Désespoir et espoir
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentairede https://blog.grainedephotographe.com/la-serie-feerique-nabi-par-le-photographe-lee-jeong-lok/
Emplis d’espoir chaque jour, forts, nous allons
quand le désespoir épouse pas à pas la vie.
Et quand la douleur vive et cruelle se dit,
sa grandeur, enfin nous connaissons.
Un jour, nous étreint-il de sa stature,
nous, rêvant de la mort pour se soustraire,
que nous voyons une étincelle apparaître
paissant le fruit de l’âme qui endure.
Il n’y a pas de désespoir murmuré
sans qu’il ne soit vêtu d’espoir,
offrant en son sentiment sa victoire,
laissant un soir toutes les tortures endurées.
L’esprit torturé ayant tant pleuré
se lève, son aube devenue aurore pour le Fils,
riche de ses douleurs et de ses sacrifices
que le regard témoigne d’amour élevé.
L’un et l’autre qui ont tissé les jours
se regardent, enfin nés frères,
afin que le ciel emplisse sa rivière,
inclinant sa joie pour tant de bravoure.
L’œil témoignant de ses larmes sourit, aimé,
et va rinçant le sel des chagrins
que la rose a pris en soi pour son chemin,
car il n’y a de peine qui ne soit fécondée.
Se dresse devant soi le dôme du temple
qui nous attend, pourpre, or et prière,
flottant assuré dans l’aether lumière
qui nous a façonnés de sa lampe.
Le sentiment humain devient celui divin
esquissé de soleil qu’ombres reculent,
et la foi en leurs corps criant la vie brûle
ce qui était inachevé sous le burin.
L’amour grandi est le fruit et la graine
que nous avions en ciel semée ensemble,
reçue pour toute embellie qui plus ne tremble,
laissant le désespoir à l’espérance sereine.
De Iris Sullivan