Béatrice Lukomski-Joly


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à vous de voir !

Parution du livre " Le sentier"

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

https://www.amazon.fr/dp/1081981881/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&keywords=le+sentier+beatrice+lukomski+joly&qid=1563865017&s=gateway&sr=8-1&fbclid=IwAR2LyLe3RQc49rDkVPjJo6QRRgSYGttvtZi0XOphBvIJzcm6XfJZFG_fwPY

Le sentier est l'histoire d'une initiation par l'épreuve subie. Ces épreuves sont croissantes.

Le début est lent, presque monotone, car le sentier se mérite. Ne peut continuer sur le sentier que celui qui ne se laisse pas envahir par la monotonie du quotidien, ne partant de rien pour aller vers rien. Le sentier est le chemin ardu de ceux qui veulent savoir ce qu'est la vie, et ce qu'elle enseigne dans ses épreuves, d'où l'extrême lenteur du début du récit, avec quelques rares rencontres utiles qui, d'emblée, lui feront se poser quelques questions qui semblent sans importance, mais qui s’avéreront indispensables par le fait de l'observation.

Le narrateur demande régulièrement au lecteur s'il veut suivre le chemin ou s'arrêter là ! Que le lecteur s'arrête en chemin, qu'importe ! car le néophyte va aller croissant sur son sentier et y rencontrer foule d'amis qui sont des pierres, des fleurs, des falaises, des hommes dont la laideur et la méchanceté est sans bornes, des êtres angéliques, et l'Homme qui apparaît à la fin du récit dans la plus belle des élévations. Cependant le narrateur a, à coeur, de vous emmener  avec lui affronter la laideur du monde pour y découvrir ce qu'elle revèle de beauté car tout mal cache un bien..

Tout le long du sentier apparaît, en même temps qu'un être angélique, un serpent qui veut le détourner du chemin, l'attaque, ou lui fait moult éloges, espèrant le déstabiliser, lui faisant miroiter la beauté de la lune noire pour délaisser la puissance du soleil, source de toute vie et de toute initiation.

Le promeneur en quête de vérité est Jean Christophoros de Lebenkreutz...

Nul ne s'attend à la fin du récit. Elle n'est pas ce que le lecteur attend, car le serpent se dresse encore et encore. Et cependant le sentier s'achève dans toute sa splendeur...mais chut !

BLJ

Idée et Pensée - II-

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Photo : Rudolf Steiner travaillant  sur la sculpture "le Représentant de l'Humanité" qui siégera au Centre dans la sculpture dite "le Groupe"

Représentant entre  deux forces,  dont elles représentent les idées, et le Centre représentant la Pensée libre, l'Amour et la vérité.

Dessinée par R Steiner et sculptée avec l'artiste-peintre et sculpteur Edith Marion.

 

Aux heures blêmes du sang répandu de par la terre entière pour des idéologies et des vengeances, pour je ne sais quoi d'incongru qui n'a aucun sens vrai, quelqu'en soi le coté, je ne vois que des hommes en souffrance, je ne vois que des idées véhiculées, mais oserions-nous dire que l'idée est vérité quand elle ne se marie pas à la pensée qui voudrait tout relier ?

 

L'idée est dangereuse alors que sa sœur, la pensée, qui, encore n'a pas cours au monde, est hors l'idée. Liberté en conséquence car ne se sent et n'est libre que celui qui est sorti de l'idée pour épouser la pensée.

 

Sortons des idées qui polluent l'humanité et embrassons la pensée.

 

Mais qu'est-elle donc cette différence entre l'idée et la pensée que chacun confond ?

 

L'idée est individuelle et ne s'apparente qu'à l'expérience unique de l'individu qui l'a expérimentée sans s'être mesurée à l'idée de l'autre. L'idée refuse l'idée de l'autre, en cela elle est destructrice ; elle vit en électron libre en jetant ses fils tels une toile d 'araignée qui espère une proie. Et le monde actuel ne vit que d'idées.

 

La pensée est universelle, elle sort de ce qui a été éjecté par les idées, qui enfin se reconnaissent fausses pour se reconsidérer en autre valeur.

L'idée implique toujours l'homme non-pensant,  alors que la pensée implique la pensée de l'humanité, c'est la pensée de l'être libre, pensant le monde et lui, dans le « Connais-toi-même » de Socrate et d'Héraclite d’Éphèse, bien avant Socrate, tente avec un acte de volonté de se penser pour regagner son humanité.

Pour l'idée, l'homme tue, l'homme fait la guerre, l'homme enterre son prochain, l'homme rampe, l'homme est gouverné par la peur.

Pour la pensée, l'homme se transforme et reconnaît qu'il est le frère de l'homme.

 

Pour arriver à la pensée, il nous faut sortir de l'idée. Tant que nous disons : « je n'aime pas » nous sommes dans l'idée car la pensée ne se soucie pas d'aimer ou de dé-s'aimer. La pensée aime de façon naturelle, spontanée et pleine. Elle ne demande rien, ni ne convoite. Elle ne vit pas d'orgueil. Elle n'est guère plus humilité puisque l'humilité est sa nature propre, et la morale -ni laïque, ni conventionnelle, ni idéologique, ni religieuse- est innée dans ses actes par réflexion de sa nature. La morale pure habite la pensée pure et la pensée pure habite la morale pure. Elles sont indissociables car elles n'appartiennent pas à l'idée.

 

Tant que nous dissertons sur la nécessité d'une morale et d'une idée, nous sortons de la pensée parce que nous ne les possédons pas. Nous ne les effleurons même pas. Nous ne les connaissons pas, au point extrême de les intensifier pour donner à l'idée une valeur sans valeur ni morale pensée parce que l'idée ne peut pas comporter l'Humain. L'idée le sort de lui-même au lieu de lui rendre sa majesté. L'idée est un drame si nous voulons bien la regarder en face alors que la pensée est un bienfait.

 

L'idée n'aime pas l'autre. L'idée seule n'aime rien. L'idée peut commencer à aimer si elle se marie à l'observation. La pensée, elle, reconnaît en le tout terrestre– Minéral, végétal, animal, humains- son Humanité pour arriver à la compréhension d'un Dieu non exclusif car il ne peut aucunement l'être. Telle n'est pas sa volonté, ni sa raison d'être. L'Amour ne peut pas accaparer, ni assujettir l'autre. Il est libre par son Essence et laisse la liberté à l'autre.

 

L'idée est sombre alors que la pensée brille de sa lumière. L'idée dévale dans les gouffres pendant que la pensée élève vers les sommets que même les montagnes regardent avec amour. L'idée appartient au monde des sens physiques, suprêmes illusions, alors que la pensée appartient à l'homme ayant dépassé les frontières jugées pendant des siècles comme infranchissables vers l'esprit, celui que les temps ont voulu religieux sans plus vouloir voir qu'il était chemin de vérité. Il nous offre sa perception pour lui parvenir de Liberté et non plus de libertés. Il nous faut donc sortir de l'idée par la perception pensée , sortant notre âme des émotions, sans sortir du sentiment - autre confusion que l'homme apparente à l'idée en opposition à la pensée – puis sortir des instincts, espoirs, désespoirs, souhaits, pour enfin parvenir à penser.


Si nous accomplissons la pensée-idée des autres sans se réfléchir soi-même, nous ne pouvons pas penser librement, ni penser ce qui mue le monde et engendre les actes , qu'ils soient de paix ou de haine.

Dans l'idée la constance n'existe pas. L'idée est mobile dans la mesure où elle peut se renier après s'être combattue elle-même. L'idée aime et plus souvent n'aime pas. Elle se trahit. Elle n'a pas de corps autre que l'ombre qui la gouverne.

La pensée est mobile dans l'autre mesure de sa continuité fidèle grandissant en l'amour de tout et de chacun quelque soient ses différences. Elle a un corps que la lumière et la vérité construit.

 

En l'idée seule est le sous-humain et le sous-humain est contraire à la liberté et la vérité.

 

En la pensée est l'Humain et l'Humain est amour, vérité et liberté dans la volonté.

 

discours entre la Conscience et le Soi

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

porte intérieure du Goethéanum à Dornach Basel

https://anthroposophie.fr/2017/08/26/reportage-sur-le-goetheanum-france-3/

 

À PROPOS DES ENFANTS / CEUX DES AUTRES ET LES NOTRES.

 

LA CONSCIENCE

- Parle-moi de tes enfants, ces enfants engendrés, élevés et récemment partis pour la mort .

LE SOI

- Je les pleure chaque jour que font les astres.

LA CONSCIENCE

- Alors ! Pourquoi ne pas montrer tes larmes ? Pourquoi ne les pleures-tu pas ?

LE SOI

- Parce que, de tous les enfants eus, de vie en vie, et ceux à venir, lequel ai-je pleuré le plus amèrement à leurs douleurs et lequel pleurerai-je davantage de ceux qui ne sont pas encore nés ? Tout est dans la mesure . Il nous faut pleurer à la même aunée ceux qui sont venus à travers nous, et ceux qui ne sont pas venus par nous et ont autres mères. Si tu as compris cela, tu vis dans la sagesse nouvelle qui ceint le temps, nos âmes et nos esprits.

LA CONSCIENCE

- Qu'as-tu compris de la peine de tes enfants et des enfants du monde qui ne sont pas encore tiens et qui t'attendent ?

LE SOI

- Ce que j'ai compris est que leur souffrance est mienne tant que j'ouvre mon regard et mon cœur à leur destinée. N'en a-t-il pas été ainsi du grand mont sur lequel est né, mort et ressuscité le plus grand de nos pères qui est tout à la fois notre fils ?

LA CONSCIENCE

- Qui a compris cela le comprendra à voir ainsi prendre ce qui est né de Lui et n'a pas encore été compris par le règne de l'amour qui les habite tous, tout en l'ignorant.

LE SOI

- Le fils que j'enfante et qui n'est pas forcément né de ma chair, et à celui que j'ai enfanté, appartient le règne du futur. Qu'importe si encore la conscience n'a pas vendangé l'esprit tant que l'illusion berce la non-conscience puisqu'il faut l'illusion pour devenir conscience et que ce temps-là de la conscience est encore soustrait à la vue du nombre qui à elle-seule ne se suffit pas !

LA CONSCIENCE

- Qui est ce fils enfanté ?

LE SOI

- Il est celui qui, pour mes autres fils à venir, a donné sa vie dans la douleur en marquant du sceau de l'infamie, le matérialisme qui lui pesait et celui qui de sa chair a gravé dans les sanglots sa destinée pour que la lumière naisse de ses peurs. Tant que je pleure l'enfant engendré de ma chair et condamne l'enfant engendré par mon voisin, je n'aime pas mon enfant vraiment puisque je suis baigné par l'illusion que l'enfant de mon voisin n'est pas le mien alors qu'il l'est en esprit et non né de ma chair. Puis-je condamner ce qui n'est pas venu au travers moi et oublier que les liens du sang n'appartiennent déjà plus à cette génération ? La terre, déjà, se fissure ; Déjà, mon âme dépasse la hauteur de ma tête et laisse celle-ci être habitée par l'esprit. Tant que je ne vois pas cela, je laisse d'autres forces l'habiter et renie les enfants qui pourraient être nés de ma chair. Ainsi, je renierais aussi les frères et sœurs, les pères et mères qui auraient pu être miens si ma conscience n'avait pas vendangé l'expérience.

LA CONSCIENCE

- Que conseilles-tu à ceux qui portent plainte contre ton fils ?

LE SOI

- Un conseil ? Non ! Une question ! Porteraient-ils plainte contre leur propre fils ? J'ai vu tant de fils dans l'illégalité, protégés par leurs parents et ces même parents condamner les fils de leur voisin. Je n'ai pas condamné le fils de mon voisin et ai dénoncé le mien sans le condamner, là est la juste mesure.

LA CONSCIENCE

- Autrement dit : balaie devant ta porte ! Est-ce cela ?

LE SOI

- Oui ! Avant de condamner son voisin, il faut être capable de condamner chez soi et en soi, ce qui n'appartient pas à l'ordre moral du monde. Si je laisse faire mon enfant et condamne l'enfant de l'autre, ou est ma moralité ? Ou se situe l'ordre moral du monde 

LA CONSCIENCE

- Je te le demande.

LE SOI

- L'ordre moral du monde commence, là, où nous sommes intègres en notre propre maison. Ailleurs, ce n'est que périphrases sans fondement ou bien ta maison est prête à s'écrouler faute d'avoir eu des fondations solides.

LA CONSCIENCE

- Ne penses-tu pas te faire beaucoup d'ennemis avec un point de vue semblable ?

LE SOI

- Les ennemis habitent ma rue, ma ville, mon pays dès lors que l'appel à la morale en son intimité individuelle prône l'intelligence du cœur. J'ai beaucoup d'ennemis mais mes fils ne sont pas mes ennemis parce que je les ai reconnus être mes fils : ceux que j'ai enfantés et ceux que j'aurais pu enfanter et que j'enfanterai dans la conscience de la chair revêtant mes âme et esprit.

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Vérité et mensonge

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Acrylique : tableau oeuvre personnelle inachevée "auto portrait"

Nul ne peut être assujetti à un autre pour un besoin personnel. Le désarroi entraîne la peur de perdre une partie de soi et engage l'homme vers une pente descendante sur laquelle la peur domine la conscience et enchaîne la réflexion. Elle contraint à des contre-vérités qui espèrent volontairement ou mécaniquement l'enchaînement de sa pensée. Elle expose au mensonge par l'attraction sous la contrainte subjective. La peur de perdre un bout de soi par une malveillance entraîne par le fait du battement d'ailes du papillon des actes que le monde accumule pour sa perte. Il nous faut alors montrer une grande vigilance pour ne pas sombrer dans le dédale des vérités falsifiées qui voudraient arriver à ses fins sans faire cas de ce que mensonge remet au monde et à l'humanité.

Nous ne pouvons donc pas, en l'occurrence, céder à une impulsion de mensonge en falsifiant l'âme des êtres rencontrés pour des besoins qui nous conviendraient, ce qui revient, en vérité, à falsifier l'âme du monde.

L'âme aux abois commet des mystifications que seul, son esprit, écrit en marge de sa vie pour aliéner le futur en douleurs karmiques que le monde ne prend pas sur lui en rendant au mensonge sa lettre initiale qui a engendré le mouvement d'ailes répercutant son acte.

La lucidité de la conscience est la seule aide que l'homme doit rechercher pour éviter le piège de la douleur d'une perte de soi possible. Si un homme venait à conduire un autre pour sa seule sauvegarde sans que l'autre ne veuille participer à la domination exercée pour une morale pleine, il est fautif de sa seule perte tout en engageant l'autre dans le drame d'une vie et doit alors réparation à l'Humanité.

Lorsque l'acte de peur par le mensonge s'assoit sur la vérité et falsifie l'écrit pour être en adéquation avec un ergotage déclenché, il est le commencement de sa propre perte.

La vérité dans la liberté de soi est d'oser dire non à ce qui nuirait à soi-esprit, au monde et son humanité. La conscience est la seule garante de la vérité. Le grand problème de la réalisation vers la liberté est l'absence de la conscience qui est la seule vertu qui ne s'enseigne pas.

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tableau : acrylique " l'homme imparfait" de Béatrice Lukomski Joly

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