Tableaux de Frantisek Dvorak
https://en.wikipedia.org/wiki/Franti%C5%A1ek_Dvo%C5%99%C3%A1k_(painter)
Un oiseau vient
accompagné d’un ange.
L’ange joue,
l’oiseau aussi.
Gardien des émois,
Ange le protège.
Coiffé de soleil,
il vole avec l’oiseau.
Blanc et rose,
blond et grand,
je le regarde danser,
adorant l’oiseau.
Bercés de lumière,
les deux célèbrent
la nature et le ciel,
le ciel et les Nues.
Les nues sont un nuage,
ciel léger, nues aux Nues.
Émerveillée, je suis,
pour l’ange et l’oiseau.
L’ange dit : Vois !
Ciel dit : Vois l’ange !
L’ange répond :
Un oiseau me voit.
Un enfant glisse sur les ailes
de l’oiseau et de l’ange ;
Ravi et heureux est l’enfant ;
sautille l’oiseau aux Nues !
Tout est bien,
Parfait et délicat ;
L’enfant se repose sur l’ange ;
et l’ange sourit aux anges.
F. Liszt: ANGELUS! Prière aux anges gardiens
Photo " intérieur de la cathédrale Sainte Croix d'Orléans" issue du site :
https://paccard.com/portfolio/bourdon-jeanne-d-arc-orleans/
Demain est un jour.
C’est dimanche.
Papa vient.
Il porte une rose.
Rose est rose.
Elle a dit :
la cloche sonne.
La messe vient.
Dimanche est jour.
Papa est heureux.
Les filles dansent
près du puits avant messe.
Le clocher les regarde.
Beau est le clocher.
Papa, aussi.
Que dire de dimanche ?
Jour brille.
Dimanche flamboie.
Vole l’oiseau bleu,
le martin pêcheur.
« Saint Paterne* » aime le jour.
Les genoux souffrent.
Dimanche adore.
Papa a dit « Priez ! »
La Loire s’est reposée.
Dimanche aussi.
Le perron dort.
Jour rend l’âme.
Photo " Loiret Olivet " : @ Jérémy Maillard https://www.instagram.com/remix45/?hl=fr
Photo Martin pêcheur : http://nycophoto.e-monsite.com/album-photos/animaux/martin-pecheur/famille-alcedinides/
Photo "Puits" https://www.sdea.fr/index.php/fr/les-services/conseil/j-utilise-l-eau-de-puits-et-de-pluie
* Saint Paterne est une église d'Orléans
photo personnelle
Avoir une âme d'enfant gai
Alors qu'on s'éclipse, habitée,
Loin du monde, d'ardeur hâtée,
Avec le chant d'un papageai.
Et jouer dans l'eau, un beau jour,
Ricochant un roc sur l'écume,
Dès lors que la pierre aime la brume,
Dans le lit des ruisseaux velours.
Rester modeste, loin de tout,
Dans le fort torrent des tumultes
Jouant,oh ! la plaie des insultes
Glissant dans le lit des remous.
Demeurer l'âme pure au vent,
Clamant son innocence belle
Toujours baignée de vagues frêles
Quand, dans l'eau, va le fort courant.
N'être qu'un bel enfant jouant,
Baigné de soie dans l'onde bleue,
Lors les heures filent leur lieues,
Et baigner nos yeux d'océan.
Partir, revenir, devenir,
Et dès lors respirer la pluie
Pour d'allure enfin vieillie, vie,
Oh ! nage dans l'eau souvenir.
Avancer dans le fort torrent,
Notre âme d'enfant absolue,
Des beautés conquises, voulues,
Persister à être un enfant,
Pour l'enfant blond sous notre toit,
L'innocence rêvant de sa vie,
Sa main dans la nôtre choisie
Pour jouer à Robin des bois.
L'adieu des enfants à leur arrière grand-mère :
Romane, Camille, Aliénor, Alexandre, Gabriel, Marlon, Lukas.
17 avril 2020 ( jour d'anniversaire de leur arrière grand-père - 17 avril 1932 -)
Un enfant de quatre ans m'a dit : " Quand je suis malade, je dors avec ma nounou ; moi j'ai le droit !"
J'ai répondu à l'enfant " Non ! tu n'as pas le droit de dormir avec ta nounou, même quand tu es malade."
L'enfant a insisté et répété qu'il avait le droit. La nounou n'a pas même tremblé devant les mots dévoilés de l'enfant.
Le gardien alerté n'a pas cru la parole de l'adulte témoin et a laissé l'enfant dormir dans les draps de la nounou.
Alors, l'adulte s'est retiré, voyant que Mensonge trônait à la place de Vérité et que Maître Mensonge attaquait Noble Vérité, laissant l'enfant au gardien qui préférait ainsi son bien-être.
L'enfant avait choisi " Moi, j'ai le droit ! " inconscient des actes qui n'ont pas le droit d'être.
L'enfant a encore révélé beaucoup d'autres choses dans un instant de souffrance, et désolé, s'est rabattu sur son " Moi, j'ai le droit !" pour éteindre sa peine et retourner se glisser dans les draps de la nounou.
A suivre...