J'aime Juillet les beaux soirs d'été,
et son manteau de blés dorés,
quand, cajolé de soleil ambré,
la lumière devient pureté.
J’aime la clarté dans le blé,
frémissant de joie dans l’aether,
quand paraît l’ange ailé
sculptant le pain des Mystères.
Le grain danse d’envol familier
sur le front de l’air brûlant,
quand les blés épousent l’été
et des roses, l'harmonie des chants.
Le coquelicot d’un rouge sang
froisse ses pétales de soie
et l’épi merveilleux s’incline,
quand le blé adore la lumière.
Y a-t-il plus douce sagesse
célébrant dans ses champs sa messe
quand la sève de cette Déesse
nous nourrit d’amour céleste.
Pendant que le blé danse dans l’astral,
prenant du vent la grâce des Sylphes,
le chant du merle s’allie au cristal
que l’or du blé guide admiratif.
L’aube bleue, l’aurore, nous consolent ;
ses crépuscules révèlent l’été,
tel un psaume riche de symboles
que la vie bénit en ses prés.
Juillet célèbre ses couleurs or,
pendant que juin lui murmure encor'
le feu de Jean pour ses verges d'or,
et Terre regarde ses gerbes d'or.
Photos issues du site Pixabay - images libres de droits -
https://pixabay.com/fr/photos/bl%C3%A9-%C3%A9pi-de-bl%C3%A9-oreille-champ-de-bl%C3%A9-2713927/
Oeuvres de Anelia Pavlova
http://photocosmos.centerblog.net/18970-anelia-pavlova-peintre-australienne
Pleurez de joie quand je ne serai plus,
car du monde, j’aurais aimé Sa Nature,
et de Sa Nature, adoré Sa pensée pure,
Emportant en mon âme l’Amour absolu.
Souriez, quand mes bras vous cerneront,
car du souffle divin, j’aurais témoigné la vie.
Sa noce dans la blessure répandue vit.
Riez, quand mes lèvres vous effleureront.
Taisez le glas du chagrin, car je serai gaieté,
Attendue, car j’ai beaucoup aimé vos âmes,
Reçue de fleurs tressées, car j’étais femme,
Désirée des vitraux, car je les ai adorés.
Chantez quand je danserai parmi les astres,
Lorsque je serai la main tendue des Anges,
Travaillant dans la sagesse des Archanges
Qui attendent le fruit mûr en leur cloîstre.
Déposez dans ma corbeille parfumée d’encens,
Tissée de fils d’or et de soleil, vos mémoires,
Car de l’Amour, j’ai été Sa clarté et Son ciboire,
Et de mes silences, voyez la rose en mon sang.
Et que ceux qui ont déposé leur aversion,
Chantent épanouis, car pardonnés sont-ils,
Fleuris de lumières mauves fleurant l’huile
Des lys blancs et du nard en fécondation.
Déjà, j’entends la symphonie des oiseaux,
Et vois leurs nids vêtus de plumes légères.
Déjà, j’entends le souffle des ailes ouvrières
Et accueille leurs maisons faites de roseaux.
Le buis natte sa couronne pour cette floraison
Que je reçois de Leurs mains en Leurs Trônes,
Prenant mes pas comme jardin qui rayonne,
Et je vois mon retour, prosternée en Leurs oraisons.
de Anelia Pavlova
https://www.facebook.com/anelia.pavlova.73
et https://www.annael.com/?fbclid=IwAR0y1r4sBbLyKOyBE74QZdVC3sQzjPtj6joTpMzWOCpDJ_1ftmvAQOExg1I_aem_AR5PuaHNr6ZL519uBzyArt6gUaQSKbMq_m1y3HR_HPn4vJclo1SqHMWtgg90voOvURaKW9JtDhXhjtxej5g91pD0
https://www.annael.com/copyright.php
Peintures de Mahmoud Farshchian poète Persan d'Iran
https://tehranauction.com/en/auction/mahmoud-farshchian-b-1929/
Pour mieux le connaître, c'est ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahmoud_Farshchian
Combien de fleurs meurent, oh ! chagrin !
lorsque les roses sont ignorées, oh ! deuil !
et combien d’éclipses de lune, oh ! ces matins !
faut-il pour éloigner l’ignorance ? Oh ! Orgueil !
Combien de vases pour recevoir la sève
abreuvant les lys, forts du sang rosé,
quand aveugles êtes-vous unis au glaive
sans voir dans la rose le sang glorieux épousé ?
Car de Nature ensoleillée lumière abonde
et de ses arbres puissants zèle nous consume.
Car de la substance de l’Amour, astres nous fécondent,
et de leurs rayons sacrés, de Nard, nous parfument.
Combien de fleurs meurent, oh ! chagrin !
lorsque les roses sont ignorées, oh ! deuil !
et combien d’éclipses de soleil, oh ! chagrin !
faut-il pour éduquer l’'homme ? Oh ! Seuil !
de Peter Paul Rubens
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Paul_Rubens
Jan Brueghel the Elder and Frans Francken the Younger (flowers)
- Virgin and Child with Infant St John in a Garland of Flowers
Quand revient le printemps en son élégance,
vêtu de légèreté, de beauté et d’abondance,
chemine la terre confiante, sans peine,
majestueuse, pacifique et sereine.
Je regarde cette noble Mère nous adorant,
nous, aveugles ; nous, ignorants,
Elle, si féconde de fruits en son giron
que jamais, de rien, nous ne manquons
Elle, nous regardant avec patience,
jamais ne désespère, nous bénissant,
quand de ses mains en brins d’herbe,
Elle crée une flore neuve avec le Verbe.
Quand de son âge secret, en elle ciselé,
elle raconte aux hommes sachant écouter,
le silence des prairies dansant dans l’air
qu’elle aime de ses éternels aethers.
Elle, l’amie de chacun, née pour être,
Être et nous servir, elle nous célèbre,
chaque heure, nous guérissant de nos doutes,
elle est là, nous voyant grandir sous sa voûte.
Qu’elle soit de bleu-azur ou de vert-printemps,
elle fleurit sans rien nous demander de l’instant,
car de nos besoins, elle sait tisser nos pèlerines,
et nourrir nos sourires de sa vigne.
Car, Elle, Elle, Vierge-mère et Demeter,
garde nos pas qu’elle prend en son mystère,
chaque fois qu’homme tombe sur le chemin,
chaque fois qu’hostilités oublient ses parfums.
"DEMETER" D'EDUARDO CHICHARRO AGÜERA
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eduardo_Chicharro_y_Ag%C3%BCera
https://umast.fr/2022/10/18/cuccia-di-cosenza-cuccia-a-la-facon-de-cosenza/
Tableau d'Odilon Redon
http://www.musba-bordeaux.fr/sites/musba-bordeaux.fr/files/odilon_redon-dossier_pedagogique.pdf
Lasse de l'obstacle où se maltraitent les mots,
Dans l'éclair que vérité prend de pureté,
Les roses pleurent, griffées par un barbelé.
La ruse écrit la faute, la foudre dit les maux.
Si ruse creuse la fosse de l'impureté
Au coin de la rue, au délié des chemins,
Que deviennent les fleurs fanées près du ravin
Si des mains d'homme ne les retenaient l'été ?
Si j'étais la mort en chemin, là, de vous, proche,
Venant cueillir vos imperfections amères,
à ma volonté que diriez-vous des chimères
Qui ont ceint vos jours pour votre nuit qui approche ?
Puis-je vouloir que l'ombre cesse de tournoyer
Quand vient le désarroi du fol orgueil à ma vue,
Que je cède mon regard à la beauté absolue,
Avant qu'ombre ne ternisse mes yeux ocrés.
Photo libre de droit Pixabay de
https://pixabay.com/fr/users/engin_akyurt-3656355/
https://pixabay.com/fr/photos/rose-rouge-fum%C3%A9e-brouillard-5974372/
Fil RSS des articles de ce mot clé