Béatrice Lukomski-Joly


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Dialogue entre la mort et le mortel

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Thomas Cole (Américain, né en Angleterre, 1801-1848). Étude pour la croix et le monde ...... , ca. 1846-1847. Huile sur panneau, 11 7/8 x 18 3/16 in. (30,1 x 46,2 cm). Brooklyn Museum, don de Cornelia E. et Jennie A. Donnellon, 33.274 (Photo: Brooklyn Museum, CUR.33.274.jpg)

 

Elle est là, en amie venue un jour de peine,

arpenter les jours prenant fin, clamant sa nuit,

et d’un son à peine frappé à la porte à minuit,

elle a soigné l’ultime déclin de son haleine.

 

Un peu de pourpre échappé des ruissellements,

se nacrant de lumière, elle a dit modestement :

« Bonjour, me voici, toi qui depuis si longtemps

lors d’absentes lueurs m’attends vainement.

 

Devant toi, je me tiens et je te vois confiante,

les jours consommés, le destin couronné,

et te berçant enfin de mon seuil consacré,

point n’es-tu surprise de me voir exubérante.

 

Le mortel

 

- Pas un seul jour sans toi, mandant ton heure,

et tu es là, sans peur, sans reproches, belle,

belle et gracieuse qu’aucun voile immortel

ne saurait dire, ah ! cette joie qui me ceint d’ardeur !

 

Je te regarde venir des étoiles, humble et forte,

cueillant déjà les fruits mûrs des rencontres,

des lieux, des embrassades, que tu me montres,

des plaies qui restent sur mes feuilles mortes.

 

On te dit faulx, je te clame blé ; on te dit noire,

je te sais clarté, chant dans le silence, joie,

et tes souvenirs cueillis, façonnés de blanc bois,

me sont tendresse à l’instant du sacre du soir.

 

La mort

 

- Je ne t'appellerai plus ni ne t’espèrerai ; tu es là,

et te tends la main à défaut d’une faulx acérée,

toi l’amie de nombreuses vies dessinées

qu’enfin à nouveau j’épouse, te voyant là.

 

M’as-tu aimée dans mon habit de lumière,

moi, la mort que chacun craint, déteste ;

toi, tu en fais une gerbe de fleurs modestes,

roses et belle-de-jours, ouvrière et joaillière.

 

Le mortel

 

- Je vais dans le verger parfumer le jour et le lys,

fière de t’avoir pour amie, sans tristesse,

orner les nuits d’une mélodie, et d’ivresse

enfin brille le cœur de la vie et des narcisses.

 

Mes pas légers que seule l’âme en l’esprit voit,

d’un élan frappent la terre, lui dire "à Dieu",

et ce qu’il reste de vertu inachevée est radieux,

le ciel et ses étoiles entre les mains pour cette voie.

 

La mort

 

- Viens ! Je t’environne depuis que tu es née,

enfin heureuse de te revoir, être avec toi.

 

 

Le mortel

-Viens ! Je t’ai toujours sue à mon côté, toi et moi

complices ; enfin ! tu viens me rechercher. »

 

Et la mort qui n’est qu’un ruban de soi(e) ambré,

cousu de diamants étincelants dans l’azur,

dit encore : « Viens ! Je suis prête ! Vois mon allure ! »

et de lui répondre : «  Vois, je suis là, auréolée ! »

 

Elle ajoute : " On ne vit* bien qu'avec le coeur"

et pour ce vers que le sublime habille, 

nous éteindrons lentement l'huile

que consume la chandelle pour mon heure."

 

* du verbe vivre ... ne pas assimiler  au verbe voir du vers de saint Exupéry malgré la ressemblance.

Ils sont dissemblables dans le semblable.

 

Béatrice Lukomski-Joly - © 2021

29 septembre 2020 Jour de la saint Michel

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Saint Michel "Michaël" de Liane Collot d'Herbois

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liane_Collot_d%27Herbois

 

Il fait beau. C’est la fin de l’été. C’est la Saint Michel. Ma pensée à ce propos est furtive, car encore, mon cœur est triste. Je devrais demeurer plus concentrée mais cette mort m’a tant atterrée dans le contexte de la pandémie que je ne suis pas certaine d’être pleinement là, diaphane, comme je le suis souvent, ancrée en mes pensées se méditant en moi. Je devrais méditer la saint Michel, mais c’est assujettie à ma pensée pour elle que je suis partiellement incarnée à cette heure. Tout me fait souci : Hormis Jeanne décédée dans l’anonymat le plus strict et la douleur, il y a l’amie qui ne comprend pas que je veuille demeurer dans le silence de mon deuil qui m’est aussi nécessaire que l’air que nous aspirons ; une autre qui me dit que je devrais être heureuse de cette mort à cause de la vie vécue sans penser à la métamorphose du chemin réalisé dans le pardon, et encore une autre qui n’a de cesse de vouloir me sortir de mon silence lequel silence semble la terroriser alors que sa vertu est un bienfait, puis plus matériellement, ma voiture semblant vouloir me dire adieu pour tous les services rendus à autrui, usée d’avoir couru les routes et les chemins. Trois cents cinquante mille kilomètres au compteur. Trois en une seule personne. J'ai perdu l'amie qui n'a pas compris mon silence pourtant expliqué ni mon amour pour ma défunte. Une feuille glisse sur l'eau emportée par le courant, ainsi est la vie qui sculpte les évènements qu'elle veut hors de soi pour soi parce que c'est l'heure des achèvements et qu'il nous faut savoir les voir et les accepter. La destinée pose ses jalons que les anges conduisent. J'ai ressenti cet achèvement, car une image s'est imposée, celle où je fus sur le passage, telle une aire autoroutière de repos pour poursuivre une longue route. Ce n'était pas moi, mais le gîte et le couvert offerts pour mille trois cents kilomètres à réaliser avec une autre halte gratuite chez une autre. Ce n'était pas moi mais une semaine de vacances demandée avec un départ sans prévenir à cinq jours. Elle n'est jamais revenue en ma demeure, car je n'étais pas une essentielle. Les images spirituelles défilent devant mes yeux. Je comprends soudainement ma méprise. Les images sont là pour cette raison et cet achèvement. Est-ce Jeanne qui me les a montrées ? Peut-être, car je conduisais depuis plusieurs mois, éthérée, sans être vraiment incarnée. Ce qui fut curieux est que j'en ressenti comme un soulagement sur ce qui avait été une méprise, habillée de moult vêtements semblants bienveillants que mes images ramenaient tel un déguisement porté. Ce fut le fruit aussi de ma méditation ancrée dans le silence.

Pour moi tout est pensée méditative et le silence m’est aussi indispensable que l’est la nuit au jour, la lune au soleil, les étoiles à la nuit, la fleur au baiser du soleil, la germination au printemps, les processus de toute vie montant vers l’astre de lumière. Nul ne peut rompre ce silence sans que mon âme ne l’ait décidé. C’est ainsi. Je médite mes soucis en une volonté de les transformer en pure lumière. Il n’y a que moi qui peux le faire. Personne pour moi ne le peut. La conscience est individuelle et nul ne peut l’enseigner. C’est soi avec soi. Soi avec soi pourvu que nous voulons bien nous regarder, non pas pour s'admirer ce qui est défaut mais pour voir et admettre que tel et tel défaut nuisent à notre soi.  Trop de gens s'aiment et n'aiment pas l'autre ; se regarder permet de mieux voir l'autre et l'aimer. Tout passe par soi métamorphosé.

On me dit méchante, imbue de ma personne, têtue dans la vie, parce que je demande, sans pourtant laisser de quiproquo, le silence intérieur. Je ne crée jamais de quiproquos. Les quiproquos sont source de malentendus, disait " le Petit prince" et Rudolf Steiner, et ils avaient raison ; il n'y en avait pas, ayant été claire, et le quiproquo est née d'une interprétation sur ma volonté de silence, car l'amie ne comprend pas la volonté de silence, incapable de s'octroyer le silence pour elle-même. Beaucoup craignent le silence, tout comme la solitude. Ils créent leur effroi, une peur terrible, incontournable, ingérable. Pour moi, c'est un bienfait, un joyau comme un diamant taillé. Tout est interprétation, méprise, jugement. Cela glisse sur moi comme l’huile sur l’eau, car je sais que le silence n’est pas une volonté de méchanceté ni d’égoïsme ni d’orgueil. La vie m'a également appris à séparer l'eau de l'huile sans plus vouloir essayer de les mélanger. Le silence est l’absence de bruit, extérieur, intérieur, pour que la méditation soit réflexion en soi. J’ai besoin de ce silence. C’est ainsi depuis l’enfance, depuis le silence physique obligé de la vie en ma chambrée, depuis que je l’ai transformé en absolu besoin de la pensée pour être et devenir. C'est le silence en soi qui permet l'activité dans le monde car nous l'avons réfléchi pour agir. Le bruit qu'il soit issu de la pensée, de la parole agressive ou d'un évènement terrestre m'est toujours une blessure, aussi dois-je faire le silence pour m'en soustraire ce que j'arrive aisément à faire pour le transformer. Sortie du repos, je redeviens un puits de paroles, un temps. Souvent ai-je rompu avec ma volonté de silence pour faire plaisir, mais en ce deuil, je décide de me respecter et de ne pas le rompre. J'ai envie de prendre soin de moi, un peu, exceptionnellement, d'un bon égoïsme pour mieux repartir, pour mieux servir. Le bon égoïsme sert à se grandir dans la prière et la méditation pour aider et se parfaire dans les besoins de l'Humanité. Le mauvais égoïsme n'est rien d'autre que la perte du Moi dans la tentation strictement personnelle qui ne fait pas cas de l'autre et du monde.

C’est ainsi que je prends la route pour aller au cimetière fleurir sa tombe, évanescente, éthérée. J’ai acheté une belle plante fleurie que je pose sur le sol du siège avant passager. Je roule. Je roule à une vitesse constante. Je roule dans le silence. Je sais que je suis partiellement absente, tellement, profondément, à penser à elle. Mais j’ai confiance en la vie, en ma route, en ma voiture. Je conduis sans rien voir devant ni sur les côtés. Souvent.

Une larme perle sous ma paupière. Je regarde la fleur.

J’aime les fleurs car elles témoignent du silence intérieur qu’elles manifestent le jour dans l’immense accolade des rayons solaires à leurs corolles, la nuit dans leur sommeil invité par les rayons lunaires. Tout est silence dans les règnes végétal et minéral. Même le vent ne parvient pas en son expresion  mouvementé et bruyante à  extraire de ces règnes un seul bruit. Voyez également le nuage se mouvant dans le ciel, balayé par l'air, il est tout aussi silencieux que la fleur et la pierre. Je me veux fleur dans le sentiment d’abandon et de réception à la caresse du soleil à mon visage.

C’est alors que je suis émerveillée par la couleur rose du rosier, qu’un souffle puissant issu de nulle part, venu de haut, car mes vitres sont fermées, vient la bousculer, la faire tomber, telle une main balayant l’air venue l’animer pour que je me réveille. L’impression est si forte qu’elle me réintègre en ma pensée et me montre la voiture devant, dans laquelle j’allais entrer en collision avec virulence avant que je ne bifurque sur le bas côté et freine violemment. Je réalise que je viens à nouveau de passer à côté de la mort par une intervention divine. C’est la quatrième fois en trente ans. La forme du prodige a un écho connu en moi. Il porte un nom que je connais aussi. Il se manifeste toujours de la même façon, venu de haut dans un souffle puissant, se manifestant  en une forme éclair, audible en soi. Ils ont encore besoin de moi, me dis-je, remerciant et ma mère et mes guides. Bienheureuse ! Bienheureuse est le mot et l’état de grâce qui caractérisent ses instants de conscience et de sauvegarde de la vie.

Tranquille, réalisant que j’ai été préservée d’un accident qui aurait pu m’être fatal, je roule vers le cimetière, son cimetière qui aurait pu devenir le mien, déposant ensuite la fleur consacrée sur le marbre gris, reconnaissante.

Le soleil se voile derrière des nuages arrivés impromptus. Je suis assise sur l’herbe devant la tombe, je ne sais plus depuis combien de temps, retombée en ma diaphanéité, pourtant fortement présentielle. Le temps n’a pas de prise sur moi et les nuages noirs annoncent la pluie. Le soir étendant son voile de nuit en une première obscurité me réveille à nouveau, car devant moi s’étale sur le champ en face une lumière si belle qu’elle nappe la terre sous l’ombre accomplie par les nuages ébènes. Une légère averse vient à baigner mes yeux et mouille mes cheveux pendant que s’installe un nouvel arc-en-ciel, m’enveloppant de sa clarté. Je le regarde en sa forme et je constate qu'il naît de sa maison au loin à gauche pour ne pas toucher le sol sur sa droite, forme in-finie pour l'infini. Il est temps de repartir, méditant la saint Michel que la vie et son possible accident m’avait fait oublier, le ramenant en moi.


 

 

Ange de Giotto di Bondone

https://fr.wikipedia.org/wiki/Giotto_di_Bondone

 

Be (Introduction Of Jonathan the livingston)

 SKYBIRD/LONELY LOOKING SKY/THE ODYSSEY

Voyez les images, elles sont si belles, si parlantes.

Ecoutez les paroles, toutes aussi superbes sont-elles.

Le lys et Aurély

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

"Windflowers" de John William Waterhouse

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_William_Waterhouse

 

Tu es venue tel un divin pétale éthéré

adorer la pupille de mes yeux ocrés,

que nous avions, bel hier, baptisé Sophie

pour sa beauté, son éclat et son cœur logis.

 

Tu es venue lors d’une aurore chérir sa vie,

apportant douceur dans un lavis à minuit ;

et des encres amères, tu as lissé le trait,

la ligne fondue en un lys peint à la craie.

 

Puisque tu l’aimes et fais du bleu de ses yeux

un océan que la terre n’a pas connu,

je t’aime pour cet amour joyeux et heureux

embelli de vos courages, revêtues.

 

Tu es venue embrasser sa fragile paupière

que destin avait alourdi, allégeant sa terre,

et d’un pan de soie, tu as essuyé son âme

pour la voir resplendir d’un destin de femme.

 

Tu es venue malgré nuages et pluie,

prendre son bras, atténuant le bruit,

voir fleurir au printemps, d’un bourgeon, le fruit

qu’arbre offre en été avec les belles-de-nuit.

 

Puisque tu l’aimes et fais du bleu de ses yeux

un océan que terre n’a pas connu,

je t’aime pour cet amour joyeux et heureux

embelli de vos courages, revêtues.

 

Je suis venue te rencontrer dans un dessin

que seule la création dessine au matin,

et j’ai vu la pupille de mes yeux brillants

dans la floraison de tes iris scintillants.

 

Tu es venue signer la noblesse d’un lien,

épouser notre jardin d’un lys Paulinien,

et la blancheur de sa robe dans le soleil

a écrit l’amour que l’étoile adore d’éveil.

 

Puisque tu l’aimes et fais du bleu de ses yeux

un océan que terre n’a pas connu,

je t’aime pour cet amour joyeux et heureux

embelli de tous vos courages, revêtues.

 

"Le sanctuaire" 

de John William Waterhouse

 

Hoshi -"Et même après je t'aimerai"

à tous les arc-en-ciels de la terre, soyez libres comme l'air pourvu que l"Amour soit votre  unique chemin.

BLJ

Un saut de conscience

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Comme deux libellules de couleur indigo

folâtrant au-dessus de l’eau marine, je ris,

cherchant dans le bleu sensible de la vie,

la couleur rouge de la passion dans l’eau.

 

Dans la couleur du soleil, je me reflète,

prenant de son espace la fortune du jour,

et dans son essence fraternelle, autour,

je vais, comblée de sa lumière parfaite.

 

Me berce-t-il de son éclat que je crée,

confiante comme deux roses enlacées.

Ô, passé, mon destin ! et en ses bras lacés,

je vais, fleurissant le buisson embrasé.

 

Volant tel un enfant émerveillé, je m’extasie.

Toute cette chaleur aimante me berce,

et d’un saut de conscience, je traverse,

éblouie par l'être de tant de courtoisie.

 

"La couleur vermeil, ici tu l’as vue.

Vois encore Mon reflet que sur terre,

J’ai donné, et va vers ce qui fut Mon frère,

il te parlera du Cosmos dans ce bleu revêtu.

 

Va dire aux libellules que Je suis sur l’onde,

et que le sol chante de ses fleurs cueillies.

Dis-leur que le soleil contemple Ses fruits

dans le bleu lumineux, digne du monde."

 

Photo issue de https://youtu.be/EiL7rksL8Dw

La tiare

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Toutes illustrations du peintre (pré raphaëlite)  Edwin Austeen Abbey (1852-1911)

"L'abre d'or, Galahad découvrant le Graal"

 

Respirez la couleur des beaux jours

car le soleil s’est levé, éclairant l’hiver,

et de sa chaleur assoupie d’hier,

voyez le temps des dons qui est de retour.

 

Prenez le temps d’aimer les fleurs

qui se parent déjà de leurs habits,

et d’une main offerte, semez le carvi

que la terre patiente de foi avec labeur.

 

Sans vous soucier de la couleur de l’âme

emboîtant vos pas lors de douleurs,

adorez sa forme car elle naît de valeurs

que les astres admirent et témoignent.

 

 

Roulez-vous dans l’herbe gelée qui attend,

car de sa tendresse, elle pousse pour nous,

hébergeant nos pieds qu’elle lave, debout,

chantant le soleil qui la guide au printemps.

 

Prenez dans la main un peu de boue

et lavez vos cheveux mous et fatigués

car elle est l’adoration de la giboulée

venant furtivement vous baigner de redoux.

 

Levez les bras vers les branches d’arbres,

semblables à une louange vous coiffant,

car elle aime le parfum des mots veillant,

et sifflez avec le bourgeon, vous sous l’arbre.

 

 

Accueillez le vent et le gel dans la nuit

car sans eux, nous ne serions jamais l’été,

et dites leur la peine de vos affres cachés,

car ils savent comment les envoler d’un bruit.

 

Inclinez-vous face au levant qui espère,

son minuit achevé, le solstice est passé ;

et avec son froid de décembre nous a aimés

pour nous lever de joie avec les bruyères.

 

Prenez les couleurs en votre cœur réchauffé

car ciel et terre n’offrent rien sans amour,

et pour nous, animent l’invisible à l’entour,

dans le désir qu’ils ont de nos yeux éveillés.

 

Relevez l’espérance tel un étendard,

avec vaillance et ardeur dans la paix,

car aimer est le plus beau don consacré

au jour qui nous tient assuré sur sa tiare.

 

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