Béatrice Lukomski-Joly


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Le Crédo prosterné

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

N’y a-t-il de miracle que le miracle est une illusion,

car il n’existe que par la foi née de la connaissance

sans laquelle nos cœurs embrasés, chauds tels l’été,

mourraient d’insolence si l’hiver ne l’avait pas précédé.

 

Soulever une montagne portée au creux de l’esprit,

non pas dans l’idée, mais portée dans la pensée,

et cœur illumine le sens de la pierre vivante

devenue dans la main le fruit du Credo prosterné,

 

car prosterné est-il, sur terre chaque seconde,

quand mains se joignent, quand vie nous aime,

et même sacrifié dans l’inconscience se révèle

puissant de forces, qu’il s’engendre toujours seul.

 

Si miracle il y a, si l’inespéré devient espérance,

malgré que tout dessinerait l’impossible espoir,

un être pour vous prie et le ciel s’allume,

brillant de ses étoiles mises à nos services.

 

Si tous les oiseaux de la terre viennent en vos mains

picorer le grain car voyant votre aether tel des éclairs,

en vos yeux illuminer leurs êtres, en cœur, l’amour,

alors naît au monde la vérité que la liberté crée.

 

Des Mystères qui sont nombreux et que foi allume,

pourtant non Initié, mais de peine initiée à leur sacre,

portons et redonnons aux cœurs humbles ordinaires

l’avènement qui nous a levé et grandi, pour qu’ils voient.

 

Toute lumière sous le boisseau, ou gardée en son sein,

est appelée à s’éteindre malgré les bonnes volontés ;

que nul ne se la garde sans la partager d’élans

que l’innocence appelle de ses vœux .

 

Qu’importe qu’il y ait des élus en ce monde

si ces élus rien ne partagent avec les plébéiens,

car d’un chemin s’éclairent les feuilles défuntes

jonchant le sol, libérant leur être de clarté.

 

Là est le miracle, rien que là, lorsque nous disons :

Lève-toi montagne ! Transfigure la mort !

que cet homme cher aux membres brisés

se relève par l’action priée, tenue jusqu’à sa relève.

 

Et qui n’a pas vu le papillon renaître d’un grand feu

ignore que l’image gravée en la destinée est vie,

donnée au futur ensemencé d’initiation au seuil,

que la lumière ayant Nom rayonne d’embrasement.

 

" Connais toi toi-même

et tu connaîtras le ciel et les  dieux"

 

"L'école d'Athènes " de raphaël - Vatican dans la Chambre des signatures -

 

νῶθι σεαυτόν

*Socrate temple de Delphes

Ne cherchez pas la rime ni l'arithmétique dans cet écrit car il est né d'une impulsion dans laquelle la pensée allait si promptement que le faire aurait été la perte de ce texte.

 

Les nouveaux saints

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Partout, je rencontre des gens qui parlent d'eux comme s'ils étaient des saints. C'est superbe à entendre mais la rencontre est différente de la perception que l'autre a de soi. C'est pour cela que les guerres, les haines, perdureront, car tant qu'il y aura des " saints" de cette nature, nous perdons le sens de la vie et de son humanité en restant bercés  d' illusions.

Les saints ne parlent pas d'eux-même, ils agissent.

Leurs contraires n'agissent pas, ils parlent abondamment d'eux. 

Voyez celui-ci qui dit "avoir un regard d'innocence" et qui est fort intolérant dans chaque parole prononcée et entendue au point d'éjecter son prochain car il est dérangé ! Est-ce l'innocence de l'âme dans la perception qu'il a de l'innocence ? Non ! c'est un individualisme prenant le chemin de la Maya plutôt que de l'élévation, car l'innocent ne se dit pas innocent, il n' a rien à prouver de lui-même.

Par l'illusion qu'il a de son regard d'innocence, il aggrave le mal, lui fait la guerre dans l'illusion de le combattre mais jamais ne l'accompagne pour le transformer ni le rédimer. 

Voyez celui-là qui voit, constate et a la réponse d'une situation donnée,  laquelle réponse est sans quiproquo. Ce qu'il constate lui fait mal soit la naissance d'une compassion,  la réponse aussi qui est la vérification de la situation.  Pour ne plus subir cette douleur de l'âme, celui qui a constaté abreuve l'autre d'insanités reléguant sa compassion à une critique non fondée qui détruit son sentiment de compassion . Est-il un saint en cela ?

Voyez encore celui-là qui pour justifier de sa "sainteté" argue que la compassion de l'autre est une culpabilité ressentie en soi avant l'agir.  Nous entendons cela souvent. Le jugement de celui qui attribue la culpabilté à l'action de l'amour détruit cette part de lui-même qui veut que l'amour soit attesté, et simultanément diminue le vouloir dans l'amour que  l'action a dirigé et prise en soi. Tout acte d'amour ne comporte jamais de culpabilité. Quelles étranges interprétation et perception de l'aide d'autrui quand il est ainsi déshabillé de son origine !

Des exemples comme ceux-ci vous en trouverez beaucoup à la condition de vous réfléchir vous-même. 

Les saints se disant tels dans leurs propos, le laissant penser, sont les leurres puissants d'un temps à la dérive. Leur tâche consiste à faire croire que le mal est le bien et non un bien en devenir.  C'est une inversion de la pensée en celle-ci dans la mission de l'humanité. La gravité de tels faits doit être reprise devant ces natures sans sainteté, ce n'est cependant pas sans drame car leurs individualités tellement orientées vers le croire d'une telle sainteté est l'ouvertrure d'une guerre allant vers tous et chacun.

Les pensées de cette nature sont des pensées détrônées de l'esprit. Leur archétype primordial montre sa tristesse et voit son contraire se mouvoir.

L'individualité est devenue si puissante ( elle devait être ) qu'elle a, à cette heure de l'évolution, engendré son contraire.

Et ces saints étranges voulant déstabiliser  l'être et le  monde ont un visage charmant, de suaves paroles, de beaux arguments, que nul ne peut y lire la perversion à l'oeuvre lorsqu'allant frapper à de nombreuses portes pour se clamer pur, ils reçoivent l'assentiment des doubles heureux d'eux-mêmes. 

BL

Comme à nul autre pareil : poème inversé

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Comme à nul autre pareil ;

comme à nul autre pareil !

Oh solitude !

Ô solitude !

 

Quand souffrir le monde est une vertu donnée,

enseignant nos tombes et leurs louanges,

prenant du sommeil la parole de l’Ange,

se lever la nuit, de jour, pour braver et résister.

 

Regarde, chaque jour, la Lumière

la pensée ensevelie par l’inertie,

voir tant d’êtres souffrir leurs vies,

blessée comme à nul autre pareil.

 

Ce chagrin épousant le sort des hommes,

que vous dire mes célestes, mes déités,

de leur immobilité éprise de dureté

figée dans la laideur des âmes.

 

Te dirai-je mon âme lourde, bel Ami,

le cœur triste, ensangloté*, ma Mie,

pourtant sensible, pourtant endormie ?

Se réveiller sans avoir de nuit dormi.

 

La voyant gémir son Graal, pourtant vermeil,

sur la souffrance de Demeter,

plaindre et pleurer sur sa terre,

souffrir le monde comme à nul autre pareil.

 

Poème et conscience

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Un poème, c'est toujours une pensée fondamentale qui veut atteindre les consciences quand il s'agit de poèmes et non de poésies. Le poème est un état de conscience, une pensée égoexcentrée de soi vers le monde venu à Soi ; la poésie, non ! elle est un divertissement, une pensée égocentrée :  soi vers soi.

BLJ

La Conscience et le Soi - Propos sur la pensée et la liberté -

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Tableau personnel ; Rose aquarellée

Photo travaillée pour le besoin du texte

 

La Conscience et le Soi

Propos sur la pensée et la liberté

 

Le Soi

Bonjour Conscience ! Tu as beaucoup dormi ces derniers temps ! Pourquoi ce si long sommeil ?

La Conscience

Ne m’as-tu pas vue travailler dans la liberté de comprendre nos temps nouveaux qui semblent vouloir anéantir la liberté et pourtant la burine tel le sculpteur travaille sur un marbre brut ? C’est un labeur lent. Chaque coup de burin éclate une illusion et dévoile une forme naissante. Je n’ai donc pas dormi bien qu’il te semble que je fus absente. Nul ne prépare une union sans voir si les préparatifs du mariage sont ce que veut l’union. N’est-ce pas ? Je ne peux m’unir à toi si les préparatifs du mariage ne sont pas parfaits bien que laissant quelques faiblesses ; tu en conviens ?

Le Soi

Certes ! Si je veux ce mariage avec toi, c’est pour œuvrer plus haut en une union que nous voulons être le guide de l’Amour dans l’Amour. L’Amour ne pouvant pas ne pas être ni déraper, nous sommes obligés de nous dévoiler l’un à l’autre avant de nous réunir dans la transcendance de l’Amour. Il nous faut forger la flamme avant de forger notre être.

Parle-moi alors de la liberté dans l’Amour que tu as sculpté pour moi dans le sommeil qui ne dort pas ! Est-ce là ton anneau forgé dans le feu offert à notre Esprit ?

La Conscience

Les temps ne ressemblent pas à ce qui fut notre quotidien au point de nous être endormi, ensevelis d’habitudes néfastes à la conscience qui ne peut demeurer couchée au point de s’oublier. Il fallait bien que quelques évènements nous obligent à nous réveiller de cette immense torpeur épousée dans le confort.

mais, dis-moi avant de continuer  ! Tu dis qu'il nous faut forger la flamme avant de forger notre être. Ne serait-ce pas le contraire ? Que notre être forgé donne la flamme à l'Esprit forgé ?

Le Soi

Veux-tu bien cesser de marcher de long en large dans ta pièce, tu me donnes le tournis. C’est sans cesse pareil ! Tu penses tant qu’avant d’ordonner tes pensées, tu fais des pas et des pas en ta mansarde ; cela m’est brouillon et je ne vois pas clair en toi. Pose-toi !

A propos de la flamme, puisque tu me le demandes et que tu as fait ce chemin, préciser que les deux façons de voir la flamme sont justes. Car la flamme est un moyen dans la foi et la connaissance, et la flamme est aussi le but, l'achevé dans le Soi-Esprit. Puisqu'il te faut écrire, tu pourrais alors différencier en dessinant une majuscule à Flamme quand elle est le but achevé, et sans majuscule lorsqu'elle est le moyen. Qui peut compendre le moyen et l'achevé-but si il n'a pas mis la pensée en le corps de l'Esprit ? Peu de personnes !

La Conscience

Je te remercie pour cet éclairage. Mais, te fâcherais-tu ? Serais-tu agacé, me disant de cesser d'arpenter ma mansarde ?

Le Soi

J’ai besoin de voir.

La Conscience

Alors vois !

J’ai tant pensé la Liberté qu’il m’est apparu un fait d’importance. Nous croyons être libre chaque fois que nous faisons un choix. Nous pensons choisir en vertu des évènements extérieurs, mais assujettis à la pensée des autres qui n’est qu’un amalgame de pensées ressemblant davantage à des idées qu’à des pensées, nous nous égarons car nous ne voyons pas l’origine de leur pensée. Est-elle ce que je pense ou est-elle ce que l’extérieur pense en moi, en eux ? Cet extérieur est-il le fruit de l’homme inachevé ou de l’Esprit ? Qui agit en vérité en moi lorsque je décide pour moi ? Est-ce vraiment moi ou un tiers invisible dont j’ignore encore qui il est parce que je ne l’ai pas vu ni ne l’ai pensé ? Cela m’a beaucoup martelé l’esprit. Suis-je influençable ou suis-je vraiment libre ? La décision d’un acte n’est-il pas le fruit d’une pensée commune qui n’est pas moi et que je crois être moi parce qu’à mon entendement, elle est bonne sans que je ne sache vraiment si elle est vraiment bonne pour moi ? Ce sont toutes ces questions qui m’ont mené afin de préparer notre table à l’union.

Le Soi

La tâche est grande. Et, tu as fort raison de te questionner car comment pourrions-nous nous unir si tu m’attachais à une non-liberté ? Je serai ton prisonnier et l’Amour ne pourrait pas s’élever. Point de lumière ! L’ombre nous diviserait. La liberté n’est pas ombre. Elle ne supporte pas le sépulcral si nous ne l’avons pas comprise comme ferment au levain de notre pain.

La Conscience

Les ténèbres nous environnent. La pensée est donc souillée. Une somme de vide s’est emparée de chaque âme qui l’emplit d’une foule de petits créatures actives dans les eaux boueuses de nos consciences. J’ai voulu nettoyer la mienne. De la petite créature menaçante vue en moi et en les autres, j’ai demandé de l’aide à l’Esprit pour m’aider à laver mes robes, ne pouvant pas laver celles d’autres puisque nous sommes seuls à pouvoir nous aider soi-même. Il nous a fallu des heures, des jours et des nuits pour la purification de mes vêtements. Je me suis demandée si je pouvais réellement penser seule, ou si j’avais le droit de quémander de l’aide à mes Guides spirituels et aussi te demander de l’aide.

Le Soi

Me le demander ? J’ai vaguement entendu quelque chose de cette demande, mais ne pouvais pas y répondre puisque tu es la clef de ma Conscience dans l’union. Mais, tes Guides ont été présents. Je les ai vus. Je fus surpris de les voir agir, puis les regardant en Toi, j’ai compris que cela ne pouvait pas être autrement. Ils t’aident dès lors que tu as conscience de leurs présences.

Mais explique-moi ! Il nous faut éclairer ceux dont l’ombre envahit les jours et ses nuits. Une lumière s’allume ; chacun la voit, n’est-ce pas ? Peut-être ne savent-ils pas d’où elle vient, si elle est d’une bougie ou d’un astre car un voile en cache l’origine, mais ils voient une lumière. Si il leur appartient de soulever le voile pour en déceler l’origine, il est bien de leur montrer qu’une lumière brille.

La Conscience

Ma Lumière brille et en mes yeux se voit. La lumière brille et par mes yeux grandit la lumière d’autres. Ce sont les yeux de l'Esprit qui voient la lumière qui permet à mes frères en chemin de soulever le voile.

Soyons plus précis. Si je fais entrer chez moi un ami que j’ai invité et que la nuit étale sa voûte, ma maison est obscure. Je dois l’éclairer pour nous deux. J’allume la lumière pour que mon ami ne se heurte pas à mes meubles. Comment se déplacerait-il chez moi si je le laissais dans l’ombre ? Je connais ma maison mais, lui, ne la connaît pas. Il me faut être bienveillant afin qu’il ne se blesse pas. Nous ne pensons pas que la lumière allumée dans une pièce est bienveillante et pourtant elle l’est pour chacun. Elle allume l’espace de vie et permet à nos regards de se découvrir. Nul ne laisse la lumière éteinte en recevant chez soi un ami. Tu es donc le guide de ton ami. Il en est pareil avec nos guides spirituels, invisibles à nos yeux physiques. Ils éclairent notre maison dès lors que nous les recevons. Les Guides sont donc la vraie lumière de l'homme et du monde. Ils me sont semblables dans la bienveillance pour l’Amour manifesté en les recevant chez moi, puis en moi.

Le Soi

Dis-m’en davantage !Tu me dis que tu as des Guides spirituels ; cela signifie que tes Guides sont aussi les miens, si je comprends bien. Que sans eux, notre union ne pourrait se réaliser et que sans eux nous ne pourrions pas dresser l’autel de nos bougies allumées, leurs flammes prenant soin de nous !

La Conscience.

Nous avançons... Je te vois chaque jour de mieux en mieux.

Le Soi

Moi aussi, je te vois de mieux en mieux chaque jour. Continuons !

La Conscience

Voici ce que j’ai découvert. Si j’ai conscience de mes Guides, je ne marche plus en aveugle et mes pensées ne sont plus le fruit de l’illusion, appartenant à la masse pensante commune qui n’est pas des Guides mais des hommes bercés de chimères. La chimère est plus prompte à penser en l’homme que les Guides spirituels dans la lumière du monde revêtu d’Amour. La chimère aime leurrer l’homme. La lumière est patiente et attend que tu lui demandes son existence de lumière quand la chimère s’affole de la reconnaître pointant sa grâce. C’est en cela que nous voyons poindre la face de la liberté en soi ; quand la chimère commence à s’effacer parce que tu lui as dit : « Tu n’es pas lumière ; tu es la face cachée de la lumière. » Nous reconnaissons la chimère quand elle engendre la colère, la haine, le mensonge, le désaveu de nos frères, que nous ne les reconnaissons plus semblables à soi et que nous sommes blessés. La lumière ne blesse pas. Elle vivifie. Elle élève. Seule, la chimère nous plonge dans les ténèbres et nous piétine. Si je ne veux pas être l’amie de la chimère, je suis obligée de reconnaître que je dois demander de l’aide et que c’est cette aide que nous recevons dans la liberté parce que nous en avons pris conscience et que nous lui avons dit : «  Aide-moi ! ». Nos Guides sont donc incontournables pour atteindre la liberté. Seuls, sans eux, nous ne le pouvons pas. Ce serait fol orgueil de croire que nous y parvenons sans leur aide. 

Le Soi

Oui ! Je te suis. Une flamme brille de mille feux.

La Conscience

Tu comprends ! Ma liberté n’existe que parce que je suis le fruit de l’Amour et non de moi-même aux origines du monde. Ce fruit de l’Amour, c’est moi. Mais, l’Amour m’a engendrée. Je suis donc dépendante de ce qui m’engendre. Tant que je suis enfant, je ne peux décider de moi-même ce qui m’élève d’autorité. Je fais naturellement confiance à mes parents afin qu’ils me libèrent sur le chemin de ma destinée. Ils me sont chrysalide. Je ne suis pas encore adulte. La chrysalide encore m'enferme. C’est pareil avec l’homme. Tant qu’il n’est pas parvenu au bout du chemin de l’Homme, il lui faut être guidé avec sagesse, constance et vérité. J’ai en conséquence le droit de demander à mes Guides de m’aider à voir clair en ma conscience pour me faire Conscience et aller vers toi.

Le Soi

Je vois tes Guides. Ils déposent à ce moment précis un baiser sur ta joue et aussi sur tes yeux. Ils sont lumineux. Ils sont heureux. Pareils à des parents satisfaits de voir grandir leur fils, leur fille. N’oublions jamais que tout est en haut comme en bas, et en bas comme en haut. L’Amour qui t’a engendrée aime voir ses enfants s’élever dans sa clarté. À cette heure, tu ne peux donc pas faire grand-chose sans eux et pourtant, tu es libre de leur demander ou non de l’aide. Pour leur demander de l’aide, il te faut déjà avoir atteint un certain âge en leur propre conscience. Un nouveau-né ne le pourrait pas. Seul, l’enfant grandi le peut dans ses apprentissages multiples. Il fait. Il rature. Il s’efforce de comprendre ; il peaufine son écriture. Il fait une tache sur le papier ; froisse la feuille, recommence jusqu’à savoir écrire bellement. C’est ce que nous faisons toi et moi. Ensemble. L’un dans l’autre. Germes, puis, embryons, puis nouveau-nés, et enfin enfants en devenir d’adulte. Une vie l’une après l’autre pour cette perfection dans la Conscience, le Soi dans l’ Amour. Tu m’as appris cela. Nul ne peut atteindre la perfection demandée par L’Amour s’il n’a pas plusieurs vies données pour ce but.

La Conscience

Que de chemin parcouru ensemble ! La liberté naît de l’ombre qui a compris son utilité en ta lumière. Et pour cette vérité, il nous faut admettre que notre liberté dépend bien de nos Guides affairés au fleurissement de l’âme en l’Esprit. C’est ma foi déposée en eux qui se révèle être ma liberté personnelle née de leur guidance.

Le Soi

La foi ? M’en parleras-tu un autre jour ?

La Conscience

Déjà te dire qu’elle est émerveillement, et que par elle-seule, je me tiens debout dans la lumière de l’Amour qui m’étreint.

Le Soi

Bien ! Tu peux retourner marcher, mais apprends à arpenter moins vite ta mansarde pour que le tournis ne me reprenne pas au clair de la nuit qui ne s’est pas encore fait jour.

La Conscience

Je vais tenter d’en prendre conscience.

Est-ce que notre autel est mieux éclairé pour notre alliance ? Qu’harmonie chante !

Le Soi

Tu voulais quitter cette terre, car fatiguée, et hâter le processus, te pensant devenue inutile à ce monde ; vois combien fut encore grand ton orgueil ! Si peu de foi ! 

 

de Franz Dvorak

 

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