Gravure anonyme XIXe siècle. © Leemage via AFP
Issue du site :
https://www.lepoint.fr/culture/pecheresse-femme-puissante-ou-compagne-de-jesus-qui-etait-marie-madeleine-19-12-2023-2547586_3.php
Transpercée de flèches, va l’âme meurtrie,
aimant l’ordre que le calice de la rose célèbre,
et berçant de très-Haut le chant de la parole de vie,
Il prie en chacun de nos pas qu’il forge de Son Verbe.
Écorché va le corps de sentiments
ayant vu l’ombre travailler pour la lumière,
en la combattant d’opprobres, d’avilissement,
de mensonges et d’hypocrisie en Sa prière.
Abreuvé est Son monde portant la rose
quand un seul pétale révèle la coupe fleurie,
déposant l’élixir de l’Amour de la fleur éclose
sur l’âme dorée dans Sa métamorphose.
Joyeux est l’astre éclairant toutes choses,
car Il chante l’amère leçon des hommes,
prise en soi pour tous, étoilé en Son Sein et se pose,
dessinant Sa promesse en Sa foi qu’Il rayonne.
Et, regardant le nombre de Ses disciples,
aussi de Ses témoins et des foules de jadis,
Il voit œuvrer Son nombre revenu d’un long périple,
et avec eux, traverse l’enfer pour Sa justice.
Ici, André, là, Jean, ici, Jude, là, Pierre,
ici, Nicodème, là, Mathias, ici, Simon,
tous revenus ici-bas, pour nous, d’hier,
et là, Marie de Magdala, de tous, le carillon.
Rayonnants, sont-ils, prenant du monde, la faute,
et le sceptre-juge dans le cœur, ils bercent Sa voix.
L’âme douée de fleurs ourlées d’or, ils adorent,
et, leur Pentecôte, et la résurrection du Roi.
Eux, dont nul doute n’habita le sacrement,
vont parmi nous, caressant nos robes,
de peur de nous froisser de les savoir présents.
Les blessez-vous qu’ils sourient, nous aimant.
Égratignés et lacérés de Nos lourds méfaits,
ils pardonnent, offrant, au Père très haut,
leurs larmes, pour Nous versées, pour tout bienfait.
Dans le monde, vont-ils, qu’ils en sont nos hérauts.
Transpercée de flèches, vont leurs âmes meurtries,
aimant l’ordre du calice que la rose célèbre,
et berçant de très-Haut le chant de la parole de vie,
ils prient en tous nos pas qu’en Lui, ils créent Verbe.
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Transpercée de flèches, vont leurs âmes meurtries,
aimant l’ordre du calice que la rose célèbre,
et berçant de très-Haut le chant de la parole de vie,
ils prient en tous nos pas qu’en Lui, ils créent Verbe.
Égratignés et lacérés de Nos lourds méfaits,
ils pardonnent, offrant, au Père très haut,
leurs larmes, pour Nous versées, pour tout bienfait.
Dans le monde, vont-ils, qu’ils en sont nos hérauts.
Eux, dont nul doute n’habita le sacrement,
vont parmi nous, caressant nos robes,
de peur de nous froisser de les savoir présents.
Les blessez-vous qu’ils sourient, nous aimant.
Rayonnants, sont-ils, prenant du monde, la faute,
et le sceptre-juge dans le cœur, ils bercent Sa voix.
L’âme douée de fleurs ourlées d’or, ils adorent,
et, leur Pentecôte, et la résurrection du Roi.
Ici, André, là, Jean, ici, Jude, là, Pierre,
ici, Nicodème, là, Mathias, ici, Simon,
tous revenus ici-bas, pour nous, d’hier,
et là, Marie de Magdala, de tous, le carillon.
Et, regardant le nombre de Ses disciples,
aussi de Ses témoins et des foules de jadis,
Il voit œuvrer Son nombre venu d’un long périple,
et avec eux, traverse l’enfer pour Sa justice.
Joyeux est l’astre éclairant toutes choses,
car Il chante l’amère leçon des hommes,
prise en soi pour tous, étoilé en Son Sein et se pose,
dessinant Sa promesse en Sa foi qu’Il rayonne.
Abreuvé est Son monde portant la rose
quand un seul pétale révèle la coupe fleurie,
déposant l’élixir de l’Amour de la fleur éclose
sur l’âme dorée dans Sa métamorphose.
Écorché va le corps de sentiments
ayant vu l’ombre travailler pour la lumière,
en la combattant d’opprobres, d’avilissement,
de mensonges et d’hypocrisie en Sa prière.
Transpercée de flèches, va l’âme meurtrie,
aimant l’ordre que le calice de la rose célèbre,
et berçant de très-Haut le chant de la parole de vie,
Il prie en chacun de nos pas qu’il forge de Son Verbe.
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"La Cène" de Léonard de Vinci - Milan -
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_C%C3%A8ne_%28L%C3%A9onard_de_Vinci%29
Photo issue du site
https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2021-06-29/en-balade-une-photographe-saisit-des-images-dune-demande-en-mariage-et-retrouve-le-couple-64a338c7-49dd-45c4-9be7-9c631f2ed9a8
Dans l’azur, j’ai vu les étoiles luire de joie.
J’ai entendu en ton âme leur résonance,
et les ai vues étinceler à ton doigt,
portant ta destinée vers votre alliance.
J’ai vu tant de résilience en ton soleil,
et d’amères peines, pleines de tristesse,
que les Nues t’ont allaitée de vermeil
pour entendre ton être, d’allégresse.
Ma douleur ayant accompagné la tienne,
aujourd’hui, est contemplation en ton courage.
Mon âme exulte de félicité en la tienne.
Tes vœux ayant été miens lors de tes orages.
Que le voile de l’Amour, toujours souverain,
enveloppe ton harmonie étincelante.
Que tes bras de charité bénissent le Rhin,
et que tes peines s’achèvent, toi, triomphante.
À Nathalie Heberger
Photo issue du site :
https://www.cieletespace.fr/actualites/les-astronomes-ont-ils-enfin-observe-une-etoile-primordiale
Tableau d'Arild ROSENKRANTZ http://www.arildrosenkrantz.dk/uk/bio.html
http://www.arildrosenkrantz.dk/uk/galleri.html et http://www.artnet.com/artists/arild-rosenkrantz/
Le bonheur est pareil à un oiseau bleuté,
Venant sans bruit s'allonger sur l'herbe azurée,
Quand l'amour achève ses heures hâlées d'ombre
Pour rayonner de mille éclats en nombre.
Quand vient le soleil et son chevalier pour ami,
Prenant pour armure la brillance du sourire,
S'effacent les larmes lors la joie de Le voir.
Le karma dit son dernier mot : nous revoir !
Quand l'Amour ne cesse jamais de se dire,
Et que la foi, dans Ses mains tendues vers le pire,
Élève Sa croix, pour la rémission des fautes,
C'est l'abondance de Sa lampe nous faisant hôtes.
Les destinées prises sur les épaules s'esquivent,
Pour un au-revoir racontant son œuvre vive.
Et joie éclaire le fruit des vies polies par l'enfer
Que l'épée a forgées de mesures florifères.
S'il faut maintenant partir, le cœur rayonnant,
C'est de regards riches, de sourires aimants,
Que prend la vie dans son aiguière rosée,
Pour l'embellie de la corbeille d'or par la rosée.
Une hirondelle vole ; le cygne blanchit sa plume,
Disant à la vie la seconde de la brume,
Et l'homme brisé n'a pas vu le cimeterre
Quand bien même, il est l'ami du lierre.
Sur les marches en pierres que le temps juge,
Les anges entendent la plainte dans leur refuge,
C'est de sentence divine qu'advient la douleur
Quand le lierre balafre la vérité pour son heure.
C'est l'oiseau bleu, ornant nos yeux de saphirs,
Chantant le bonheur de son bec porphyre,
Pour que, sur le pont des hommes d'ombre,
Plus jamais regards ne se plissent, sombres.
L'Amour prend en Son cœur l'épée d'or brillant,
Dit aux pleurs de partir, pour Son joyau festoyant,
Quand destinées se tournent vers Sa grandeur.
Pour un enfant ailé de blanc, acclamant Sa splendeur.
"Route de Jérusalem à Naïm. Mont Hermon." de Henri-Andrew Harper
https://www.artnet.com/artists/henry-andrew-harper/mount-tavor-and-mount-hermon-_JetZjXh4ceSW46dn-1fzQ2
Il est là, au matin, à midi, à minuit,
nulle-part ailleurs, en moi, en tout,
là, en mes cœur, âme et esprit,
moi, L’adorant, Lui m’aimant,
en mon Sein, Le célébrant,
bellement habitée, O Christ!
rayonnant Son Amour, à genoux,
que seule l’intimité dit en Sa vie.
Il est là, au matin, à midi et à minuit,
là, dans le souvenir éternel,
qui jamais n’offre de doute en Son Amour,
parce que c’est Lui, Lui, porté,
Lui accompli, Déité et Verbe, incarné,
que le temps ramène chaque jour,
chaque nuit, chaque aurore, belle,
bercée en Sa Présence de nuit.
Là, avec Lui, éternellement,
qu’arbres riches de fruits rappellent,
du raisin à l’olive et la figue,
au temple et au jardin, l’amandier,
sur la colline, près du lac et du grenadier,
Ses rives prêchant la foule prodigue,
Il est là, de l’aube éternelle, près de l’autel,
Père et Fils pour tous les Temps.
"La lune sur la mer de Tibériade"
Toutes aquarelles du peintre anglais Henri-Andrew Harper 1835-1900
https://www.mutualart.com/Artist/Henry-Andrew-Harper/2B25F85E30B46049
https://www.meisterdrucke.fr/fine-art-prints/Henry-Andrew-Harper/1014189/Mont-des-Oliviers-et-B%C3%A9thanie-%28chromolitho%29.html
https://www.camelliawaldorf.org/post/a-magical-voyage-through-the-alphabet
https://www.lalyredalize.org/les-livres.html
Pour écrire des mots doux, des phrases heureuses,
il faut des lettres magiques et merveilleuses
qui chantent, dansent, rêvent, admirent le monde
comme un enfant féerique qui vagabonde
sur les lignes des blanches colombes fidèles,
comme un ange radieux au cœur des voyelles.
Pour dessiner de jolies lettres en couleurs,
bleue, violette, rose, lilas, sans frayeur,
sans tressaillement mais avec douce chaleur,
il faut des petites mains ravies à toute heure
qui se promènent dans la grâce d’un beau livre
comme un oiseau sage réjoui dans l’eau vive.
Pour lire une histoire, une légende, un poème,
encore un conte, une épopée, un théorème,
il faut aimer le verbe et ses pensées de miel,
et adorer l’esprit qui vole sur leurs ailes,
car du mot, du verbe, des lettres flamboyantes,
nous chérissons la lumière claire et ardente.
https://fractalenlightenment.com/38977/conscious-parenting/the-three-stages-of-development-in-waldorf-education