Il était une fois un père qui avait deux filles.
La première avait tout eu et n’avait manqué de rien.
La seconde n’avait pas connu son père avant d’avoir sept ans, reniée dès la conception.
Le père avait tenté de faire mea-culpa en venant partager les jours de sa seconde tout en voulant à deux reprises repartir car la culpabilité lui était trop lourde et que, ne pas regarder sa culpabilité est plus confortable que de l’avoir sous le regard.
Elle avait aussi un coût que nul n’avait demandé au père mais que le père avait accordé puisque revenant pour connaître ce bel enfant, disant qu’il continuait à donner à sa toute première, ce qui était fort normal. Il avait coupé la poire de la faim et de la soif en deux tout en ne manquant de rien et ne revalorisant jamais la petite somme sur le coût de la vie, car il avait reçu d’un anonyme dont il ne voulut jamais dire le nom la coquette somme de… le dirais-je ?
Un jour d’études que faisait la seconde, celle-ci osa demander à ce père qu’elle chérissait une aide financière de sept-mille euros pour se nourrir, palier aux besoins de première nécéssité et de ses études pour deux années, ce qu’il lui accorda moyennant un remboursement à tempérament, mais sonnant et trébuchant chaque mois. Il en avait informé son notaire.
La seconde remboursait à l’allure de ce qu’elle pouvait.
Un jour, une femme dit au père : « Peut-être pourrais-tu alléger la dette car… »
Elle n’avait pas eu le temps de finir sa phrase que le père répondit calmement mais surpris :
« Non ! Car ce serait priver ma première fille de ce qu’il lui revient pour moitié. »
La femme marchant à ses côtés se tut. Elle savait cet homme capable d’entrer dans de vives colères dangereuses. N’avait-il pas tenté d’étrangler son épouse, mère de sa première fille, lors d’une de ces colères, cause de leur divorce ? Aussi la personne l’accompagnant n’avait rien dit ne voulant jamais provoquer une telle colère chez cet homme. Il était homme avec lequel la diplomatie et la démagogie étaient des règles incontournables. Ne jamais se heurter pour ne pas recevoir une fin de non-recevoir ou un « Va-t’en ! » de tout ce qu’il ne supportait pas.
Ce que la dame, accompagnant les pas du père, avait voulu dire était « Car…vous n’avez pas élevé votre seconde pendant sept ans ni aidé à sa venue ni à sa naissance, huit ans sans que ce petit poussin d’amour comme il l'appelait désormais n’ait reçu la moindre attention ni amour de votre part, alors que votre première n’a manqué de rien. "
Comment alors insister à réclamer ce qui lui était normalement du si il avait été là dans ses besoins vitaux ? Cela, elle ne lui avait pas dit.
Elle le remboursait, lui, son compte en banque plein, jouant au pauvre comme il aimait le faire depuis qu’un huissier était venu frapper à sa porte, prévenu de la date du passage et ayant tout caché avant pour ne rien perdre de sa richesse.
La première née l'avait abandonné, lasse de ses agissements, ayant probbalement appris la tentative d'étranglemnt sur sa mère ce que l'histoire ne dit pas. Il ne la revit jamais. Aussi se reporta-t-il sur sa seconde née, lui disant que par amour il irait vivre auprès d'elle dans un ehpad demandant de l'aider dans son vieillir sans jamais dire ce qu'il lui demanderait de financer, ayant bloqué devant le notaire et sa banque ses comptes jusqu'à son décès. Or, elle n'était toujours pas reconnu comme fille du père.
La seconde fille souffrait du manque étant dans le besoin alors que lui, regardait ses comptes, fier de leurs chiffres.
Un homme avait dit un jour lointain dans le passé au père : " Ami, tu ne manqueras jamais d'argent dans la vie."
Il s'était assis confortablement sur cette belle phrase pour ne jamais manquer de rien tout en laissant sa seconde fille manquer.
L'argent, merveilleux outil de Méphistophélès, avait encore de beaux jours devant lui.
Il y a parfois des hommes plus rusés que les renards. Ce n'est pas Esope* qui le démentira.
* https://www.larousse.fr/encyclopedie/litterature/%C3%89sope/173166

Un préfixe qui m'a toujours beaucoup fâchée dans "Anté Christ" et que j'ai combattu de ma plume dans beaucoup de mes textes. Parfois la correction automatique m'impose "Anté" que j'écris "Anti" et que le correcteur refuse en corrigeant avec anté, mais non ! peut-être en ai-je laissé passer. Honte à moi si cela fut le cas, par manque de vigilance dans ces traductions informatisées qui nous soumettent à leur volonté artificielle. .
Mais...
L'AntiChrist n'est pas l' anté Christ et ne le sera jamais.
Anté veut dire AVANT, comment alors la langue française s'est-elle donnée le droit péremptoire et mensonger d'imposer Anté Christ pour antiChrist alors que c'est AntiChrist pour définir l'ennemi du Christ qui n'était pas avant le Christ, ou Logos. Nous avons même supprimé la majsucule de Christ dans le mot ! Comment ? Quoi ? Comment avons-nous pu ? Et pu l'accepter , pu vivre avec ce mot tronqué ou plutôt en un dieu tronqué même par des penseurs spiritualiste ou traducteurs ?
Seule la langue française fait - j'ai envie de dire sciemment inconscient ou sciemment ordonné par ??? -cette monumentale erreur conduisant l'antiChrist avant le Logos. Toutes les autres langues écrivent bien antichrist pour Soradt - le diable - et ses légions. Quoi que toutes les autres langues ont aussi supprimé la majuscule de Christ sans s'en apercevoir ! La majuscule n'est pas un superflu, elle est symbole pensée de la divinité, du Dieu créateur.
Mais aucune langue ne peut le déceler dans les traductions automatique écrivant bien Anti-Christ dans les traductions. Quant à ceux qui apprennent la langue française, leur dit-on que ANTE signifie AVANT et non ANTI ?
Pour moi la solution est simple afin de corriger cette erreur belliqueuse en non existence du Logos Premier, Vie, Vérité et Chemin, c'est de non plus écrire anté christ mais ANTI - CHRIST, avec un trait d'union pour que chacun y prête attention et rétablisse la Vérité.
Je suis lasse de lire Anté - au lieu d'Anti lorsque nous parlons de Soradt. Car c'est lui qui est invoqué dans Anté. Cela lui donne une "belle place" dans la langue française et les peuples francophones. Et nous comprenons mieux pourquoi R Steiner disait de la langue française qu'elle était déjà une langue morte tout comme le latin et le grec. Nous y avons contribué avec de telles transformations radicales de la langue avec un banal préfixe. Et nous nous étonnons que la France n'ait pas évolué ou si peu en Anthroposophie. Avec un tel préfixe dévoyé nous avons donné vie aux forces contraires. La politique, jusqu'à sa diplomatie et sa démagogie, en témoignent lorsque nous savons lire dans les évènements depuis que l'Anti a été transformé en Anté, c'est à dire depuis des siècles... Peu-être depuis Philippe le Bel et Clément V, je ne sais pas. Mais ce mot tronqué a la vie dure car établi , mais pour moi qui lutte contre cet anté, ce n'est pas irrémédiable si chacun, utilisant ce mot car il n'est que mot attribut et non Nom, en prenait conscience. OUI , CONSCIENCE.
Si nous avions conscience de ce qui est Anté - AVANT - nous parlerions et évoquerions le Père et non de l'antiChrist en Soradt et ses cohortes . Car : "Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité."Evangile de Jean. A aucun moment il ne nous est dit que l'AntiChrist précède le Fils !!! Colère ! Or c'est ce que nous faisons chaque fois que nous disons anté Christ pour anti Christ parlant de Son ennemi majeur, ennemi de l'humanité. Honte à nos entendements et nos consciences envers le Soi-Esprit.
Se souvenir de ce qu'a dit R Steiner à propos de la langue et du mot : toute langue a son Esprit (Esprit de la langue ) et aussi CHAQUE MOT possède le sien propre ( Esprit du mot ). Faut-il être poète pour le percevoir et vérifier la parole de R Steiner ? Conscience de poète-spritualiste.
J'interpelle donc à nouveau. Et, j'aimerais voir la Vérité pour le Chemin et la Vie reprendre sa place avec Anti et non plus Anté.
Je ne suis qu'un petit poéte qui n'a rien voulu être sinon ÊTRE car JE SUIS. Entendez !
BLJ
Lorsque nous avons compris, perçu, pris en soi le début de l'Evangile de Saint Jean, nous ne pouvons plus dire ni écrire Avant le christ dans ante ( ou anté ) le Christ. EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT JEAN
01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
02 Il était au commencement auprès de Dieu. 03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
09 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.
14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

Il y a des gens farcis de connaissances et au grand hélas, sans une once de cœur fécondé. Ils nous parlent de la vie de l'Esprit comme ils nous parlent d'une recette de cuisine, incluant chaque détail ou ingrédient, mais jamais nous ne voyons leurs forces du cœur déployées car elles sont simplement inexistantes. Ils en parlent, savent en parler avec brio tel un rhéteur ou un sophiste, mais ignorent ce qu'elles sont.
Ceux-là se voilent la face en permanence laissant libre cours à Az et Ahriman en leur âme n'atteignant pas la hauteur de l'Esprit, laissant la dualité-une en eux sans atteindre la trinité.
BLJ
L'homme éduqué est stupéfiant d'erreurs et d'illusions.
En toutes choses, paroles, faits et gestes d'autrui, il croit reconnaître Lucifer, Satan et mille démons, les pointant du doigt et lorsque ceux-ci leur chuchotent à leur propre oreille, il ne les reconnait pas.
Que les Anges et autres Hiérarchies célestes viennent à leur murmurer leur propre chemin, ils disent détester, ne pas supporter, en être leur prisonnier OU n'entendent simplement pas.
Ils fouillent les destinées d'autres sans percevoir leur propre chemin.
Ils scrutent autrui sans jamais se scruter ni poser un seul rai de lumière sur leurs ombres.
Ils sont incroyables de leçons données et insensés dans le fait d'être une victime de l'illusion qu'ils dénoncent.
Rares sont ceux rencontrés ayant dépoussiéré leurs pensées au quotidien ; ils sont trois.
BLJ
Partout, je rencontre des gens qui parlent d'eux comme s'ils étaient des saints. C'est superbe à entendre mais la rencontre est différente de la perception que l'autre a de soi. C'est pour cela que les guerres, les haines, perdureront, car tant qu'il y aura des " saints" de cette nature, nous perdons le sens de la vie et de son humanité en restant bercés d' illusions.
Les saints ne parlent pas d'eux-même, ils agissent.
Leurs contraires n'agissent pas, ils parlent abondamment d'eux.
Voyez celui-ci qui dit "avoir un regard d'innocence" et qui est fort intolérant dans chaque parole prononcée et entendue au point d'éjecter son prochain car il est dérangé ! Est-ce l'innocence de l'âme dans la perception qu'il a de l'innocence ? Non ! c'est un individualisme prenant le chemin de la Maya plutôt que de l'élévation, car l'innocent ne se dit pas innocent, il n' a rien à prouver de lui-même.
Par l'illusion qu'il a de son regard d'innocence, il aggrave le mal, lui fait la guerre dans l'illusion de le combattre mais jamais ne l'accompagne pour le transformer ni le rédimer.
Voyez celui-là qui voit, constate et a la réponse d'une situation donnée, laquelle réponse est sans quiproquo. Ce qu'il constate lui fait mal soit la naissance d'une compassion, la réponse aussi qui est la vérification de la situation. Pour ne plus subir cette douleur de l'âme, celui qui a constaté abreuve l'autre d'insanités reléguant sa compassion à une critique non fondée qui détruit son sentiment de compassion . Est-il un saint en cela ?
Voyez encore celui-là qui pour justifier de sa "sainteté" argue que la compassion de l'autre est une culpabilité ressentie en soi avant l'agir. Nous entendons cela souvent. Le jugement de celui qui attribue la culpabilté à l'action de l'amour détruit cette part de lui-même qui veut que l'amour soit attesté, et simultanément diminue le vouloir dans l'amour que l'action a dirigé et prise en soi. Tout acte d'amour ne comporte jamais de culpabilité. Quelles étranges interprétation et perception de l'aide d'autrui quand il est ainsi déshabillé de son origine !
Des exemples comme ceux-ci vous en trouverez beaucoup à la condition de vous réfléchir vous-même.
Les saints se disant tels dans leurs propos, le laissant penser, sont les leurres puissants d'un temps à la dérive. Leur tâche consiste à faire croire que le mal est le bien et non un bien en devenir. C'est une inversion de la pensée en celle-ci dans la mission de l'humanité. La gravité de tels faits doit être reprise devant ces natures sans sainteté, ce n'est cependant pas sans drame car leurs individualités tellement orientées vers le croire d'une telle sainteté est l'ouvertrure d'une guerre allant vers tous et chacun.
Les pensées de cette nature sont des pensées détrônées de l'esprit. Leur archétype primordial montre sa tristesse et voit son contraire se mouvoir.
L'individualité est devenue si puissante ( elle devait être ) qu'elle a, à cette heure de l'évolution, engendré son contraire.
Et ces saints étranges voulant déstabiliser l'être et le monde ont un visage charmant, de suaves paroles, de beaux arguments, que nul ne peut y lire la perversion à l'oeuvre lorsqu'allant frapper à de nombreuses portes pour se clamer pur, ils reçoivent l'assentiment des doubles heureux d'eux-mêmes.
BL
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