Béatrice Lukomski-Joly


Ma page Facebook Ma page Facebook

Une saint Jean flamboyante

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Virgile a laissé sa robe blanche,

entre deux cieux l’a remise aux gueux,

aussi à Dante qui se réveille,

flamboyants parce qu’ils sont.

 

Entre deux vers poétiques rimés

se tendent la main, le sourire chaleureux,

l’un donne, l’autre reçoit.

Ainsi se vérifie la vérité.

 

Allant vers la saint Jean rayonnant

en plein juin irisé de soleil,

Hélène a soif, Johan aussi,

place du Châtel pensent à Perceval.

 

Ils sont trois comme toute trinité

en ce jour de fête sacrée.

Donner à boire à celui qui a soif ;

relever la tête et voir le soleil.

 

Virgile n’est plus Virgile,

Dante ne l’est davantage

non loin de la maison romane

portant son saint esprit en son sein.

 

Jean-Baptiste attend, veillant

le poète venu impromptu

l’embrasser en souvenir de sa naissance

un lointain jour resté présent.

 

Le roi Arthur s’est tu, observant

ces nouveau-nés joyeux

assis sur la pierre sans âge

qu’il ouïe la question.

 

Les Écoles passeront lointaines

si elles ne sont pas fécondées

de lumière en ce jour sacré

que le recevoir a redonné au don.

 

18 juin 2022

 

https://www.auction.fr/_fr/lot/francois-lafon-paris-1846-vers-1920-dante-et-virgile-sur-les-rives-du-14652777

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Lafon_(peintre)

"Donnez, donnez, c'est gagner sa place aux cieux" Les Misérables Victor Hugo vu par Claude-Michel Schönberg and Alain Boublil.

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Nous faisons parfois des rencontres qui, comme  dans le mystère de Perceval, doit percer son mystère en posant les questions justes. Ainsi ai-je découvert en cherchant le mystère des mots prononcés par un inconnu à Provins "donner recevoir", un certain Virgile d'une grande humilité au don parfait. Je rends ici hommage à son humilité, son sourire, et sa foi. La vie est riche de belles surprises... BLJ

 

"MENDIANTS

Donnez, donnez, donnez aux pauvres gueux

Donner, donner, c'est prêter au bon Dieu

Donnez, donnez, belles Dames, jolis Messieurs

Donner, donner, c'est gagner sa place aux cieux. "

Claude-Michel Schönberg and Alain Boublil.

 

Désespoir et espoir

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

de https://blog.grainedephotographe.com/la-serie-feerique-nabi-par-le-photographe-lee-jeong-lok/

 

Emplis d’espoir chaque jour, forts, nous allons

quand le désespoir épouse pas à pas la vie.

Et quand la douleur vive et cruelle se dit,

sa grandeur, enfin nous connaissons.

 

Un jour, nous étreint-il de sa stature,

nous, rêvant de la mort pour se soustraire,

que nous voyons une étincelle apparaître

paissant le fruit de l’âme qui endure.

 

Il n’y a pas de désespoir murmuré

sans qu’il ne soit vêtu d’espoir,

offrant en son sentiment sa victoire,

laissant un soir toutes les tortures endurées.

 

L’esprit torturé ayant tant pleuré

se lève, son aube devenue aurore pour le Fils,

riche de ses douleurs et de ses sacrifices

que le regard témoigne d’amour élevé.

 

L’un et l’autre qui ont tissé les jours

se regardent, enfin nés frères,

afin que le ciel emplisse sa rivière,

inclinant sa joie pour tant de bravoure.

 

L’œil témoignant de ses larmes sourit, aimé,

et va rinçant le sel des chagrins

que la rose a pris en soi pour son chemin,

car il n’y a de peine qui ne soit fécondée.

 

Se dresse devant soi le dôme du temple

qui nous attend, pourpre, or et prière,

flottant assuré dans l’aether lumière

qui nous a façonnés de sa lampe.

 

Le sentiment humain devient celui divin

esquissé de soleil qu’ombres reculent,

et la foi en leurs corps criant la vie brûle

ce qui était inachevé sous le burin.

 

L’amour grandi est le fruit et la graine

que nous avions en ciel semée ensemble,

reçue pour toute embellie qui plus ne tremble,

laissant le désespoir à l’espérance sereine.

 

De Iris Sullivan 

http://movingthesoulwithcolor.com/about_us

L'étincelle de l'Amour

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Je me suis souvent demandé et me demande encore comment l'homme ( l'être humain ) confond l'amour en n'aimant que ce qui le touche personnellement et se positionne dans la haine ou le désavoeu de tout ce qu'ils n'apprécient pas (des gens comme des idées ou des concepts, etc. ), et par là refusent l'Amour qui tout englobe, tout enrobe et en tout agit. En cela je l'écris avec ou sans "a" majuscule.

Exemples :

1 / aimer son enfant semble juste et aimer une personne différente de soi s'avère être une impossibilité. 

2 / une  idée différente qui n'est pas la nôtre devient : "je n'aime pas celui qui le dit".

Pourquoi l'étincelle de l'Amour n'enflamme -t-il pas l'amour du peu pour le plus grand ?

N'est-il pas temps que cette étincelle nous éclaire et enflamme le monde de la plus grande noblesse de coeur en l'esprit que nous sommes ?

BLJ

Fil RSS des articles