Béatrice Lukomski-Joly


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Le temps et les roses

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

La Nuit, se lèvent, s’élèvent, les roses,

fleurissant une par une nos étoiles

qu’au firmament, nous pouvons voir de gnose.

Jaunes, rouges, bleues, du ciel, nos cathédrales,

 

De leurs rayons lointains, elles nous bénissent,

ourlant nos Cieux de dentelle cristalline,

en rêvant des dieux endormis et de leur fleur de lys,

scrutant nos vies qu’elles jardinent.

 

Que les roses soient de Damas ou d’Ispahan,

si belles en leur habit soyeux de mystère,

elles dansent à l’unisson, éprises d’un chant,

liant leur parfum à la beauté de l’invisible éther.

 

C’est de leur nuit première qu’elles rêvent

lorsque revoyant la lumière jaillissant des ténèbres,

elles se voient si douces, flottant dans les boucles d’Eve,

que le Père en orfèvre cisela en leurs lèvres.

 

Puis, elles s’animèrent d’un nom, devinant le jour,

gardé pour l’éternité quand l’heure serait venue.

Ô, opéra de la vie qui les nomma Amour.

Et le Père grava leur nom en Poésie d’un murmure ému.

 

Quand la nuit engendra les ombres terribles,

l’essence céleste donna aux solitaires la connaissance

pour que jamais l’homme n’oublie la beauté des roses

portées sur leur chemin enluminé de garance.

 

Le mouvement venait de fleurir le temps à leur image

qui ne se finit jamais pour ses gerbes d’aurores.

Nous vîmes les roses de leur règne tisser les âges,

et du temps parfait, créer mille passés que tous ignorent.

 

Nourries de silence dans l’âme qui crée sans cesse,

elles s’ornèrent d’or que seul le soleil connaît de prières.

Jaunes, rouges, bleues, elles dirent la messe,

voyant la nuit achevée dans l’enveloppe de l’air.

Car de leur terre fertile à l’aube de la vie,

elles fredonnaient le sentier périlleux

pour le mérite de leurs parures lapis-lazuli,

que nul ne devine dans leurs astres laborieux.

 

Roses de nuit, rose du jour, vues à l’aube,

elles appellent l’émerveillement des regards levés

Ô hommes comblés d’une pareille beauté,

sans la saisir ni la voir d’un dieu Amour morcelé !

 

Car le Temps revient à son premier jour,

de sa première nuit, Ô, de l’incréé pour le tout crée,

son morcellement par le Fils redevenu Un dans l’Amour

dont Il orne toutes chevelures qui ne sont plus d’Eve.

 

Lapis-Lazuli

L'opéra : musique et paroles Parsifal

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Avant, lorsque j'affirmais mon Amour pour R Wagner et sa musique, ses opéras, son "Parsifal," ; affirmais que je n'écrivais principalement que sur les opéras de R Wagner ; que je me nourrissais de cette musique ; que je me déplaçais pour chaque "Parsifal" ou "tétralogie" joués pour entendre une acoustique sans failles ; "on" me répondait par toutes sortes de pensées contraires… que j'aurais la gentillesse de ne pas traduire ou dire.

Pour résumer : " Parsifal", oui, mais ! sans la musique de Wagner"...

Sans la musique de R Wagner ? Sont-ils certains ? Car c'est la musique qui rend compréhensible  "Parsifal" et non le contraire. Le livret et la mise en scène ne sont présents que pour le profane, car la musique à elle-seule se suffit pour  comprendre "Parsifal" dès lors que le musicien, ici, R Wagner, a donné l'indication de sa musique.

Aujourd'hui, parce que l'opéra "Parsifal" est joué à Dornach, tous les anthroposophes, soudainement, aiment l'opéra "Parsifal". Et avant ?  Avant, c'était, je redis : " Parsifal, oui, mais ! Sans la musique de R Wagner ! Quelle horreur !" Chacun s'y reconnaitra dans son for intérieur avec Vérité.

Et les autres opéras ? les symphonies, les lieder ? Tous du même Esprit, dans le même mouvement et la même dynamique d'évolution vers le Soi-Esprit - Manas -  ? Faut-il les reléguer au néant parce que la musique de R Wagner n'est pas comprise par l'ensemble des spiritualistes pourtant portés de connaissances ?

Que l'on m'explique ce que je n'ose dire !

"Parsifal" comme l'antidote d'une vaccination à l'empreinte d'un Judas, maladie désavouée, reniée dans l'Esprit par les hommes eux-mêmes qui le font.

S'il y a quelque chose de puissant à comprendre. Et, il y a.

Il faut un premier pas. 

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