B25F85E30B46049
https://www.meisterdrucke.fr/fine-art-prints/Henry-Andrew-Harper/1014189/Mont-des-Oliviers-et-B%C3%A9thanie-%28chromolitho%29.html
Tableau d'Arild ROSENKRANTZ http://www.arildrosenkrantz.dk/uk/bio.html
http://www.arildrosenkrantz.dk/uk/galleri.html et http://www.artnet.com/artists/arild-rosenkrantz/
Le bonheur est pareil à un oiseau bleuté,
Venant sans bruit s'allonger dans l'herbe azuré,
Quand l'amour achève les heures hâlées d'ombre
Pour rayonner de mille éclats en nombre.
Quand il vient, le soleil et son chevalier pour ami,
Il prend pour armure la brillance du sourire
Que larmes s'effacent à sa joie de le voir.
Enfin ! le karma dit son dernier mot aux soirs.
Quand l'Amour ne cesse jamais de se dire,
Et que la foi, dans Ses mains tendues vers le pire,
Élève Sa croix, pour la rémission des fautes,
C'est l'abondance de la lampe nous faisant hôtes.
Les destinées prises sur les épaules s'esquivent,
Pour un au-revoir racontant son œuvre vive.
Et joie éclaire le fruit des vies polies par l'aether,
Que son épée a forgé de mesures florifères.
S'il faut maintenant partir, le cœur rayonnant,
C'est de regards riches de sourires aimant,
Que la vie prend dans son aiguière rosée,
Pour sa corbeille d'or embellie par la rosée.
Une hirondelle vole, le cygne blanchit sa plume,
Et disent au temps les secondes longues des brumes,
Que l'homme du pont brisé n'a pas terni, hier,
Quand bien même il était ennemi du lierre.
Sur les marches de pierre que le temps juge,
Si les anges entendent ses rires dans mon refuge,
C'est de sentence divine qu'advient la douleur
Quand de haine, il balafre la vérité pour son heure.
C'est l'oiseau bleu, ornant nos yeux de saphirs,
Qui chante le bonheur dans son bec porphyre,
Pour que, sur le pont des hommes d'ombre,
Plus jamais regards ne se plissent sombres.
L'Amour prend en Son cœur l'épée d'or brillant,
Dit aux pleurs de partir, pour Son joyau festoyant
Quand destinées se tournent vers Sa grandeur.
Pour un enfant ailé de blanc, acclamant Sa splendeur.
https://www.camelliawaldorf.org/post/a-magical-voyage-through-the-alphabet
https://www.lalyredalize.org/les-livres.html
Pour écrire des mots doux, des phrases heureuses,
il faut des lettres magiques et merveilleuses
qui chantent, dansent, rêvent, admirent le monde
comme un enfant féerique qui vagabonde
sur les lignes des blanches colombes fidèles,
comme un ange radieux au cœur des voyelles.
Pour dessiner de jolies lettres en couleurs,
bleue, violette, rose, lilas, sans frayeur,
sans tressaillement mais avec douce chaleur,
il faut des petites mains ravies à toute heure
qui se promènent dans la grâce d’un beau livre
comme un oiseau sage réjoui dans l’eau vive.
Pour lire une histoire, une légende, un poème,
encore un conte, une épopée, un théorème,
il faut aimer le verbe et ses pensées de miel,
et adorer l’esprit qui vole sur leurs ailes,
car du mot, du verbe, des lettres flamboyantes,
nous chérissons la lumière claire et ardente.
https://fractalenlightenment.com/38977/conscious-parenting/the-three-stages-of-development-in-waldorf-education
dédié à Rébecca Terniak, créatrice du jardin d'enfants l'oiseau Lyre
et son édition associée " la Lyre d'Alizée"
Toutes photos personnelles
Tous tableaux art abstrait faits par Lukas Dubois-Joly ( 5 ans ) sous ma guidance
Enseignement de la couleur, des ombres et des lumières par imitation
Lorsque les fleurs au printemps naissent au monde,
revenant d’un long séjour endormi,
c’est la nature, toute, recréant sa féerie
avec les abeilles et les papillons qui vagabondent.
Lors les accueillant d’amour, de lumière et de joie,
louant nos regards de tant de secrets d’esprit,
elles épousent nos âmes endolories
qu’elles pèsent sans mots dire, jouant du hautbois.
Dansant dans l’air lors d’un souffle pour leur adagio
que la vie sait divin, elles se donnent en récital,
et de leurs petits êtres blottis en leurs pétales,
elles nous saluent de leur univers si haut.
Là, où tant de soleil se dévoile, là, coiffées de vie,
si vives portées de tant de charme séraphique,
elles racontent leurs rêves angéliques
quand langées d’amour, elles fleurissent ravies.
Parfois implorant le geste qui les aime de sa gloire,
et encore le verbe qui les bénie au matin,
elles nous offrent leur fécond parfum
quand nous les avons vêtues de nos espoirs.
Sans croire que, seul, les plie lors les frôlant, l’air
sans penser, jamais, qu’elles seraient vides d’aether,
elles attendent, nos pensées fécondes avec le pivert,
pour leur seul élan de vie dans l’univers.
Aimées d’elles, elles nous montrent leur saut absolu
qu’il leur faut marier à nos humanités et son fils,
quand dès le matin au point du jour, elles bruissent,
frémissant de nos regards flânant avec elles, émus.
Là, non immobiles, mais silencieuses et tendres,
pourtant jouant leur musique colorée de leurs voiles
et n’ayant pour père que le monde des étoiles,
elles vont d’un calice à un autre avec les Salamandres.
Batifolent sous nos yeux Sylphes et Ondines
que nos âmes ne voient pas élevées de sénevé
chantant tout le jour dès la nuit achevée,
et les Gnomes s’amusent de nos ignorances.
Se lèvent alors tous les nobles sentiments
quand nous les reconnaissons animées,
et de leurs compassions enflammées,
elles invitent, ensoleillées, tous nos serments.
Virgile a laissé sa robe blanche,
entre deux cieux l’a remise aux gueux,
aussi à Dante qui se réveille,
flamboyants parce qu’ils sont.
Entre deux vers poétiques rimés
se tendent la main, le sourire chaleureux,
l’un donne, l’autre reçoit.
Ainsi se vérifie la vérité.
Allant vers la saint Jean rayonnant
en plein juin irisé de soleil,
Hélène a soif, Johan aussi,
place du Châtel pensent à Perceval.
Ils sont trois comme toute trinité
en ce jour de fête sacrée.
Donner à boire à celui qui a soif ;
relever la tête et voir le soleil.
Virgile n’est plus Virgile,
Dante ne l’est davantage
non loin de la maison romane
portant son saint esprit en son sein.
Jean-Baptiste attend, veillant
le poète venu impromptu
l’embrasser en souvenir de sa naissance
un lointain jour resté présent.
Le roi Arthur s’est tu, observant
ces nouveau-nés joyeux
assis sur la pierre sans âge
qu’il ouïe la question.
Les Écoles passeront lointaines
si elles ne sont pas fécondées
de lumière en ce jour sacré
que le recevoir a redonné au don.
18 juin 2022
https://www.auction.fr/_fr/lot/francois-lafon-paris-1846-vers-1920-dante-et-virgile-sur-les-rives-du-14652777
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Lafon_(peintre)
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