Béatrice Lukomski-Joly


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L'azur bleu-nuit

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Lors de ma première nuit-pénombre,

animée d’un éphémère tendre voile,

vint soudain à ma rencontre

une dame, si belle, revêtue d’étoiles.

 

Ma nuit scintillait de flammes

éclairant son voile en mon obscurité,

céleste et de fine soie diaphane

que j’en pouvais voir l’azur constellé.

 

Assise sur un trône solaire sans fin,

d’un or nulle part vu ailleurs,

je la vis, les yeux arrimés au lointain,

fixant l’avenir de nos heures.

 

Son regard immobile comme la nuit,

de celle qui fut avant le jour-Un engendré,

me laissant la regarder, je la vis

nous attendant aux confins de l’éternité.

 

Quand, debout dans le giron d’une crypte,

elle me montra la source jaillissante

allumant la sainte lumière triple,

je fus comblée en ma nuit saisissante.

 

Ses yeux de soleil liés aux fin-fond étoilé

devinrent douloureux sur sa terre.

Elle regardait, le visage triste et voilé,

secoué de larmes, telle, je la vis, lunaire.

 

Montrant à nouveau la source qui est vie,

elle cisela d’un doigt son image en mon cœur

que j’en pouvais voir la clarté bénie,

et en son ciel, épouser mes douleurs.

 

Tout était silencieux, ancré dans la solitude,

vécue dans l’azur bleu-nuit aux astres d’or,

que son regard, ses larmes, sa sollicitude,

sa plainte et ses roses bleues, furent sculptées d’or.

 

 

Les nuits-temples

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Toutes illustrations picorées sur Pinterest

 

Il est des nuits-temple si majestueuses,

que nos prunelles étreignent, heureuses,

de mille feux scintillants nous enlaçant.

Tant de lumière et d’aurores nous berçant !

 

Nos yeux, telles des perles, voient du jour l’éclat.

Tous êtres animés de vie parlent de l’Alpha.

La terre, le ciel, ciselés par l’Oméga,

disent Ses fleurs avec la Reine-Rose et l’acacia.

 

Cent chapelets de Gnomes tirent de la Terre

la transparence du soleil venu vers Déméter.

Leurs mains enlacées nimbent l’amour-chapelle

qu’aux reines des fées, ils adorent de leurs ailes.

 

 

Se joignent à eux dans cette soudaine grâce,

Korrigans, Sylphes et Ondines, sur l’Atlas,

d’harmonie svelte, de roses vêtues d’abeilles,

si parfumées de miel qu’en chante* la treille.

 

Nous voyons se lever dans la tunique de l’air

les corolles encore nues de leurs pétales

qu’au bleu firmament de leur éternité,

elles clament d’innocence et de virginité.

 

Tout esprit tremble de joie en ces nuits-temple,

en haut, en bas, de l’est à l’ouest, ensemble,

unis, tous serviteurs de l’homme, du nord au sud,

dansant l’aube que nul n’entend des multitudes.

 

 

D’un élan d’allégresse fleurie dans l’azur indigo,

proclamant le printemps au cœur du gel des ruisseaux,

ils adorent la voix des psaumes de tout temps

qui ont retenti des millénaires, durant.

 

Les voyants lanterner d’ardeur solaire,

aimer les volutes de la vie comme Il les aime,

eux à Son service, éclatants d’Évangile, de passion,

d’abondance, d’apocalypse, bruissent l’adoration.

 

Résidant en mon âme complice de leur destin,

je les aime de tant de beauté qu’ils portent mes matins,

baptisant mon front de grêle en leur souffle puissant,

de pluie, de chaleur douce, de neige, dans le vent.

 

 

Les sentez-vous silencieux en vos demeures,

qu’elles soient de pierres en vos églises d’heures ;

les voyez-vous se réjouir en ces Nuits, cette Naissance,

qui est la leur, aussi, que hères oublient de leurs sens ?

 

Voyez-vous la rosée scintiller en leur alliance,

qui, au point du jour, bénit leurs Êtres qu’elle fiance

à toutes reines nées de Dryades et de Naïades dignes,

là, si proches, nous enveloppant de leur mantille ?

 

Les croyons-nous éphémères et impuissantes,

que leurs gestes touchent nos âmes naissantes.

Quand nous les oublions, ils nous baignent de messes,

encore et encore, qu’ils manifestent de tristesse.

 

 

Ô, mille règnes oubliés au labeur assidu et fidèle,

servant le Roi des rois depuis des siècles avec zèle,

venus nous dire leur féconde présence en nos déités

parmi mille seins gorgés nous allaitant de vérités.

 

Les croyons-nous de balade solaire un seul jour d’été,

qu’en la Saint-Jean du splendide solstice des blés,

ils nous aveuglent de leurs rayons de les ignorer,

eux, eux, si fiers de travailler en Christ consacré.

 

* En chante du verbe chanter ou enchante du verbe enchanter : à vous de choisir.

Un jour, et j'espère ce jour pas si lointain

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Un jour, et je l'espère pas si lointain, les gens partageront leurs souvenirs sur leurs vies antérieures comme nous partageons aujourd'hui nos souvenirs tristes, douloureux, joyeux ou bienheureux pour dire que tout est esprit. Ceci sans arrière-pensée, car ce sera, c'est, la vérité. Nous dirons et serons d'une grande fierté à pouvoir dire ce que nous sommes, nous fûmes, sans savoir encore ce que nous serons, mais avec la certitude d'aller nos chemins en l'esprit du Christ.

Nous n'aurons plus peur du regard de l'autre, de son oreille qui nous écoute, lorsque nous parlons de l'Esprit en nos vies antérieures et disons ce qui nous est personnel dans le but d'un partage humble et non dans l'orgueil qui assène des leçons, car qui dirait avec fierté :"j'ai fait ceci et encore cela", sans craindre aujourd'hui autrui ?

Demain. Bientôt. Aujourd'hui.

Un jour, et je l'espère proche, nous saurons être Soi dans la pleine clarté de notre lumière sans craindre l'autre. Nous enseignerons alors l'esprit avec humilité, parce que nous saurons qui nous fûmes, qui nous sommes en Christ et pour Christ. Nous nous dévoilerons avant d'enseigner car cela sera l'image du Christ en Soi qui osera dire ses combats sans plus aucune honte, sans plus aucun doute. Juste dire dans l'amour pour aimer.

Et nos souvenirs antérieurs n'auront plus de place pour le regard si acerbe sur autrui parce qu'il se regardera en premier. La poutre deviendra paille, car elle aura été honnête pour la Vérité. Elle n'osera plus jamais accuser aucun être de nos propres failles, parce qu'elles sont failles Nous dirons nos visions claires.

Pour l'instant, les gens n'osent pas dire ce qu'ils ont vu d'eux-mêmes, apeurés de l'oreille et de l'œil de l'autre, craintifs des jugements d'autrui et d'ailleurs qu'ils ignorent et supposent,

mais un jour, bientôt.

Béatrice (ou BLJ)

Pour écrire au cœur des voyelles

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

https://www.camelliawaldorf.org/post/a-magical-voyage-through-the-alphabet

 

Pour écrire des mots doux, des phrases heureuses,

il faut des lettres magiques et merveilleuses

qui chantent, dansent, rêvent, admirent le monde

comme un enfant féerique qui vagabonde

sur les lignes des blanches colombes fidèles,

comme un ange radieux au cœur des voyelles.

 

Pour dessiner de jolies lettres en couleurs,

bleue, violette, rose, lilas, sans frayeur,

sans tressaillement mais avec douce chaleur,

il faut des petites mains ravies à toute heure

qui se promènent dans la grâce d’un beau livre

comme un oiseau sage réjoui dans l’eau vive.

 

Pour lire une histoire, une légende, un poème,

encore un conte, une épopée, un théorème,

il faut aimer le verbe et ses pensées de miel,

et adorer l’esprit qui vole sur leurs ailes,

car du mot, du verbe, des lettres flamboyantes,

nous chérissons la lumière claire et ardente.

 

Écrit pour Lukas Joly-Dubois

et tous les enfants du monde, 

 

https://fractalenlightenment.com/38977/conscious-parenting/the-three-stages-of-development-in-waldorf-education

 

 

 

Transpercés de flèches et sa forme miroir

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Gravure anonyme XIXe siècle. © Leemage via AFP

Issue du site : 

https://www.lepoint.fr/culture/pecheresse-femme-puissante-ou-compagne-de-jesus-qui-etait-marie-madeleine-19-12-2023-2547586_3.php

 

Transpercée de flèches, va l’âme meurtrie,

aimant l’ordre que le calice de la rose célèbre,

et berçant de très-Haut le chant de la parole de vie,

Il prie en chacun de nos pas qu’il forge de Son Verbe.

 

Écorché va le corps de sentiments

ayant vu l’ombre travailler pour la lumière,

en la combattant d’opprobres, d’avilissement,

de mensonges et d’hypocrisie en Sa prière.

 

Abreuvé est Son monde portant la rose

quand un seul pétale révèle la coupe fleurie,

déposant l’élixir de l’Amour de la fleur éclose

sur l’âme dorée dans Sa métamorphose.

 

Joyeux est l’astre éclairant toutes choses,

car Il chante l’amère leçon des hommes,

prise en soi pour tous, étoilé en Son Sein et se pose,

dessinant Sa promesse en Sa foi qu’Il rayonne.

 

Et, regardant le nombre de Ses disciples,

aussi de Ses témoins et des foules de jadis,

Il voit œuvrer Son nombre revenu d’un long périple,

et avec eux, traverse l’enfer pour Sa justice.

 

Ici, André, là, Jean, ici, Jude, là, Pierre,

ici, Nicodème, là, Mathias, ici, Simon,

tous revenus ici-bas, pour nous, d’hier,

et là, Marie de Magdala, de tous, le carillon.

 

Rayonnants, sont-ils, prenant du monde, la faute,

et le sceptre-juge dans le cœur, ils bercent Sa voix.

L’âme douée de fleurs ourlées d’or, ils adorent,

et, leur Pentecôte, et la résurrection du Roi.

 

Eux, dont nul doute n’habita le sacrement,

vont parmi nous, caressant nos robes,

de peur de nous froisser de les savoir présents.

Les blessez-vous qu’ils sourient, nous aimant.

 

Égratignés et lacérés de Nos lourds méfaits,

ils pardonnent, offrant, au Père très haut,

leurs larmes, pour Nous versées, pour tout bienfait.

Dans le monde, vont-ils, qu’ils en sont nos hérauts.

 

Transpercée de flèches, vont leurs âmes meurtries,

aimant l’ordre du calice que la rose célèbre,

et berçant de très-Haut le chant de la parole de vie,

ils prient en tous nos pas qu’en Lui, ils créent Verbe.

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Transpercée de flèches, vont leurs âmes meurtries,

aimant l’ordre du calice que la rose célèbre,

et berçant de très-Haut le chant de la parole de vie,

ils prient en tous nos pas qu’en Lui, ils créent Verbe.

 

Égratignés et lacérés de Nos lourds méfaits,

ils pardonnent, offrant, au Père très haut,

leurs larmes, pour Nous versées, pour tout bienfait.

Dans le monde, vont-ils, qu’ils en sont nos hérauts.

 

Eux, dont nul doute n’habita le sacrement,

vont parmi nous, caressant nos robes,

de peur de nous froisser de les savoir présents.

Les blessez-vous qu’ils sourient, nous aimant.

 

Rayonnants, sont-ils, prenant du monde, la faute,

et le sceptre-juge dans le cœur, ils bercent Sa voix.

L’âme douée de fleurs ourlées d’or, ils adorent,

et, leur Pentecôte, et la résurrection du Roi.

 

Ici, André, là, Jean, ici, Jude, là, Pierre,

ici, Nicodème, là, Mathias, ici, Simon,

tous revenus ici-bas, pour nous, d’hier,

et là, Marie de Magdala, de tous, le carillon.

 

Et, regardant le nombre de Ses disciples,

aussi de Ses témoins et des foules de jadis,

Il voit œuvrer Son nombre venu d’un long périple,

et avec eux, traverse l’enfer pour Sa justice.

 

Joyeux est l’astre éclairant toutes choses,

car Il chante l’amère leçon des hommes,

prise en soi pour tous, étoilé en Son Sein et se pose,

dessinant Sa promesse en Sa foi qu’Il rayonne.

 

Abreuvé est Son monde portant la rose

quand un seul pétale révèle la coupe fleurie,

déposant l’élixir de l’Amour de la fleur éclose

sur l’âme dorée dans Sa métamorphose.

 

Écorché va le corps de sentiments

ayant vu l’ombre travailler pour la lumière,

en la combattant d’opprobres, d’avilissement,

de mensonges et d’hypocrisie en Sa prière.

 

Transpercée de flèches, va l’âme meurtrie,

aimant l’ordre que le calice de la rose célèbre,

et berçant de très-Haut le chant de la parole de vie,

Il prie en chacun de nos pas qu’il forge de Son Verbe.

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"La Cène" de Léonard de Vinci - Milan -

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_C%C3%A8ne_%28L%C3%A9onard_de_Vinci%29

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