Béatrice Lukomski-Joly


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L'enfant doublé d'un ange

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Oeuvre personnelle, pastel sec BLJ, ( toutes photos non libres de droit )

 

L'enfant,  doublé d'un ange, d'un archange,

Toujours précédait mes pas ; aidait le destin.

Quand neige tombait drue, quand froidure dérange,

L'avez-vous vu m'assurer le chemin d'instinct ?

 

Quand elle marchait, hardie, l'âme résolue,

Le froid glacé reculait peureux devant ses pas !

Quand vint l'hiver et le gel de la vie absolu,

Elle fut le soleil réchauffant la nuit du trépas.

 

Nul n'aurait terni cette volonté dans l’abîme

Qui ramassait de ces ténèbres l'hideuse peur

Qu'ont les mères délaissées ; l'autre de la Dîme *

Parti ! Elle, était là, elle, venue d'ailleurs.

 

Ange habité, ange du secours, ange sévère,

Nul ne croisait son chemin sans être ébloui

Car des destinées menaçantes, elle, solaire,

Chassait l'hiver gelé blanc d'un geste fleuri.

 

L'avez-vous croisée, cette petite lumière,

Qui n'eut de ses années que le mot qui secourt,

Que la main en offrande, encor' jeune ouvrière,

Fait le thé à la bergamote avec amour ?

 

La neige revêtant la nature feutrée

Avait un goût de malheur dans l'isolement,

Et, elle, elle ! faisait scintiller mes soirées

Quand chaque flocon déposait son manteau blanc.

 

Y eut-il plus bel ange pur en cette vie,

Quand les jours sombres, les froides obscurités,

Étalaient leur drap transi, sa cape de survie,

Pour que mes os figés osent guérir fruités !

 

Soleil et lune s'inclinaient sur son passage,

Elle, revêtue de l'habit d'un ange, brillait.

À tant voir cette valeur, et ce fort courage,

Même l'étoile de Noël vers elle se courbait.

 

L'avez-vous vue se charger de l'amour utile,

Et de l'amour torrentiel sur les douleurs,

Que vous n'avez rien reçu du labour fertile

Si vous ne l'avez vue rayonner de chaleur.

 

Quand elle prenait un flocon bleu dans sa paume,

Quand elle dessinait une fleur au coucher,

C'était ses yeux neige consacrés comme un baume,

Une rose sauvée de l'auvent fracassé.

 

- Maman, tu me portes, je te porte, deux, ensemble ;

Chut ! ne dis rien, ne réponds pas ! ne parle pas !

Va balayer la neige et aimer, point ne tremble !

Je veille ; les petits vont bien ; c'est bientôt Pâques.

 

Quand neige et glace eurent bien meurtri mon église,

Et que vent plia le roseau, que chêne aux regrets

De sa verdure fut malade, fille insoumise,

Lava mes pieds couchés  - Ne dis pas ce secret !

 

Elle, dont la main fleurissait ma coupe d'ambre,

Sertie de tant de joyaux, saphirs et rubis,

Taillait d'une épée de cristal bleu mon décembre,

Qu'avril et printemps purent allaiter la brebis.

 

Quand bambin arrive, que sagesse est sa marque,

Elle, rien ne lâcha ; pépite d'or brillait.

Sophie engendrée babillait tel un monarque,

Dans ses bras ornés de lys, marmot brun jouait.

 

La nouvelle noce trahie d'un artifice,

C'est elle, dans le sein des pères sans levant,

Remplaçant l'absence, et embellissant l'office,

Qui serra leurs mains vides, forgeant l'acier brûlant.

 

Avez-vous vu passer l'enfant doublé d'un complice ?

Fille a grandi ; L'ange la ramène mes soirs ;

Neige a fondu ; l'hiver fleurit l'été ses narcisses,

L'ange est parti, l'archange aussi. - Va au pressoir !

 

Les beaux fruits ont offert leur jus ; la neige est pâle.

L'étincelle guidant mes pas dans le torrent

Est partie briller pour autres anges opales.

L'avez-vous vu briller, Julie, dans mon firmament ?

 

*la Dîme, nom d'une maison dans le Bugey

 

 

Beethoven - Moonlight Sonata

Jorge Donn, Bolero-1982, musique Ravel

𝙉𝙊𝙏𝙍𝙀 𝘿𝘼𝙈𝙀 𝘿𝙀 𝙋𝘼𝙍𝙄𝙎 𝙈𝙐𝙎𝙄𝘾𝘼𝙇 

d'après l'oeuvre de Victor Hugo

 

Parution du livre " Le sentier"

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

https://www.amazon.fr/dp/1081981881/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&keywords=le+sentier+beatrice+lukomski+joly&qid=1563865017&s=gateway&sr=8-1&fbclid=IwAR2LyLe3RQc49rDkVPjJo6QRRgSYGttvtZi0XOphBvIJzcm6XfJZFG_fwPY

Le sentier est l'histoire d'une initiation par l'épreuve subie. Ces épreuves sont croissantes.

Le début est lent, presque monotone, car le sentier se mérite. Ne peut continuer sur le sentier que celui qui ne se laisse pas envahir par la monotonie du quotidien, ne partant de rien pour aller vers rien. Le sentier est le chemin ardu de ceux qui veulent savoir ce qu'est la vie, et ce qu'elle enseigne dans ses épreuves, d'où l'extrême lenteur du début du récit, avec quelques rares rencontres utiles qui, d'emblée, lui feront se poser quelques questions qui semblent sans importance, mais qui s’avéreront indispensables par le fait de l'observation.

Le narrateur demande régulièrement au lecteur s'il veut suivre le chemin ou s'arrêter là ! Que le lecteur s'arrête en chemin, qu'importe ! car le néophyte va aller croissant sur son sentier et y rencontrer foule d'amis qui sont des pierres, des fleurs, des falaises, des hommes dont la laideur et la méchanceté est sans bornes, des êtres angéliques, et l'Homme qui apparaît à la fin du récit dans la plus belle des élévations. Cependant le narrateur a, à coeur, de vous emmener  avec lui affronter la laideur du monde pour y découvrir ce qu'elle revèle de beauté car tout mal cache un bien..

Tout le long du sentier apparaît, en même temps qu'un être angélique, un serpent qui veut le détourner du chemin, l'attaque, ou lui fait moult éloges, espèrant le déstabiliser, lui faisant miroiter la beauté de la lune noire pour délaisser la puissance du soleil, source de toute vie et de toute initiation.

Le promeneur en quête de vérité est Jean Christophoros de Lebenkreutz...

Nul ne s'attend à la fin du récit. Elle n'est pas ce que le lecteur attend, car le serpent se dresse encore et encore. Et cependant le sentier s'achève dans toute sa splendeur...mais chut !

BLJ

Une destinée est un temple

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Lorsqu'un homme (inconnu ou Guide ou Initié ) tait son identité et ne fait que laisser des suggestions sans rien confirmer ni infirmer, qu'allez-vous chercher qui il est, qui il fut ? Si il n'a pas voulu le dire, la raison en est que cela en aurait profané son être car au lieu de regarder ce qu'il fait, ce sont ses vies passées qui seraient scrutées, et un homme d'aujourd'hui n'est pas ni plus celui d'hier. Cela n'a aucune importance sauf si il le confirme lui-même pour que nul doute ne s'infiltre. S'il a voulu le silence, nous devons le respecter. Mais nous voyons à la place un acharnement à vouloir savoir sans respecter la volonté d'un tel homme qui est le seul, spirituellement, à pouvoir nous autoriser à chercher dans ses vies passées.

Exemple : pourquoi chercher physiquement en ses vies C.R.C puisque lui-même fait tout pour que nous ignorions où il est, vit, décide ? Quelles traces suivez-vous ? Là tous les cent ans, ici bas et ici haut simultanément, le seul don réel d'ubiquité de l'homme esprit incarné... 

C'est extraordinaire de chercher à  savoir qui fut qui ou quoi sans avoir trouvé ce que le chercheur lui-même est et fut dans ses vies antérieures. Un peu d'humilité serait convenable. Non ? 

N'est-ce pas là du voyeurisme plutôt qu'un réel acte de connaissance ? Un outrage à l'Entité ?

Si rien ne nous est donné, alors passons avec humilité.

A défaut, nous introduirions dans le monde spirituel des mensonges sur lesquels  le sens du commun tombera et prendra pour acquis, validant ainsi une erreur que beaucoup prendront pour vraie.  Le devoir de Connaissance a ses limites que la raison et la sagesse connaissent dans la décence et l'humilite, la morale et sa soeur l'Amour. 

Une destinée est un temple que nous n'avons pas le droit de profaner par la curiosité ou le seul désir de savoir. Le faire est une atteinte à sa liberté, à son libre-arbitre.

Nous devons  absolument ne pas subir la tentation de vouloir fouiller en une vie qui ne nous appartient pas.

J'ai entendu tant d'aberrations sur des  vies et des noms supposés, validés, au point que plus rien ne peut les défaire :

1/ " Il ne l'a pas dit mais nous savons." Ah ! Il ne leur a pas dit mais ils savent ! Oh ! cher Ahri ..  Quelle perfidie ! 

2/ " Tu n'aurais pas été, par hasard (! ) untel ?" et à l'autre, heureux d'entendre de tels propos, de valider ce qui n'a pas été vérifié. L'autre a seulement vu un crâne rasé qui lui a fait penser que l'autre a forcément été untel. Vives les crânes rasés ! C'est juste M. Orgueil qui a fonctionné  à merveille. Luci et Ahri d'un commun accord. 

3/ " Mais pourquoi ne pas le dire si tu le sais ? Se taire est un manquement à la vie de l'esprit ! " Lucifer vs Ahri à l'oeuvre ! le beau combat !

Stupéfiant d'irréalisme. Un sentiment de vérité n'est pas de la clairvoyance. Coucou Luci ! Encore Toi ! 

Apprenons d'abord à nous connaître ! Et, je jure que c'est un acte très diificile. 

BLJ

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Antonio_del_Pollaiolo_-_Ercole_e_l%27Idra_e_Ercole_e_Anteo_-_Google_Art_Project.jpg?uselang=fr

 

Les larmes des fleurs

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

de https://www.infoclimat.fr/photolive-photos-meteo-133489-fleur-qui-pleure.html

 

Brûler, consumée de compassion pour la terre

la vivre ; être elle en tout ; avec elle, je pleure.

Sentir le parfum de sa peau garnie de fleurs

et soupirer avec ses pétales encore verts.

 

Rougir de honte face à la malveillance,

vivre en soi le lourd chagrin des arbres

voyant arriver le tranchant aiguisé du sabre

et leur murmurer ma bienveillance.

 

Avoir si mal à l’âme pour le désordre

qu’hommes engrangent avec délice,

clamant leur vœu de guerre, complices

des armes lourdes qui crient leurs ordres.

 

Vivre fortement l’intériorité du monde

qui espère la liberté fécondée d’amour

que chacun plaide sans trouver son contour

et des combats préfère l’immonde.

 

Sangloter sur les peuples, tous confondus,

avides d’audace et de puissance

qu’aucun ne répand sa graine d’enfance,

oubliée parmi l’ivraie entre les individus.

 

Ressentir les larmes des fleurs à peine nées

ne voyant pas de gens réjouis par leurs couleurs,

ni de sentiments fleuris avec elles d’heures

qu’elles prennent pour se voir profanées.

 

Aller avec la terre et le monde, l’âme contrite,

parce que la cécité et la surdité sont légions,

et supplier tous les libres-arbitres inféconds

de s’éveiller avant que ne pleuvent les météorites.

 

dans http://ayala.centerblog.net/8.html

Le Temps

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Si vous avez croisé le présent, comprenez que vous vous trompez, car le présent n'est rien qu'un pas venu de l'avenir fait au moment que nous croyons être présent et qui ne dure qu'un  millième de seconde pour ensuite se figer dans le passé.

Tout est avenir.

Le présent est  l'outil temporel du passé venu du futur dans la mesure où sa durée  n'existe pas. Il est l'éphémère comme l'est le papillon portant ce nom.

Verriez-vous des Initiés et des clairvoyants  prédisant le futur et le futur lointain de l'Humanité s'il était présent et passé. Non ! Il n'est donc bien qu'un plan fini, une volonté écrite, venant à soi. Il est en conséquence  la preuve que  Dieu créateur et le Logos ont pensé le Monde et  existent.

Exemple infime de beaucoup de quotidiens individuels : iriez-vous voir un voyant ( non un clairvoyant ) ou un médium, si vous étiez convaincus que l'avenir n'écrit pas votre présent ? Non !

C'est, alors, la certitude que vous portez en vous la conscience sourde de l'avenir venant  à vous.

Alors, qu'est donc le passé. Il est simplement ce que nous avons écrit de l'avenir dans la réalisation de nos libertés individuelles. C'est la liberté individuelle qui a offert l'écriture au passé de l'homme ayant acté son avenir. 

Magnifique ! Non ?

C'est la raison pour laquelle la réincarnation est donnée aux hommes pour que l'avenir les sculpte jusqu'à la réalisation du plan achevé des dieux pour chacun de nous et l'Humanité.

La conscience est  davantage qu'une étincelle, elle est flambeau sur le chemin de la lumière et de la vie. Bénissons l'avenir qui est la seule porte de conscience.

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