"Feu de joie d'été sur la plage de Skagen" , peinture de
Laurits Tuxen -1920-. peintre Danois
https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurits_Tuxen
Où va la prairie
quand de ses pâquerettes, elle est nue ?
Où s’en va la vie
quand du trépas, je vois l’éclat des Nues ?
Je prie chaque jour,
et chaque nuit me réconforte l’âme,
je prie chaque jour,
toutes nuitées visitent mes flammes.
Où partent les fleurs
lorsque défleuries, elles s’endorment ?
Où flânent les heur's
lorsque désarçonnées, elles dorment ?
Je prie chaque instant,
et s’éveille, se crée, d’Amour, mon cœur ;
je prie chaque instant,
et le cœur de mon âme est le sculpteur.
Où vont les pensées
quand gaies, elles dansent sur l’arc-en-ciel ?
Où vont les pensées
quand défleuries, elles rêvent de ciel ?
Je prie avec joie
quand chaque matin, j’allume mes flammes ;
je prie avec grâce
quand le ciel enfin répond à mon âme.
Photo personnelle " Aurore"
Se lever et regarder se lever le jour ;
Mourir et regarder mourir le soir du jour,
quand l'un dans l'autre unis, ils sont un et s'enlacent.
Naître...mourir... une seule et unique face.
Mourir rajeunis et se lever nouveau-nés,
se lever, se relever, encor' s'élever,
ayant vu de la Nature notre nature,
davantage en l'habit solaire, Sa nature.
Accepter de Sa main d'Amour le doux mourir,
Lui, et nous, après nous avoir vu rajeunir,
allant le sceptre joyeux cueillir notre vie,
et d'un regard de nuit, Il nous élève et prie.
"Mort"
Art numérique
Pinterest
https://fr.pinterest.com/pin/969188782410750226/
tableau d'iris Sullivan
Amère coupe que nous buvons, force d’avoir ignoré le monde quand sa marche en Humanité criait l’Amour à nos consciences que nous n’avons pas entendu.
Jusqu’à quand serons-nous sourds à cette voix qui illumine nos cœurs sans que n’en voyons la lumière ? Ô éternelle voie qu’engendre le chemin, nous aimons en Toi la joie de grandir. Tout est parure nous revêtant ; tout est beauté en nos jardins de vie.
Semble-t-il qu’il fasse sombre dehors que la nuit est une illusion, cachant ce qu’elle enfante de lumières car éteinte à nos regards, et pourtant existe. La nuit n’est qu’un voile scintillant, nous révélant en toute heure sa vérité. Nos sommeils nous ramènent à la vie de l’Esprit. Aimons toujours la nuit donnant la vie en sa lumière.
Amère coupe du sang versé pour nous, nous la voyons resplendissante si nous la voyons. Sous nos pieds vit le grain que mange l’oiseau et jamais l’oiseau ne se bat pour un épi de blé, ni même ne le convoite, et toujours le partage, car il sait d’où vient la graine et qui la lui offre. L’homme l’ignore. En cela il se soucie et se bat pour quelques arpents..
Tout ce que terre donne appartient à l’homme, de l’or au jasmin, du charbon à la rose, du fer à l'amande et l'olive, et nous acceptons sans honte que soit marchandé tous ses biens. Honte à cela. Tout ce qui fut offrande des Dieux, l’homme s’en est emparé du haut de son orgueil pour ne rien redonner.
Qu'aucun homme, jamais, ne haïsse son prochain, quelle que soit sa couleur, sa religion, son pays, ses idées, car tous les hommes sont frères, ainsi créées différents par le même Dieu et aucun autre. Jamais ne demandez pardon d'aimer chacun en cette Coupe amère, car nous ne connaissons pas un seul homme qui ne soit parfait..
Et la coupe s’élève par Sa bouche nous nourrissant du temps offert que les hommes de raison doivent bénir. Ne jamais marchander, rien, de Sa grâce, car rien ne nous appartient, pas même les frontières, ni un nuage ou la pluie, moins le soleil, car de tout ce qui fut créé, seul l’océan remet à sa place le genre humain. Aucun peuple n'est ennemi d'un autre dans le monde spirituel. Seuls, les hommes s'attribuent d'être l'ennemi d'un autre et le monde spirituel regarde cela, affligé, consterné, de voir ceux qu'ils aiment se battre.
Craignez les éléments qui nous observent et en nous, déjà, pensent.
Oeuvre d'Octavio Ocampo
http://www.absolum.org/arte_octavio_ocampo.html
C’est un petit homme,
haut comme trois pommes,
peut-être sept Reinettes,
peut-être douze Genets,
il est fils du Fils de l’homme.
Il est vieux depuis si longtemps,
depuis si longtemps, il aime le temps,
celui qu'il écrit à tous les temps,
celui qui l’a créé printemps,
il est si vieux le bel enfant.
Sa voix est douce comme un pétale,
parfumée de santal,
psalmodiant notre récital
quand d’un souvenir oriental,
elle aime le réveil du cristal.
C’est un petit homme vêtu de soleil,
brillant telles trois étoiles vermeilles,
dansant sur son rêve avec l’abeille
prenant des bains de soleil
quand la groseille s’éveille.
Si vous l’avez vu cette petite âme,
adorant dans la nef, Notre Dame,
portant avec joie Son oriflamme,
vous avez vu du monde, la flamme,
et de la flamme, le Fils à dos d’âne.
C’est un enfant en ma maison,
à peine né de neufs lunaisons ;
il aime toutes les saisons
quand naissent les floraisons
et la raison de l’horizon.
Sept ans pour douze chansons,
aussi douces que douze pinsons
chantant au matin à la nuit de jolis sons,
et l’aube est aurore en nos maisons,
quand l’Amour dévoile sa Passion.
https://www.flickr.com/photos/61084932@N07/5565031933/
C’est une douleur,
un déchirement,
un vaste tourment,
un malaise, un supplice,
une torture,
l’âme souffre.
C’est un vide abyssal,
un martyr,
une plaie,
une morsure,
une mort,
l’âme part.
C’est une crucifixion,
un chemin de souffrance,
une ecchymose,
noire comme l’orage,
sombre telle la nuit,
nuit sans lumière.
C’est une gifle,
une immense blessure,
un choc violent,
une attaque,
un outrage,
j’ai si mal.
Photo libre de droits
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