Béatrice Lukomski-Joly


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Il peut y avoir...

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photo du site pixabay ; libre de droits 

https://pixabay.com/en/tree-nature-sunset-landscape-grass-3236810/

 

Il peut y avoir des nuages dehors,

En moi, vit la lumière ;

Il peut y avoir de la pluie dehors,

En moi, luit la lumière.

 

Il peut neiger d'un ciel naufrage,

En moi, la chaleur règne ;

Il peut trembler dehors, d'un orage,

En moi, paix a son règne.

 

Il peut y avoir dehors pierre qui roule,

En moi, c'est terre fertile ;

Il peut y avoir un arbre blessé sous la houle,

En moi, c'est feuilles indélébiles.

 

Il peut tonner jusqu'au matin, demain,

En moi, c'est le calme volubile* ;

Il peut paraître un éclair sur le chemin,

En moi, c'est un trait immobile.

 

Il peut y avoir un loup hurlant dehors,

C'est toujours étonnée que je suis ;

Il peut y avoir une fleur fanée, dehors,

En moi, la rose vit et fleurit.

 

Vous pouvez me soustraire à la vie,

La vie m'élève, la joie revient.

Vous pouvez médire, une lèvre vide,

Le Verbe me rétablit ; peine va et vient.

 

Il peut y avoir des larmes dedans moi,

C'est l'Amour souffrant vos oublis ;

Il peut y avoir des tristesses en moi,

C'est l'Amour priant vos âmes affaiblies.

 

Vous pouvez cueillir un épi de blé,

C'est une rose dorée que vous m'offrez ;

Vous pouvez m'offrir un baiser,

Seul moi sais si vous me trahissez.

 

Sans doute, m'avez-vous pensée étrange,

Souvent ! trop souvent !

Parfois, m'avez-vous dite bel ange,

Rarement ! pourtant émouvant !

 

Il peut pleuvoir, neiger, tonner, trembler,

En moi, l'Ange me relève toujours ;

Je peux entendre crier, hurler, blâmer,

En moi, le Verbe réchauffe l'Amour.

 

*Volubile : entendre ici le sens dans la définition du mot : "qui s'enroule telle une liane grandissant sur un arbre, telle une volonté fixe, telle une tige s'accrochant de ses noeuds forts à son arbre de la terre en ses racines, vers la cime épousant la face du ciel."

 

Tableau d'Andrey Alekseyevich Shishkin peintre Russe

peintre contemporain né en 1960

 

 

 

Le fardeau mystérieux

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Illustration Waldorf

 

Debout sur le chemin qui ne s'achève pas,

Affligée, le dos abandonné au mur de pierres,

Je Te vois venir, le dos chargé du grabat,

Le front en sueur, Tes prunelles de lumières.

 

Et Tu m'as murmuré « Rendez-vous pour bientôt !

Prends Mon supplice entre tes graciles épaules ;

Charge le fardeau mystérieux sur ton dos,

Qu'avec toi, Je partage la lignée de Paul. »

 

Que Ta caresse m'est prodigue par Tes yeux,

Lorsque je T'incarne en ma peine pour aimer ;

Et les hommes rassasiés accueillent le feu

Brûlant en leur âme pourpre, sous les mûriers.

 

Front limpide, souffrances d'écume et de sang,

Pensée éclatante, amour pur magnifié,

Tu me dis de venir ; j'arrive du Levant,

Et l'éclat ruisselle de l'esprit tourmenté.

 

Le soleil brille au-dessus, et sous les nuages,

Je suis là avec Toi, là en Toi, Toi en moi,

Moi qui suis Esprit, Toi qui habites les mages,

Et nos fronts révèlent la lumière à Tes clairs bois.

 

https://stock.adobe.com/fr/?gclid=Cj0KCQjw4omaBhDqARIsADXULuW3TSceHbHSSovPUSr62IGH1IDDjS2doRHvpQr-UwLUkoTCqqmgSWAaAmq3EALw_wcB&ef_id=Cj0KCQjw4omaBhDqARIsADXULuW3TSceHbHSSovPUSr62IGH1IDDjS2doRHvpQr-UwLUkoTCqqmgSWAaAmq3EALw_wcB:G:s&s_kwcid=AL!3085!3!610521364754!e!!g!!adobe%20stock!328222806!140326657913&as_channel=sem&as_campclass=brand&as_campaign=FR|CPRO|Stock|PURCH|AS_Brand_Exact|GG||&as_source=google&mv=search&as_camptype=acquisition&sdid=WKRCJHQL&as_audience=core

L'homme altruiste

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

tableau "Le Voyageur contemplant une mer de nuages" 

(Der Wanderer über dem Nebelmeer)

de Caspar David Friedrich

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C5%93uvres_de_Caspar_David_Friedrich

 

J'ai vu un homme, beau, altruiste et gracieux,
Venu une nuit enneigée de printemps capricieux.
Quand des montagnes et du silence, il naquit royal,
Une nuit revêtue d'une pèlerine tissée d'étoiles.


Il ne dit mot, acceptant le silence du jour diluvien,
Sa pensée confortant le bruit inaudible qui advient.

Il était de ces âmes profondes, nues et vraies
Qui, aux affres des temps dirigés, souriait,
Aimait, ratissant l'amour pour une seule fleur.

L'esprit grave, telle une destinée lourde d'heures,
Se discernant à la forme des mains vieilles d'âges,
Et encore à l'austérité dense de son visage,
Je le vis arriver comme un léger papillon dans l'air,
Paisiblement né de sa chrysalide nourricière.


Le rictus tranquille, la lèvre muette, le front haut,
La pensée sereine et riche de vies que veut l'En-Haut,
Que mémoires subissent, la volonté assidue,
Il mesurait la vie comme on gravit une falaise ardue.

 

Il neigeait. Il ventait.
La nuit dormait.
Le silence se reposait,
Et sa vie frémissait.

 

Il ouvrit ses mains comme enviant les aumônes
Que seul l'amour offre au soleil et son trône,
Que seule la vie déploie à la hauteur de l'amour,
Que seul l'esprit réclame, armé devant les vautours,

Portant un rayon vaste de lumière gravé au cœur,
Des joies et des tristesses qu'l il sait par cœur.

 

Comment arriva-t-il à la croisée de mon chemin,
Griffant la route d'épines d'un beau rouge carmin,
Montrant une rose vermeille, toute de parfum,
Qu'à deux, nous devions répandre de thym ?


Encore j'ignore ces rives qui me l'ont consacré,
Ce bel homme avec l'éclat d'embellies et de puretés
Qui choisit la pauvreté, l'indigence et l'exigence
Tout en concédant large, le cœur des innocences.

Il posa sa main sur mes lèvres crevassées,
Invitant au silence pour tous actes terrassés.
Puis il griffa la terre d'une croix d'un doigt,
Disant : point, nous ne voyons l'épine au bois,
Nous devons guérir nos plaies d'amour et de joie,
Si tu me veux pour toute voie, soyons de même loi.

 

Le jour se levait,
La nuit s'achevait,
Le murmure se reposait,
Et sa vie aimait.

 

Il est venu le bel homme que l'on dit être le fils,
Celui que l'on nomme victoire parce qu'il fut sacrifice,
Qui, tant, a pleuré sa destinée d'amères ombres,
M'offrant tout le toit des supplices défunts sombres !


La rose a fleuri, a ourlé ses pétales de parfum
Que le thym a sauvé des pucerons au matin.
Il a posé sa pèlerine de chanvre sur mes épaules blêmes
Créant du silence, le chant des oiseaux que ciel aime.

 

Quand sauge éclaire

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Sauge blanche

 

J’ai purifié ma demeure

d’un brin de sauge blanche,

d’un bois de cade qu’aime l’heure,

quand dehors fleuries sont les branches.

 

La brume a envolé leur parfum,

dehors, dedans, en mon foyer,

et chantent les sages défunts

quand de la fumée, tout fut purifié.

 

Agenouillé, l’esprit léger,

j’ai psalmodié versets et arias

pour tant de beauté et de majesté,

quand la foi aime son verbe en son alléluia.

 

La sauge évanouie, le cade consumé,

a brûlé le Bois Sacré de l’Est à l’Est,

toutes ouvertures entrebâillées,

pour qu’ici respirent toutes âmes célestes.

 

La demeure en ses corps transparents

flottait dans l’air de la rose

et la sauge opaline a partagé le vent

après que fut la vie éclose.

 

Le bois de Palo Santo

https://liliinwonderland.fr/purifier-maison-avec-palo-santo-sauge/#:~:text=Le%20bois%20de%20Palo%20Santo,-Le%20bois%20de&text=Il%20a%20de%20multiples%20bienfaits,les%20bijoux%20en%20pierres%20naturelles.

 

Wagner: Parsifal / Act 3 - "Mittag. Die Stund' ist da" - Verwandlungsmusik (Gurnemanz)

Metropolitan Opera Orchestra

Quelques explications sur mon livre « Le sentier »

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Quelques explications sur mon livre « Le sentier »

Comme mon livre né en 1999 non encore publié « l’Immanquable Dieu », « le Sentier » est né d’une impulsion spirituelle alors que j’étais malade avec un repos obligé. La maladie en soi est une réelle bénédiction car elle fait naître dans la conscience ce que nous avons appris d’une destinée. Ce qui est une grâce car la conscience est immédiate ( pour moi lorsque je relate le fruit spirituel de la colonne vertébrale abîmée par exemple qui devient pure lumière en haut )  tout en étant le fruit de plusieurs incarnations passées. Ce n’est pas orgueil, c’est le savoir. C’est comme si dans l’humilité, l’auteur, ici en l’occurrence moi, vous donne ce qui n’appartient qu’à lui du chemin destiné et acquis. Acquis également des forces spirituelles données par non seulement la destinée personnelle liée au monde et à nos frères humains par l’appartenance à l’école de Michaël par la rencontre avec Rudolf Steiner. Pour Goethe, cela fut avant la naissance de l’anthroposophie avec la loge maçonnique, initié en juin 1780 à la Loge Anna-Amalia aux trois roses à Weimar. Là aussi, ce n’est pas orgueil que de reconnaître que par la destinée, nous sommes nés de la même école spirituelle michaélique avant de nous incarner. C’est un fait préalable et il ne faut voir ou regarder que le fait. Ce n’est pas orgueil non plus que de dire que « Le sentier » est né de cette même impulsion donnée par les Hiérarchies. C’est le savoir. Il n’y a donc pas à penser ou dire « Mais pour qui se prend-il, se prend-elle ? » sans que cela ne soit une offense, non pas à soi, auteur, mais aux Êtres spirituels qui ont pensé en nous pour que l’écrit soit et vive dans la Chronique de l’Akasha. Que le contenu soit lu sur terre ou non a moins d’importance que sa lecture dans le monde spirituel même si il est donné pour qu’il soit lu et compris sur terre.

Allons vers «  Le sentier ».

« Le sentier »est constitué de douze chapitres ; il n’est donc pas un chemin octuple. Il est un chemin christique d’Homme en douze marches comme les douze nuits de Noël.

Son écriture a débuté en octobre 2017 et s’est achevé en avril 2018, incluant le mystère de Noël et de Pâques, sur sept mois. Ce ne fut pas un temps décidé par moi-même, cela fut ainsi. Sept mois pour douze marches et quatorze douleurs physiques et morales. Là aussi, je n’ai rien calculé, cela fut ainsi dans l’impulsion, compris à la fin de l’écriture.

Le personnage principal incarné, unique d’ailleurs, marche pied nus. Son nom qu’il ignore lui est soufflé par son ange gardien ( à l’écriture du récit ) ( mesurez cela… ), car il faut comprendre dans cet écrit que Jean Christophoros de Lebenkreutz est mort à la terre, il est désincarné, il a franchi le Seuil, Seuil terrestre et Seuil spirituel, et vit son Kamaloka pour arriver au monde spirituel dans l’épreuve la plus subtile car la plus difficile : devenir Homme, immortel car inatel. Il le dit. Il l’exprime. Il veut que cela soit réalité pensée.

Un autre personnage, nommé Alexandre, incarné dans une destinée douloureuse, est donné, car l'ange accorde le droit à Jean de l'aider d'en haut, quand désincarné,  dans sa destinée.

Le récit débute lentement. Il vous prend à témoin. Jean Christophoros parle et son narrateur demande à ce que vous le suiviez si vous le pouvez. Ces paroles sont alors en italiques. Si elles sont souvent présentes au début du récit, elle se font de plus en plus rares car elles ne cherchent pas à convertir ; elle laissent le lecteur libre tout en le faisant spectateur d’un sentier qui est aussi le sien pour qu’il en devienne acteur conscient.

il fait état de ses rencontres, notamment avec Goethe, il faut le voir en une image post-mortem, tout à la fois pré-natale insérée dans la destinée. 

La première marche révèle l’importance du monde minéral, lequel monde est indissociable de l’acquisition du Moi. Nouvellement créé, il nous accompagne et nous le rencontrons dans la Kamaloka comme force d’édification, d’où cette conscience vitale de l’être en chemin. Dans l’ordre exact, arrive le monde végétal, vivant, dont la parole est musique en la présence des roses bleues et des roses rouges, chacune ayant leur mission propre. Puis, arrive le règne animal en les oiseaux principalement, un chien, des chats, qui ont tous des « choses » à dire : leurs sentiments. Puis le règne de l’homme... Tout le long du récit, nous voyons l’Ange accompagnant Jean dans ses images vivifiées dans le purgatoire et percevons avec lui la cause et l’effet, enfin la leçon. Tout est images. Le mot s’efface en quelque sorte pour donner place à l’image. Nous voyons apparaître, s’approcher, reculer, venir, revenir, être, le Christ. Nous le reconnaissons à la forme donnée dans le récit.

C’est donc un récit issu de la Connaissance vue dans la Kamaloka (ou purgatoire ) dans lequel la connaissance est fruit christique mais aussi apport de la connaissance par ses images vivantes.

Si Rudolf Steiner est mentionné comme rencontre puissante c’est pour que le sacrifice de Jean s’inscrive dans cette connaissance Amour et Foi qui doit toujours être inscrit dans la personne de Rudolf Steiner qui est le préalable, le fondement, de la connaissance pour ceux qui n’auraient pas rencontré l’Anthroposophie en Anthroposphia que nous voyons apparaître à la fin du récit, car, tel R Steiner le dit, ne jamais détacher son nom de l’Anthroposophie, ou le faire secondaire en se positionnant premier, ce qui serait faute.

La force spirituelle réside dans l'enseignement donné à ceux qui ne savent pas, quand bien même nous pouvons apporter de l'enseignement à ceux qui savent déjà, mais bien dans le mouvement de racheter chacun.

Le final relève du sacrifice d’amour qu’a fait Jean. Jean arrive certes à l’Homme mais en ayant permis à ceux qui n’auraient pas trouvé la possibilité du sentier en s’enlisant dans les forces du mal avec le serpent au ventre noir qui attend que son ventre blanchisse (images toujours ) pour être rédempté, lequel désespère en s’acharnant contre l’homme, alors, ne voyant pas l’homme faire d’effort, qui étaient nés de la non-connaissance, avec peu de chance de la trouver. Jean voit à la fin que son sacrifice est devenu réalité, car les mécréants arrivés avant lui au but de l’Homme, lui tendent la main pour la Jérusalem céleste. C’est donc dans un geste d’Amour grandiose que s’achève « Le sentier ».

Si je ne fais aucune publicité autour de ce livre pour le vendre, la raison en est que ce livre doit être trouvé par la volonté. Il doit être voulu. Il ne peut pas être soumis à la demande d’argent pour s’enrichir ; je dis bien demande ; je ne dis pas ventes. Il en perdrait son but si je quémandais. C’est pour cette raison que je n’en fais pas de réclame, mais en parle car, en nos Temps rien ne se cache sous le boisseau dans les vérités spirituelles. Rudolf Steiner en cela a ouvert large la porte et au-delà de son enseignement attend que l’Anthroposophie saisissent les cœurs d’où la création en ce récit d’un mot ayant pris vie de « Philanthroposophie » : l’Amour accompli en la connaissance, devenu Soi. Il ne crée pas un nouveau mouvement, il exprime ce que nous devenons lorsque l’Anthroposophie nous a pleinement fécondé d’Esprit en nos trois âmes de sensibilité, d’entendement et de conscience. Phil est la racine grecque signifiant Amour, qui aime.

Bien à Vous, avec Vous, en Vous.

Tableau de Doris Harpers

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https://dorisharpers.weebly.com/feste-dellanno.html

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