Béatrice Lukomski-Joly


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"L'Immanquable Dieu "est  une pièce en vers libres et rimés de 370 pages comportant 33 personnages. Elle raconte l'histoire de Gaspard, Esprit libre , qui au fil des rencontres rencontrera la sagesse et mettra en exergue la réalité de l'innatalité et de l'immortalité dans la réalité des réincarnations humaines. Son incarnation de Génie dans le nouveau Faust contemporain devient  la quête de Perceval qui tout au long de ce long poème théatral prouvera l'existence de Dieu et qui au fil des expériences humaines est immanquable  dans le dédale  des expériences ayant fécondé la Vie par les vies successives.  Les 33 personnages mis en scène relèvent d'êtres contemporains et parmi eux  la jeunesse délinquante et addictive ( Pedro  Toto, Pierrot ) ;  Marie soeur de Toto, incarnant la pitié en chemin , puis les anges, les artistes trépassés du siècle dix neuvième ( Goethe, Novalis , Nietsche etc),   Ahriman ( autre nom de Méphistophéles) ,  Lucifer,  Les créatures ( ou furies) , Gaspard ( le nouveau Perceval) , Thomas ami de Gaspard et l'Immanquable Dieu Christ.

Comment est il né ? Il est né de rêves nocturnes sur mes réveils de chaque matin pendant plus d'un an. Il a jailli comme une épée sortie des nuées de lumière.

J'ai débuté cet écrit en juillet 1999 ; et depuis , pourtant achevé dans la forme, je le iasse reposer et y reviens régulièrement pour approfondir le fond. C'est donc l'écrit qui fait une vie et qui ne sera achevé qu'avec moi-même en cette incarnation.

Le monde évoluant, je le réécrirai sous autre forme et avec une signifiance plus profonde dans la connaissance  dans ma vie prochaine ...

 

Toute ressemblance avec des personnages ayant existé ou existant n'est pas fortuite.

Béatrice Lukomski-Joly - © 2021

 

Extrait narratif en prose

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

tableau de Liane Collot D'Herbois

http://www.eurythmiste.com/index.php/homepage-2/art-therapie

 

Car il n'est de mots qui ne deviennent verbes si l'Amour ne les engendre. Une goutte de son sang et je m'empresserai de le recueillir, Au Graal, le sang des élus est une précieuse myrrhe !


Le soleil se lève sur un ciel de douceur. Rien ne semble à sa place en cette aube nouvelle comme si la nouvelle place avait et comportait un autre message . Alors que Gaspard lève la tête comme à son accoutumé, scrutant avec joie le ciel en résidence, il remarque que les nuages ont une toute autre forme, une forme qui n'est pas habituelle en ces Cieux de saison .Il ressent comme un renouveau qui veut se raconter et qui, cependant le laisse à son intériorité pensante. Ariel pense en lui et les pensées de Gaspard pensent l'Ange. Pourquoi, à cette joie aurorale,voit-il davantage la couronne d'épines se poser sur son front ? Il l'ignore. La devine-t-il qu'il frémit. Gaspard connaît alors un sentiment de Liberté, de Celle qui ne dessine aucun avenir parce qu'elle est ; de Celle qui se libère des chaînes du passé qui sont l'inertie, la suffisance,  l'indolance ; de Celle qui sait où va son chemin.

L'aube de ce matin en embellie à son Esprit, dans ses volutes imageant les Cieux que Gaspard  scrute, signifie tout l'Amour du Monde. Alors, il voit le merveilleux Visage, le Saint Visage, tout à l'intérieur de lui, au plus profond de sa liberté. La conscience lui dit : Es-tu apprécié, la vie t'honore et en cet amour d'appréciation tu seras aimé mais cet amour ne sera pas celui du Juste. Tu seras apprécié, c'est tout ! Il est facile de confondre l'appréciation de quelqu'un avec l'Amour. Qui Aime épouse une couronne double , celle du Juste et celle de la crucifixion car il n'est de Naissance Sainte sans cette volonté de l'incarnation de l'Amour. Suivre ce chemin c'est accepter que nous soyons mal aimés, bafoués, piétinés . Qu'importe que tu sois apprécié d'autrui si autrui ne t' aime point quand bien même il aurait mis sa fortune en avant, quand bien même il aurait cru en son amour ! L'Amour ne se pare d'aucune intention. L'Amour habite en lui-même, s'anime dans l'écho de la création qui La reflète jusqu'à la fin des Temps . Là, tout alentour, habitant chaque parcelle du monde, de nous, nous revêtant de Sa lumière, sans l'ombre de l'ombre, Il nous émerveille. L'Amour que nous avons perçu s'est montré à nos regards d'âmes encore errantes, et nous a étreint dès la première lueur de conscience qui nous a effleurés . L'acte morale subi n'est plus .Il devient Vie dans la forge de la conscience qui se heurte aux souvenirs sans pour autant ne plus vouloir reculer. La sagesse du Monde devient Amour car tout est Amour. A celui qui possède l'Amour n'est plus utile d'acquérir la sagesse car avec Lui il L'habite. 

http://beatrice-lukomski-joly.copyright01.com/

https://www.facebook.com/beatricelukomskijoly/

 

Paroles d'Ahriman-Méphistophéles, extrait de Gaspard une autre vie de Faust.

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photo  issue de : https://rileybrad.wordpress.com/2011/12/

 

Paroles d'Ahriman-Méphistophéles

Vous commencez, chers lecteurs, à entrer dans la parole d'Ahriman-Méphistophélès... l'amant du diable . La rime n'est pas son fort.

Il l'utilise parfois pour mieux approcher l'Homme.

 

AHRIMAN,  Il se rapproche de Pierrot, de Toto et de Pedro que Gaspard aime.

Venez ! venez à moi petits !

Je vous couvrirai d'or et de marques !

Je ferai de vous les témoins de ma gloire !

La Lumière s'approche et frôle Ahriman.

Laisse-moi, Ô Christ !

Voudriez-Vous que je sois triste,

Moi que vous chérissez pour que je Vous révèle,

Elément de la pensée à l'aube pétri !

Je suis prêt !

Je suis prêt !

Regardez-moi, Ô Christ !

Je m'incarne sur votre Terre, moi, l'antichrist.

J'achève le cycle des incarnations des Dieux.

Avant moi fut Lucifer puis Vous ,Ô Dieu des dieux !

Maintenant je vole un corps qui m'est destiné,

qui dans le sein de ma mère grandit.

Pensez-Vous donc avoir sauvé l'enfance

que déjà se prépare l'errance !

Que savez-Vous de cette jeunesse

que l'Ouest à châtié de détresses ?

Soit ! Pierrot, Pedro

Thomas et Toto

redeviennent peut-être conscients,

encore faut-il qu'ils fécondent omniscients

toute la quintessence de Votre empire

qui en moi chavire !

ll s'adresse aux hommes sourds...

Le sang m'est acquis !

Le sang m'est patrie !

vous me l'accordez !

Ahriman croit en l'illusion de sa propre pensée.

Entre les beuveries, les drogues,

les méchants chiens, les dogues,

les virus homicides,

les infanticides,

les parricides,

les fratricides,

les prisons,

les foyers à foison,

le matérialisme,

le sectarisme,

les vols et l'appât du gain,

je possède le genre humain,

renégat des théocrates

et m'en flatte !

La rime le lasse.

Je prends pour habit celui d'un homme gracieux,

l'intelligence pour joyau aveuglant,

et la beauté d'un homme d'Etat farci de perversions !

Pause.

Quand le monde sombrera dans le désespoir,

Grâce à moi, grâce à moi ! oeuvrant invisible,

je serai l'homme qui le relèvera de vos misères.

J'aurais tant semé la pagaille, déchu tout vos droits,

relégué l'homme à une marchandise,

que je vous donnerai ensuite tant et plus que vous me bénirez.

Les masses me prendront pour le sauveur 

pour que l'on me prenne pour le libérateur,

presque  deux-mille- trente-trois ans après le Fils de l'Homme.

Je ferai table rase de vos passés matériels

pour que fausse intelligence vous confonde,

afin que vous me suppliiez de vous les rendre,

comme on vomit la misère que l'on n'a omis d'analyser,

pour vous noyer de matérialité ambiante,

car ce matérialisme qui outrage vos âmes s'aggravera !

Je vous donnerai une belle clairvoyance

qui sera contraire à ce que chacun verra,

engendrera votre haine,

vous, pensant que vous voyez juste.

Vous vous entre-tuerez pour cela.

Nous n'en sommes qu'à ses préliminaires.

Je vous inviterai aux plaisirs insalubres.

Ne croyez pas que vous avez encore du temps,

j'habite depuis fort longtemps vos nerfs !

Je suis funeste !

Je suis terrestre !

Les conditions sont réunies.

Le monde de croyances est démuni !

Il rit pompeusement.

Je prends ce jour pour nom celui de Méphistophéles.

Le ciel ouvert dans la maisonnée du prêtre s'obscurcit avec tant de laideur que les occupants se terrent sous l'escalier. Pedro, Pierrot, Toto voient se dessiner dans le ciel un berceau doublé d'un cerceuil. Un squelette nage dans la fange des désirs. Le visage barbu noir d'une triste incarnation se profile.

À l'heure du cinquième sceau, le vingt-quatrième vieillard scrute l'éternité avant l'apparition des sept coupes de colère. Vingt-quatre vieillards regardent l'incarnation du mal. Sept pour Saturne, sept pour le Soleil, sept pour la Lune et trois vieillards pour la Terre nous regardent.

 

 

 

Extrait : dialogue entre Goethe et Gaspard

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

photo personnelle : rose dans mon jardin

 

GASPARD

 

Quand le soir m'embrasse infini de vénération,

naît, à la lumière des sphères célestes, mon inspiration,

m'accomplissant tel un théâtre de gestes cosmiques.

 

L'éther et l'astral en moi deviennent animiques.

Je vois tout alentour les destinées menaçantes.

 

Il lève la tête vers le ciel, écarte les bras et pointant les mains vers la lumière, il ajoute

 

Âme du Monde qui avez crié, lancinante,

toute la sagesse des Dieux immortels,

Orphée, Hermes, Zeus, Esprits éternels,

souvenirs d'antiques initiations dans le temps,

à la rédemption nouvelle, depuis l'avènement,

je pénètre en votre temple d'achèvement.

 

Dans vos hauts lieux de mystère,

sous l'immense voile levé de la terre,

j'entends les anges défroisser leurs ailes.

Je vois derrière l'alpage mille sentinelles,

parmi d'autres voiles plus lourds et opaques

qui invitent à ma propre Pâques.

 

Je ne perçois qu'ombres.

La nuit m'incombe !

 

ARIEL

 

La nuit t'incombe,

telle  t'échoit sa tombe,

Si dans la mort de ton âme,

tu ne sais soulager ton blâme !

 

GASPARD

 

Je ne peux recréer l'archétypal !

Tant que la pensée à ma maison est pâle,

qu'ombres m'oppriment, me refusant la lumière,

je suis pêcheur en l'Esprit et en Lui, erre !

 

Qui suis-je que vous me chargiez contre le rival ?

moi, si pauvre, que si peu ne me vient de Perceval !

 

Pourquoi ne pas réécrire le "Satan" d'Hugo

ou son "Dieu" plus magnifique encore à mon ego ?

Ecrire l'Immanquable dieu est une gageure.

 Ahriman est parjure !

 

Ah ! un mot, oui ! rien qu'un mot !

mais quel mot !

Un dieu, rien qu'un dieu

mais  quel dieu !

Une connaissance

mais  quelle connaissance !

 

Le ciel s'ouvre. Un voile se déchire. L'esprit de Goethe apparaît à Gaspard.

 

GOETHE

 

Relirais-tu le Faust que je t'aiderai de présence.

Il est temps de donner du monde, les apparences,

celles qui sont de dangereux mensonges

et que le monde tient pour vrais comme dans un songe !

 

Mais, nous guette l'abominable erreur,

car de notre enchanteresse ferveur

nous travaillons trop hâtivement !

Pire  est l'oubli dans notre acharnement !

 

Un concept nous effleure,

L'âme l'occulte sans douleur !

 

Mettre en exergue l'action de Méphistophélès

m'était une essence fondamentale, une messe.

Il me fallait mettre en évidence l'Antichrist

pour accompagner notre compréhension du Christ.

 

Cette idée peuplait mes réveils.

Je le fis à merveille !

 

À tant  vouloir Le révéler,

pour informer,

à tant vouloir aider l'Humanité,

j'ai omis de conclure cette magnanimité.

 

Le monde ne retint de Faust que le mythe de la jeunesse !

L'ancrage dans la matière fut leur ivresse !

 

Gaspard !

Ô ! Gaspard !

Si tu témoignes de Méphistophélès

et en fais une absolue règle de Thalès,

tu aides l'universelle justice

et ramènes la nature du sang au calice,

car nul n'arrivera à l'Immanquable Dieu solaire,

sublime Dieu solaire,

s'il ne comprend d'abord Méphistophélès

comme une épée de Damoclès !

 

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Introduction à L'IMMANQUABLE DIEU

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

"L'Immanquable Dieu "est  une pièce en vers libres et rimés de 370 pages comportant 33 personnages. Elle raconte l'histoire de Gaspard, Esprit libre , qui au fil des rencontres rencontrera la sagesse et mettra en exergue la réalité de l'innatalité et de l'immortalité dans la réalité des réincarnations humaines. Son incarnation de Génie dans le nouveau Faust contemporain devient  la quête de Perceval qui tout au long de ce long poème théatral prouvera l'existence de Dieu et qui au fil des expériences humaines est immanquable  dans le dédale  des expériences ayant fécondé la Vie par les vies successives.  Les 33 personnages mis en scène relèvent d'êtres contemporains et parmi eux  la jeunesse délinquante et addictive ( Pedro  Toto, Pierrot ) ;  Marie soeur de Toto, incarnant la pitié en chemin , puis les anges, les artistes trépassés du siècle dix neuvième ( Goethe, Novalis , Nietsche etc),   Ahriman ( autre nom de Méphistophéles) ,  Lucifer,  Les créatures ( ou furies) , Gaspard ( le nouveau Perceval) , Thomas ami de Gaspard et l'Immanquable Dieu Christ.

Comment est il né ? Il est né de rêves nocturnes sur mes réveils de chaque matin pendant plus d'un an. Il a jailli comme une épée sortie des nuées de lumière.

je vous donnerai quelques extraits de cet écrit.

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