N'est pas naïf celui qui voit l'Amour en tous êtres quels qu'ils soient, car conçus par et dans l'Amour-Père de la création.
Croire le contraire est de pensée méphistophélique.
"On" m"a dit naïve d'aimer chacun de toutes races, couleurs et croyances, et demandé que je regarde le monde dans son évolution afin de ne pas être de perdition (idée suggérée).
J'ai répondu et je réponds : « J'ai vu, et mieux, observé, le monde.
Au-delà des idées, des opinions, des croyances, des manipulations, je n'ai vu que des hommes (humains, hommes, femmes, enfants).
Est-ce être naïf que de privilégier un semblable à soi en l'esprit à une idée, une croyance, une idéologie ?
La Connaissance n'est pas donnée pour diviser, mais pour unir.
Ne priez jamais pour que des êtres d'Amour dits de perdition soit rédemptés car ils le sont déjà depuis longtemps. Ils voient et connaissent la place exacte du mal qu'ils reconnaissent également dans la voix qui les invective.
Qui est naïf ?
BLJ
Mille fois par jour, je scrute ma destinée,
regardant, sans complaisance, sa profondeur,
chevauchant le fondement du mal et du bien,
qui ont tissé, cousu, leur vêtement chaque heure.
J’avance féconde vers le Kamaloka,
prendre ce qu’il reste à élever, à laver,
dévêtir les impuretés de mon essence
qui ont enterré le souffle en sa charité.
Trente fois, je regarde la même action,
faisant le tour de ses enjambées avec joie,
fertile d’un cœur pénitent dans son dessein,
et par le Verbe, me verse en acte de foi.
Chaque jour, soirs éternels et tendres matins,
je me promène dans les coudés de ma vie,
observant ses principes et leur dur écho,
quelqu’en furent leur cheminement et leurs blâmes.
J'anime tant de deuils que d'impairs, il y eut,
incarnant les perles merveilleuses naissantes,
balayant devant mon Seuil meurtri, les erreurs
que le petit ego a reconnu blessantes.
Lorsque rayonne l’éclat sur l’Amour qui fut,
consacrant, d’harmonie, les prières clamées,
et aux œuvres ensemencées du don aux autres,
je fredonne les psaumes du livre très saint.
Quand les vrais remords embellissent leur futur,
ils sont tels des roses écloses au jardin
que le purgatoire adore d’enfantement
pour s’être dévisagés avant de mourir.
Quand la joie est du monde par mes soins créés,
je vais parmi mille lumières, éclairée,
je continue d’aller chaque heure et en soirée,
en ma mémoire, scruter le fruit de la vie.
Chaque jour, soirs infinis et tendres matins,
je me promène dans les tableaux de la vie,
faisant, ravie, mon examen de conscience,
quelqu’en furent leurs méandres et leurs leçons.
Dante et Virgile, sur le rivage du Purgatoire, voient venir la barque des âmes que conduit un ange
de https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_de_Curzon
Classé dans : Poésies
Mots clés : Amour , Compassion , Conscience Poète , Esprit , Être , inspir , Laideur , Mort , rédemption , réincarnation , rose , Spiritualité , Temps , Vérite
Tableau de Siméon SOLOMON
" L'homme éveillé, le somnolent, l'homme endormi"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Simeon_Solomon
https://www.wikiart.org/fr/simeon-solomon/all-works#!#filterName:all-paintings-chronologically,resultType:masonry
Je ne supporte plus la souffrance du monde,
Tous ces sanglots qui me burinent l'âme, et me sondent,
Les enfants qui pleurent, amèrement offensés,
Violés au nom de "je ne sais quoi", pour jouer,
L'impardonnable délit des impies que nul ne condamne,
Et qui tristement, pour une vie, les damne.
Je ne supporte plus les mensonges, par trop accablants,
Et moins encore leur maestria, au nom de Dieu,
Toutes ces contre-vérités qui falsifient la dignité,
Au nom des perversions individuelles, ces calamités,
Qui prennent la cruauté, pour se hisser fallacieuses,
Sans consentir aux philanthropes, une coupe précieuse.
Je ne supporte plus les États qui souillent l'Humanité,
Faisant d'Elle une poubelle pleine de pensées d'hostilités,
Ne servant plus le monde, tel, ils le doivent de conscience,
Manipulant, perfides, les opinions fragiles dans la science,
Autant que dans les perceptions du quotidien solaire,
Utilisant, savamment, la promiscuité des loges polaires.
Je ne supporte plus l'imposture qui détruit l'Esprit,
Au nom des pouvoirs et des puissances que nous prîmes,
Sans décence, agréant sans rien dire, les abus, les affronts,
Malgré nos pas battant le pavé sur le noir-goudron,
Réclamant la dignité humaine aux oreilles sourdes
Qui usent du mensonge avec largesse, leur sottise lourde.
Je ne supporte plus le pouvoir de l'argent qui nous défie,
Qui crée le pauvre et le besoin, l'injustice et le profit,
L'hégémonie d'un homme sur son prochain, pauvres indigents !
L'indigent spirituel et l'indigent social, si différents.
L'homme économique statufié sur la stèle égoïste m'insupporte ;
Je réclame à grands cris la tripartition sociale qui cogne à nos portes.
Je ne supporte plus tous ces gens qui choisissent le mal,
Ou encore le font, le pensent, conscients d'eux-mêmes, en leur mal
Assassinent les initiés au nom de pactes diaboliques,
Assassinent les différences au nom du pouvoir démocratique,
Hissent leurs cruautés au faîte d'un nazisme déguisé,
Transfèrent leurs tyrannies en une sagesse inventée.
Je ne supporte plus de voir les misères que les larmes colportent,
Ni tous ces indigents que les médias au quotidien me rapportent.
Je ne supporte plus de côtoyer chaque jour l'indifférence,
L'orgueil sous toutes ses formes, et la fausse indulgence,
Assis devant des écrans qui nous forcent au détachement, de près,
Immobiles, les lumières éteintes, laissant les drames se perpétrer.
Je ne supporte plus l'incroyance et l'absurde athéisme
Au nom d'un néant que tous préfèrent pour tout déisme,
Afin de mieux se voiler la face et s'ignorer soi-même,
Ce suprême confort de cécité volontaire qui sème
La névrose à tous les vents, à tous les orages cruels,
Diffamant le Dieu habitant l'homme sans duel.
Je pleure sur la destinée du monde, qui crie en chaque humain,
Chères âmes, venez avec moi parcourir les chemins du lys, demain,
Ce que j'ai compris du monde, et vécu du Logos est à vous,
Bercé par la Rose des initiés, je suis avec vous.
Tous les soirs, je visite le Dieu intérieur sans appréhension.
La magnificence de la vérité me crée votre débiteur de compassion.
Il répète
Tous les soirs, je visite le Dieu intérieur sans appréhension,
La magnificence de la vérité me crée votre débiteur de compassion.
http://beatrice-lukomski-joly.copyright01.com/
Simeon Solomon (Pre-Raphaelite Brotherhood)
Classé dans : Poésies
Mots clés : Amour , Conscience Poète , Spiritualité , Solitude , Vérite mensonge , Vérite , Mort , Misère , Maltraitance , Laideur , Être , Compassion
Quels sont ces pleurs et cette douleur d’âme
qui, toujours, m’appellent et m’aiguillonnent,
prenant au sein de Sa vie et de Sa flamme,
le Verbe de vie quand lI rayonne ?
En moi, sans cesse présente, toujours là,
depuis le sang versé pour l’Amour,
que chaque homme brisé et las
rappelle à ma mémoire en Son jour.
Quelle est cette peine sans repos
malgré la joie de la résurrection,
comme si marteau et clous en leur écho
bruissaient en ma pensée dans l’adoration ?
Et, la Parole répond chaque seconde :
« Tant qu’un homme souffre pour Moi,
à cause de Moi, ou Me reniant, en ce monde,
Je suis votre peine, car Je suis votre Roi. »
Alors crie mon âme de Sa douleur,
chaque jour renouvelée en Sa lumière,
l’Humanité imparfaite en mon Seigneur
qui attend, éprouvé, notre prière.
Et, mon esprit répond à Sa Parole :
« Point de joie en moi quand des hommes pleurent,
quand leurs actes et leurs pensées somnolent,
et sur la misère du monde nient Ton sacré-cœur. »
Ma douleur d’âme croît pour chacun,
en Lui, pour Lui, sans repos, avec écho,
des vécus partagés sous le figuier-Un
qui me fit témoin de Sa Gloire et de Son Credo.
tableau trouvé sur le blog de Greg Spéranka
https://www.instagram.com/gregspalenka/
L’enfant vieux
Il est un enfant vieux, homme du sacrifice,
portant en soi deux vies,
avant de vivre l’absoute de ses fautes
que le temps remet à son avenir.
Venu d’une vague de temps
qui n’est pas la nôtre,
l’âme soumise à une époque
qui n’est pas la sienne,
il épouse la conscience d’un temps
non ensemencée de son germe
pour l’emporter en sa réelle vague de vie.
Ne comprenant pas les hommes
qui l’accompagnent,
il vit tel un paria rebelle
alourdi de conscience
qu’il n'a pas acquis avec ses frères,
demeurés en ciel, le regardant.
Le chagrin et la douleur sont ses apparats.
La colère et la fougue sont ses habits.
La faute et l’erreur sont son quotidien
dans ce qu’il porte d’astralité imparfaite.
Naître génie un jour,
renaître rien un autre jour,
car l’âme porteuse de tant de défauts,
que le génie a œuvré, porte la marque
des infamies que l’homme a subies.
Aimer un tel homme né de fidélité,
chargé de ses douleurs qu’il en pleure,
est une mission dont la lourdeur
sanglote dans le giron des dieux.
Ainsi ont décidé les Pères qu’il a aimés
car des conditions réunies,
l’économie d’esprit en son principe de vie
valide deux incarnations qui se suivent.
D’un incendie à un autre, la fuite,
d’une anarchie vers le chaos, le zèle,
et trouver dans le sein des solitudes
le pain baigné dans une coupe de vin.
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