Béatrice Lukomski-Joly


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Le coeur rayonnant.

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Tableau d'Arild ROSENKRANTZ  http://www.arildrosenkrantz.dk/uk/bio.html

http://www.arildrosenkrantz.dk/uk/galleri.html  et http://www.artnet.com/artists/arild-rosenkrantz/

 

Le bonheur est pareil à un oiseau bleuté,

Venant sans bruit s'allonger sur l'herbe azurée,

Quand l'amour achève les heures hâlées d'ombre

Pour rayonner de mille éclats en nombre.

 

Quand vient, le soleil et son chevalier pour ami,

Prenant pour armure la brillance du sourire,

Que les larmes s'effacent à sa joie de Le voir.

Le karma dit son dernier mot : te revoir !

 

Quand l'Amour ne cesse jamais de se dire,

Et que la foi, dans Ses mains tendues vers le pire,

Élève Sa croix, pour la rémission des fautes,

C'est l'abondance de Sa lampe nous faisant hôtes.

 

Les destinées prises sur les épaules s'esquivent,

Pour un au-revoir racontant son œuvre vive.

Et joie éclaire le fruit des vies polies par l'enfer,

Que Son épée a forgé de mesures florifères.

 

S'il faut maintenant partir, le cœur rayonnant,

C'est de regards riches, de sourires aimants,

Que la vie prend dans son aiguière rosée,

Pour sa corbeille d'or embellie par la rosée.

 

Une hirondelle vole ; le cygne blanchit sa plume,

Disant à la vie la seconde de la brume,

 Et l'homme brisé n'a pas vu le cimeterre 

Quand bien même, il était l'ami du lierre.

 

Sur les marches en pierres que le temps juge,

Si les anges entendent ma plainte dans leur refuge,

C'est de sentence divine qu'advient la douleur

Quand le lierre balafre la vérité pour son heure.

 

C'est l'oiseau bleu, ornant nos yeux de saphirs,

Chantant le bonheur de son bec porphyre,

Pour que, sur le pont des hommes d'ombre,

Plus jamais regards ne se plissent, sombres.

 

L'Amour prend en Son cœur l'épée d'or brillant,

Dit aux pleurs de partir, pour Son joyau festoyant,

Quand destinées se tournent vers Sa grandeur.

Pour un enfant ailé de blanc, acclamant Sa splendeur.

 

 

L'obscurité des évènements, et la poésie

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Celui qui ne ferait que plonger dans l'obscurité des évènements de ce monde, sans prendre, au moins, une heure par jour pour lire et vivre de la poésie, celui-là se condamne à la maladie, tant physique que psychique, n'ayant plus d'ancrage en son âme, quand bien même, croit-il pouvoir échapper à l'ombre agissante, quand bien même croît-il rester indemne.

BLJ

 

Les gerbes d'or

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

J'aime Juillet les beaux soirs d'été,

et son manteau de blés dorés,

quand, cajolé de soleil ambré,

la lumière devient pureté.


J’aime la clarté dans le blé,

frémissant de joie dans l’aether,

quand paraît l’ange ailé

sculptant le pain des Mystères.


Le grain danse d’envol familier

sur le front de l’air brûlant,

quand les blés épousent l’été

et des roses, l'harmonie des chants.


Le coquelicot d’un rouge sang

froisse ses pétales de soie

et l’épi merveilleux s’incline,

quand le blé adore la lumière.


Y a-t-il plus douce sagesse

célébrant dans ses champs sa messe

quand la sève de cette Déesse

nous nourrit d’amour céleste.


Pendant que le blé danse dans l’astral,

prenant du vent la grâce des Sylphes,

le chant du merle s’allie au cristal

que l’or du blé guide admiratif.


L’aube bleue, l’aurore, nous consolent ;

ses crépuscules révèlent l’été,

tel un psaume riche de symboles

que la vie bénit en ses prés.


Juillet célèbre ses couleurs or,

pendant que juin lui murmure encor'

le feu de Jean pour ses verges d'or,

et Terre regarde ses gerbes d'or.

 

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https://pixabay.com/fr/photos/bl%C3%A9-%C3%A9pi-de-bl%C3%A9-oreille-champ-de-bl%C3%A9-2713927/

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