Nous ne savons pas tout, tout ne nous est pas offert ; il nous faut attendre pour comprendre pleinement. Des impressions, des sentiments, une force inspirante, du vivant et cela semble tout.
Ces images, toutes, qu'il m'arrive de regarder quelques fois, aimant la musique d'Armand Amar, sont pour moi, paix, sérénité, vécu, mais au-delà, je ne sais pas, j'ai "oublié" ; juste un sentiment, de l'émerveillement, de l'élévation, des ciels laissant bouches bées, des pas dans le silence sous la voûte étoilée, c'est tout. Rien d'autre. Le souvenir se tait. Seulement un sentiment.
Matin au bord du ruisseau de TC Steele 1893
https://www.wikiart.org/en/t-c-steele
Prenons soin de la rose qui, discrète,, aime entendre la musique du silence afin de mieux fleurir quand les épines qu'elle regarde n'appartiennent plus à sa tige que la tige fanée voisine convoite pour mieux fleurir dans le dessein des nuages ayant assombri son horizon.
Dans l'habit clair de sa demeure où vit la clarté de l'air, foulant au pied sa terre, que deviendra-t-elle si la musique des sphères ne parvenait plus à nos oreilles quand tombent ses pétales sur lesquels s'assoie un corbeau noir ?
Lorsqu'elle chantera la beauté de son nom, donnant son prénom, quelle sagesse en sa sève donnera l'agir qui se voudra prompt à l'heure de sa floraison car, quand rose au jardin de lumière s'esquive, elle pleure ses petits qui sont de superbes boutons en devenir. L'air est sa cape blanche que caresse le rayon du soleil ayant la forme d'une épée brillante.
Laissons la forme revêtir la beauté du silence, car du silence nait la cueillette des épines que la sombre nuit noire ne peut saisir.
La rose a besoin de calme, et lentement s'épanouit, quand la nuit la crée bleue, le symbole rougeoyant sur son épaule qu'est le calice en son pistil. Abeilles ne butinent que si le fruit de la fleur est mûr au crépuscule pour son levant.
Chante la Rose Calice.
BLJ
Adoration
C’est le Monde
tissés d’idées, de divergences,
idées discordantes,
qui n’élèvent pas l’Homme,
mais le détruit.
C’est le monde
qui nous laisse libres,
libres de soi,
libres d’être,
ce que chacun veut,
du mal ou du bien,
ce que chacun espère.
Libre arbitre magistral
ne donnant raison
à personne
ni tort à qui que ce soit
étant le libre arbitre
de chacun.
Le monde va selon des idées.
Les idées luttent entre elles,
créent des guerres,
car une idée n’est pas la vérité
pas même une sagesse.
C’est le monde,
pleurant sur ses hommes,
qui n’ont pas idée de ce qu’ils font,
de ce qu’ils sont,
qui ignorent
ce que veut le Monde,
pourtant marchant
silencieux
avec et parmi les hommes.
Le monde est riche d’intrigues,
témoins de l’histoire,
idées à l’œuvre
déconstruisant le monde
plutôt que de le créer,
Amour, libre et fraternel,
sans qu’aucun homme
ne soit la cible d’un autre.
Amour, libre et fraternel,
non pas égalité, fraternité et liberté,
ces derniers servant les pouvoirs,
tous se suivant semblables
même si différents sont-ils,
sans que l’Amour n’ai été un jour
liberté de penser,
fraternité dans les différences,
égalité entre indigents et riches
dans l’Amour, la fraternité et la liberté de soi.
C’est le monde
se scindant à nouveau en deux,
se fracturant
entre bons et méchants,
entre guerriers et âmes de paix,
entre idées et pensées.
Car la Pensée est du Monde,
l’idée est de la terre,
Saint Michel œuvrant pour la clarté
afin que la lumière brille
de tout son éclat sur le monde,
allouant l’illumination du Verbe
sur tous les hommes
pour l’Homme parfait.
L’Amour.
L’Amour n’est pas une idée,
Il est la Pensée
que tout homme saisit de son cœur
quand celui-ci aime chacun.
Consacré est l’homme
qui témoigne dans l’Amour du Père muet,
sans toute puissance,
laissant chacun choisir ses pas,
regardant où va Son humanité.
Banksy
Un chat, cela marche à pas de velours que nous n'entendons pas ; cela se déplace sans bruit, frôlant à peine l'air et pourtant son silence est audible quand il a déserté la vie. Sa présence est toujours palpable dans chaque pièce, sur chaque coussin, partout, partout dans la maison, c'est cette présence dans la mort qui est sons dans le silence.
Cette entière présence dans ce silence, envahissante sans jamais nous envahir, gardien de nos instants comme le fait l'ange, ces pas sans bruits que nous devinons sans les entendre, qui pourraient nous surprendre sans le faire, ces gestes tendres sans être amoureux, cette infinie attention démontrée sans être accaparant, cette solitude habillée de sommeil, dormant le jour, nous veillant la nuit, veillant sur nos sommeils comme s'ils observaient ce qui se passe en nous dans la crainte cependant de notre non-retour, sa façon de nous regarder, libre et assuré, sa façon de scruter l'invisible, sursautant à rien, ce qui nous semble ne rien être et qu'il voit, se dressant sur son séant alors que calme est la nuit, nous impressionne, nous raconte ce que nous ignorons vraiment de la vie : l'invisible et l'Amour.
Dirons-nous alors qu'il n'est qu'un chat ?
Dirons-nous alors qu'il n'est qu'un chat ?
BLJ
Nombreux sont ceux que j'ai invités en ma demeure et qui ne sont pas venus.
Ceux qui m'ont dit venir ne sont pas venus.
Il y a ceux qui se sont invités sans que je les invite. Ils ont été bien reçus.
Ils ont sali en paroles ma demeure.
Heureux sont ceux qui sont venus sans salir ma demeure,
malheureux sont ceux invités ayant refusé le Verbe,
forts en dette sont ceux qui ont dit venir et ne sont jamais venus, car je les ai attendus dans la joie.
Combien de Pharisiens animent le monde ?
BLJ