Béatrice Lukomski-Joly


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Adyne Gohy. Pourquoi ? Parce que certains de ses tableaux m'émeuvent et que je les utilise comme illustrations pour certains de mes poèmes.

 

Hymne à la fleur

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Toutes les illustrations de ce poème sont issues des aquarelles du peintre Belge Adyne Gohy,

Avec mes  chaleureux remerciements pour l'accord donné à l'utilisation de ses aquarelles.

https://www.artmajeur.com/adyne-gohy

Allez vous promener dans son jardin aquarellé, c'est splendeur.

 

Voir une fleur s'épanouir l'été, à midi,

Sourire quand elle se donne d'organdi,

Écouter sa voix, ce murmure sourd,

Lors de son envol joyeux alentour,

De l'avoir reconnue en sa présence.

 

 

Libérez son être éclos au petit matin,

Inouïe clarté du soleil tissant son satin.

Rendre à ses yeux sa vue, et clamer sa noce,

Caresser son âme vive offerte au Logos

Tel on aime un enfant de transparence.

 

Lui dire des mots veloutés, tout le jour,

Avec elle, les offrir aux belles de jours.

Dans sa lumière, humer son parfum.

L'aimer avant qu'elle n'épouse un Séraphin,

Regardant son être danser de révérences.

 

 

La prendre contre son cœur d'amertume,

Lui rendre son sacrifice dans l'écume,

Dessiner son astre en ciel bienveillant,

Percevoir sa lyre et son pipeau au vent

Et cueillir sa musique de déférences.

 

Reconnaître son destin pour un ciel bleu,

Sa flammes ardente pour un seul vœu,

Et lui parler d'elle pour voir son ciel

D'une simple abeille sur un arc-en-ciel,

Éperdument légère de résilience.

 

Aquarelle faite d'après une de mes photos de fleurs

dont voici la photo

La voir étendre ses pétales de soie

Telles nos mains ouvertes pour un Roi,

Vers nous se tendre la chance de l'espoir.

Libérer une fleur au jardin, un soir,

Sur le chemin, avec vigoureuse patience.

 

L'aimer au-delà de la mesure, l'aimer

De cet amour secret parlant de son bien-aimé

Que les oiseaux honorent par tous les temps,

Les ailes entre deux mondes, en sept instants.

La voir s'unir au monde d'opalescence.

 

 

Croire en elle, voir sa joie frémissante

Quand libre, elle vole et vole caressante,

Reliant ses pétales en offrande à sa coupe,

Pour les hommes sensibles dans sa chaloupe,

Créant l'avenir du monde de sa confiance.

 

Devenir son esprit, célébrer son courage,

Agenouillés devant sa grâce en partage,

Et partir légers de son héritage en fleurs

Qu'elle dépose en son vase de couleurs,

Pour ne cueillir que son miel d'alliance.

 

 

Lui dire tout l'amour d'avril après la pluie,

En l'an nouveau qui la coiffe de fruits,

Et suivre son vol de pétales ailés

Au firmament des étoiles renouvelées.

Elle était fleur, elle est esprit de vaillance.

 

Libérez les roses, le muguet, les mimosas,

Les myosotis, les giroflées et les lilas,

Libérez, enfin ! l'arbre en fleurs au printemps

Pour éclore l'humanité sans pleurs ardents

Et prendre en son verger sa pensée d'assistance.

 

 

Cueillez l'infini trésor du tournesol,

Ajourez ses perles d'eau posées sur sa corolle,

Avec sa parole, saisir son nombre d'or,

L'offrir à la bonté de son horizon d'effort,

Et s'allonger sur sa liberté, notre naissance.

 

Ô êtres élémentaires, je vous chéris tant ;

Que grâce offerte vous soit du printemps

L'éclosion de la nature qui est Temple plein

Quand des Pâques, je prends le chemin.

Rendre au parfum sa volonté de confiance.

 

 

http://beatrice-lukomski-joly.copyright01.com/

 

Michel Pépé - Fleur d'amour

Mémoire d'iris

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

illustration Adyne Gohy

Suivez le chemin, c'est ici : https://www.artmajeur.com/adyne-gohy

 

C'est un iris, rien qu'un iris dansant dans le pré,

Bavardant avec des tulipes presque vieillards ;

C'est un iris, rien qu'un iris comme un regard

Brillant de mille feux au firmament d'une fée.

 

C'est un rayon de soleil, flirtant avec l'amour,

Fleur dont la beauté de l'être intérieur sourit,

Disant l'émoi du premier lever quand naît le jour,

Liant l'espace aux étoiles bleues de Marie.

 

C'est Marie déposant son voile sur un pétale

Quand un enfant blond joue, le cœur épris de vie,

Ramassant la beauté des gerbes fleuries opales,

Pour l'émerveillement des pupilles, la nuit.

 

C'est une prunelle craintive au lit de la tige

Qui danse, se courbe, plie le genou à terre,

Lorsque sa sève coule sur nos doigts de voltige,

Nourrissant nos âmes endeuillées d'aether.

 

C'est la terre et tous ses ornements mordorés,

Épousant la fleur levée du printemps noble

Quand de ses couleurs, elle aime, parfumée,

Le cœur de l'iris pourpre qui rêve du vignoble.

 

C'est le sang des sèves d'or offrant leur sacrifice

Pour que l’œil se lève, s'éclaire, vibre, témoigne,

Heureux de voir le ballet des fleurs pour le Fils,

Dans l'iris royal et chatoyant qui nous gagne.

 

Ce n'est qu'un iris ; ce n'est que fleur dans un pré,

Le trésor de ma royauté en terre fleurie,

Glorieux amour, glorieuse liberté,

Qu'encor' je marche sur le talus que fleur bénit.

 

Ô Temple éternel ! Nature divine ! Âme fleur !

Je marche sur ton corps, versant dans ta coupe

La candeur prune, que sous ton figuier en fleurs,

Je verse du nombre à ton soleil encore pourpre.

 

La rose

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Pastel sec d'Adyne Gohy

Suivez le chemin, c'est ici : https://www.artmajeur.com/adyne-gohy

 

Ma compagne la rose, ce soir, est venue,

Vêtue d'aurore pourpre, et d'or bleu revêtue ;

Et d'un incarnat flamboyant, m'éblouissant,

M'annonce l'éclat du jour, l'aube dévoilant.

 

Coiffée d'une aura céleste dans mon azur,

Je la vois aimer le jour. Et mon clair-obscur

Devient sa lumière quand s'éveille la brume

Et croire que clarté est l'amie de ma plume.

 

Colibri vole entre les branches ombragées,

Et cueille les corolles de cristal confuses

D'aimer le frisson d'ailes, tel le vent léger,

Jouant l'écho des jours d'un pipeau arpégé.

 

Elle fleurit mon âme de rosée perlée,

Chaque fois que j'adore la nature ourlée

De ses elfes ronds, et de son étendard clair,

Pour la flamme de sa vertu flirtant dans l'air.

 

Quand  Rose m'offre sa plume d'or ensoleillée,

C'est la vie semant ses étincelles levées

Qui m'appelle sur le chemin mauve et grenat

Du calice dont je suis le pistil nymphéa.

 

Quand endormie à mon regard elle danse, et aime

L'avenir de mes pas, et de mon diadème,

C'est le nimbe du soleil rêvant sa bonté

Qui flamboie sur le songe endimanché d'été.

 

Si d'espoir je la vois couronnée de sept couleurs,

C'est le flot d'épines, que porte son bois d'heurs,

Qui crée sa pureté étoilée en mon ciel

Quand, transparent, il sculpte ma vie en Michaël.

 

Ô Temple éternel ! Nature divine ! Âme fleur !

Je marche sur ton corps, versant dans ta coupe

La candeur prune, que sous ton figuier en fleurs,

Je verse du nombre à ton soleil encore pourpre.

 

Poème écrit spécialement pour le tableau mis en illustration,

et dédié à Adyne Gohy pour son don à nous émouvoir de ses belles oeuvres.

 

 

 

Je suis venue un soir d'automne

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Toutes oeuvres- aquarelles- sont d'Adyne GOHY, peintre contemporain Belge,

https://www.artmajeur.com/fr/adyne-gohy/presentation

https://www.artmajeur.com/fr/adyne-gohy/artworks?page=4

 

Je suis venue un froid soir d'automne,

Endormie dans une petite anémone

Fragile, innocente, à peine fripée,

Pour clamer le monde dans sa beauté.

 

Je n'étais pas une fleur, pas vraiment !

Ni n'étais clairement un arbre au vent

Quand éclair s'amuse dans les branches !

J'étais une simple rose en robe blanche,

Qui aimait l'éclat de l'azur se levant

Quand au soir je clame l'orient venant.

 

Je suis venue un soir de novembre,

Riche de pureté au ciel d'or et d'ambre,

Que la fraternité regarde d'élans clairs,

Quand naissant d'un bouquet épistolaire

Je sus les fleurs enfantées par le soleil,

Malgré l'automne fleurissant de vermeil

Les couronnes de nature au vent couchant,

Quand les ciels roses observent le temps.

J'étais une simple rose en robe mordorée

Qui acclame la joie de renaître, honorée.

 

Je suis venue le cœur ému, l'esprit serein,

Vivre le destin des crédos au matin plein

Quand, dans les mains, rose fleurit épanouie.

Soir tombe ! Lune se lève pour dire sa nuit !

L'épreuve de l'esprit et voir le soleil à minuit !

Mains recueillies ouvrirent la corolle inouïe

Qui coiffait ma vie nouvellement cueillie,

Et un chant dit la rose, en automne, fleurie,

Pour le plain-jour arrosé des sèves de l'été,

Que terre garde pour la vie accueillie de liberté.

 

Aquarelle d'Adyne Gohy

 

Je suis venue, libre, simple, sans richesse,

Simplement revêtue d'un lange de promesse,

Blanc comme la neige, blanc comme un ange,

Le doigt levé sur le temps qui se plaît de louanges.

Quand, vivant au futur, la souffrance des orages,

J'ai clamé, d'un accord, le raisin du courage,

Qui, pour la venue d'un seul n'aimant ma terre,

J'ai regardé la conscience venant de Déméter.

Pour la seule gloire de l'astre ardent, nuit et jour,

Je vins, humble, dans la poésie de l'Amour.

 

Chopin - Nocturne op.9 No.2

 

 

Le couffin de rimes

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Pastel sec d'Adyne Gohy " Soir d'hiver"

Pour découvrir son travail, c'est ici : https://www.artmajeur.com/adyne-gohy

Je tiens à remercier Adyne pour son accord à ce que je me serve de ses oeuvres.

Vous la retrouverez aussi dans la catégorie " Adyne Gohy" ; deux poèmes pour le moment ;

 à suivre !


Mon âme s'est enveloppée d'un ciel de joie,
Quand une nuit, soudainement habillée d'ailes, 
Je volais dans mon sommeil, parée de voyelles
Que le calme surprend  fort enjouées à ma voie.

La conscience au clair de la nuit étoilée
S'éveilla d'un seuil offert pour que je vois.
Que vis-je du seul jour se levant à ma voix
Quand archétypes d'esprits vinrent dévoilés ?

Ce n'était pas la première fois, aussi tendre
Que ma souvenance pense sa vie, j'affirme ! 
Voler comme un oiseau, comme un ange, j'affirme !
Heureuse de cette grâce qu'ailes engendrent. 

Sortant de ma nuit, le cœur habité d'amour,
Le cœur dans l'esprit animé resplendissait,
Et ondes sans fin, ni commencement, créaient
Dans chaque rayon que ciel éclaire toujours. 

Je les vis allumant leur mouvement sans repos,
Là, de couleurs resplendissantes à l'entour, 
D'ondes sans silence et animées du clair-jour,
Qu'ils pensaient en moi l'image pour mon propos.

Éveillée ample sans avoir vraiment dormi, 
Dormant cependant profondément dans mon lit, 
Je n'avais de cesse de regarder leurs vies, 
De celles qui ressemblent à mon doux Esprit;

Aurais-je les mots justes pour vous le décrire,
Ce monde de l'Esprit, que je demande au Verbe
Pour le magnifier, car rien n'est plus superbe
Que sa joie ondoyant pour Sa poésie ! dire !

Revenant des cieux avec un couffin de rimes
Que sources lumineuses me léguent d'attente,
Je vis la création sans cesse flottante,
Offrant l'art en nos mains, et en haut de nos cimes.

Tout n'y est que beauté, là où je suis ailée,
Transparence, sans ombre, ni ténèbres, luit,
Et couleurs de cristal ornent mon front d'un huit,
Aimée comme témoin et poète voilé.

Si je vole, vole, vole et encore vole,
C'est sans fatigue que je reviens éclairée,
Le cœur pur assouvi, la pensée rassasiée,
Que mon sommeil rend à la nuit et sa coupole.

 

 

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