Béatrice Lukomski-Joly


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C'est le monde

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Adoration

 

C’est le Monde

tissés d’idées, de divergences,

idées discordantes,

qui n’élèvent pas l’Homme,

mais le détruit.

 

C’est le monde

qui nous laisse libres,

libres de soi,

libres d’être,

ce que chacun veut,

du mal ou du bien,

ce que chacun espère.

 

Libre arbitre magistral

ne donnant raison

à personne

ni tort à qui que ce soit

étant le libre arbitre

de chacun.

 

Le monde va selon des idées.

Les idées luttent entre elles,

créent des guerres,

car une idée n’est pas la vérité

pas même une sagesse.

 

C’est le monde,

pleurant sur ses hommes,

qui n’ont pas idée de ce qu’ils font,

de ce qu’ils sont,

qui ignorent

ce que veut le Monde,

pourtant marchant

silencieux

avec et parmi les hommes.

 

Le monde est riche d’intrigues,

témoins de l’histoire,

idées à l’œuvre

déconstruisant le monde

plutôt que de le créer,

Amour, libre et fraternel,

sans qu’aucun homme

ne soit la cible d’un autre.

 

Amour, libre et fraternel,

non pas égalité, fraternité et liberté,

ces derniers servant les pouvoirs,

tous se suivant semblables

même si différents sont-ils,

sans que l’Amour n’ai été un jour

liberté de penser,

fraternité dans les différences,

égalité entre indigents et riches

dans l’Amour, la fraternité et la liberté de soi.

 

C’est le monde

se scindant à nouveau en deux,

se fracturant

entre bons et méchants,

entre guerriers et âmes de paix,

entre idées et pensées.

 

Car la Pensée est du Monde,

l’idée est de la terre,

Saint Michel œuvrant pour la clarté

afin que la lumière brille

de tout son éclat sur le monde,

allouant l’illumination du Verbe

sur tous les hommes

pour l’Homme parfait.

L’Amour.

 

L’Amour n’est pas une idée,

Il est la Pensée

que tout homme saisit de son cœur

quand celui-ci aime chacun.

 

Consacré est l’homme

qui témoigne dans l’Amour du Père muet,

sans toute puissance,

laissant chacun choisir ses pas,

regardant où va Son humanité.

 

Banksy

Doux amis

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Doux amis qui êtes en chemin,

commencez à vivre de pauvreté,

car de richesse, vous êtes vêtus,

car d’opulence, vous avez vécu.

 

Tendres frères qui êtes à mon cœur

fidélité et témérité, d’Orient le labeur,

voyez le Soleil qui se lève

dans l’affliction intime, l’Amour qui élève.

 

Qui de Son aether voit nos âmes

en nos esprits les élève en Sa flamme,

et qui de Son essence éloigne les ténèbres

prenant en nous la foi, il la célèbre.

 

Doux amis venus d’autrefois et de nos jours

que nous embrassons de passion toujours,

passez la peur des jours frileux

en élevant la belle chaleur du feu.

 

Car en Sa lumière reçue en nous, en Soi,

sommes-nous de sagesse à Sa loi

qu’Il adombre de Sa vertu reconnue

pour être le seul regard en nous vécu.

 

Veillez, laissant vos biens derrière vous

pour cette récolte déjà venue ; pliez genou.

Adorez, aimez, la lumière en la nuit

nuit qui n’a qu’un temps donné et déjà fuit.

 

Prenez le bâton de pèlerin et Sa lance dorée,

ruisselant en nos corps, reconnaissant Ses foulées

qui ont tant arpenté Son sol fleuri

ayant tant aimé nos visages guéris.

 

Sans tarder sur le sentier qu'il trace,

laissez tout l’inutile tomber pour Sa grâce

pensant à nos frères sans opulence

souffrant la peine et l’indigence.

 

Jetez le foulard hermès pour prendre d’Hermès

la croix qu’il a vue, la voyant promesse,

belle et sensible, levant Son jour

que Michel affirme pour cet Amour.

 

Videz vos besaces lourdes de trop d’excès

car de Sa vie point ne voyez-vous les versets

psalmodiant Sa vérité en nos libertés

que Cosmos engendre de nos volontés.

 

Que conscience soit le fardeau attendu

et qu’Amour soit la sève versée voulue,

pour qu’ensemble, nourris de Son Verbe,

nous allions sereins dans Sa fertilité superbe.

 

Un ordre

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Qu'y a-t-il de pire que de répondre à un ordre avec lequel  nous sommes en opposition quand cet ordre bafoue notre intégrité morale ?

N'actez jamais si un ordre est contraire à votre spiritualité pensante. 

Si vous avez pu le faire une seule fois, vous le pouvez encore.

Il faut du courage pour cela, le courage d'être soi.

BLJ

Je vous demande pardon

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Je vous demande pardon de n’avoir jamais menti,

Je sais, ce fut difficile pour vous,

je n’ai pas su vous gratter dans le sens que vous attendiez,

vous offrir des compliments mensongers, ni su flatter votre orgueil.

Je vous demande pardon d’avoir été toujours honnête.

 

Je vous demande pardon d’avoir été moi-même,

sans fausseté, avec beaucoup de morale

que vous n’avez pas pu supporter.

 

Je vous demande pardon d’avoir aimé,

vous et les autres, les fleurs et les animaux,

les cailloux aussi si chers à mon regard.

Je vous demande pardon d’avoir aimé,

ni trop peu, ni passionnément, je n’ai pas su,

juste aimer est ma vérité.

Heureux êtes-vous de ne pas voir la Divinité

car que supporteriez-vous de Son Amour si vous le perceviez ?

Lui diriez-vous qu’elle est envahissante ?

Je vous demande pardon d’aimer, vous et les autres.

 

Je vous demande pardon de n’avoir jamais épousé l’hypocrisie,

fière d’avoir été de la franchise le drapeau,

l’étendard aussi, la devise et le chemin,

quand bien même, vous ne l’avez pas supporté,

mais je ne vous demande pas pardon

d’avoir été et d’avoir manifesté la morale.

 

Je vous demande pardon d’avoir été la patience,

le silence aussi quand vous criiez, vous mentiez,

préfériez le mensonge, la haine et le mal.

Puis de partir quand la haine si forte pose un obstacle

que vous aimez voir et vous servir, mais pas moi.

 

Je vous demande pardon de n’avoir jamais volé

ni autrui, ni le monde, ni l’humanité ;

d’avoir aimé les autres et vous, plus que moi-même,

de ne pas m’être vue pour tous vous voir

et aussi vous guérir dans la majesté de la morale,

de la pitié, de la compassion, de l’amour,

qui ont rendu mes os transparents

et mon cœur enrichi à Son calice.

 

Empathie post-mortem

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Est-ce que la compassion et l'empathie sont des sentiments terrestres exclusifs envers des âmes incarnées ?

Ou 

Pourquoi ne pas prendre conscience que l'âme excarnée a également besoin de notre empathie dans son chemin post-mortem dès lors qu'elle nous montre ce qu'elle endure sous la forme d'images ?

Ne pouvons-nous pas pareillement vivre ces sentiments et cet état envers les âmes excarnées en étant incarné ? 

Oui, nous le pouvons et nous le devons.

Imaginez que vous ayez construit un pont entre le visible et l'invisible, entre le défunt (ou excarné) et vous, qui êtes incarné, et que vous puissiez communiquer avec ce monde dit invisible et que vous puissiez voir la souffrance d'expiation de celui que vous aimiez sur terre, que vous aimez, qui ne vous aimait pas, et suivez dans le monde spirituel, n'auriez-vous pas ce sentiment puissant d'empathie et de compassion comme vous l'aviez sur terre si vous l'aviez sur terre, à le voir dans ses souffrances post-mortems ? Imaginez ! pensez-y ! 

Dans tous les cas, c'est l'Amour qui croît et se fait Acteur, car vous pouvez, en accord avec l'être aimé et son Ange, décider ensemble de ce que vous pouvez prendre sur vous pour alléger la faute de l'autre tout en faisant grandir nos humanités communes partagées. Il faut pour cela qu'il y ait eu pardon accordé lorsque la personne aimée était incarnée, puisque sans pardon, l'empathie est une illusion que nous aimons adorer comme un faux dieu. 

C'est alors un saut dans le devenir et la compréhension du monde spirituel.

Imaginez que vous puissiez le faire, quelle douleur de l'autre prendriez-vous sur vous en plus des vôtres et en accord, car il y a accord ?

Est-ce que les temps sont mûrs pour dire davantage à propos de cette vérité qu'est l'empathie envers nos chères âmes nous ayant momentanément quittés ? Je n'en suis pas certaine vu le contexte encore atténué de l'Amour conscient. 

Cependant, dire que dans une première conscientisation, ne négligez jamais cette part d'empathie envers une âme qui nous a quittés. Elle en a besoin, oh combien !  

Ainsi ai-je vu...

Ainsi vivre...

Que se passe-t-il alors lorsque vous avez pris sur vous cette part de l'autre dans ses douleurs pots-mortem ?

Trois faits à ma connaissance actuelle :

- La première est que nous voyons cette douleur. Elle prend différentes formes. C'est douleur partagée dans la compassion et l'Amour. 

- La seconde est que ces âmes nous montrent leur décision karmique dans la volonté de réparer. Nous voyons sous la forme d'images ce qu'elle sera et vivra. C'est une confiance entre le "défunt" et soi : des faits dont il nous fait le dépositaire et qui doivent rester silencieux — non dites — tant que les conditions  terrestres ne sont pas réalisées.

(J'avoue ne plus trouver de résonance dans le mot défunt pour des âmes si vivantes. Disons à un excarné qu'il est mort et il répond " Mais, je vis !" ). Il vit.

- La troisième est que nous acceptons un partage de cette résolution karmique pour l'avenir. 

Il existe au monde, déjà, quelques âmes ayant pris sur elles ces partages de compassion. Porter un jugement sur ces âmes dont chacun ignore tout est alors une faute comptée double, d'où " Ne jugez point."

BLJ

 

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