Béatrice Lukomski-Joly


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Je vous souhaite...

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Qui pourrait vouloir du mal à soi-même ? Personne !

Seule l’inconscience dans la méconnaissance de la vie engendre la réponse de l’action en un mal contre l’action que nous avons menée pour détruire notre prochain, ce tout autre que nous n’avons pas voulu voir ni comprendre. Cette loi de l’Univers n’est pas contournable.

Qui voudrait que la destinée s’acharne sur elle-même ? Personne !

Sauf dans un cas unique qui est celui de vouloir contribuer de manière pleinement consentie à l’amélioration de l’Humanité, puisque tout mal comporte son bien.

Je vous souhaite d’aimer autant que votre Conscience le peut, non pas pour vous-même, mais pour l’Humanité qui a besoin de vous, de nous tous.

 

Taizé - Instrumental 

La misère et ses noirs desseins

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Auteur photo inconnu

 

Pendant que notre monde hurle et s’enflamme,

Qu’il brûle et crie les tourments à ses pairs,

La colère rejoint le désespoir, et la foi se terre,

Désertant le pavé trop foulé à Paname.

 

La famine lancinant les ventres creux,

Qu’hommes d’État ignorent et ne croient,

Excavent les artères, foulent les rues aux abois,

Priant les hommes bleus d’épargner ses yeux.

 

Mais, aveugles, muets et sourds, de leurs bottes

Martèlent cent visages, brisent cent membres,

Leurs émotions ternies sous les sapins de cendres,

Ignorant la joie de Noël, des balles dans leurs hottes.

 

Et les hommes vont, cherchant sous les casques,

Un peu d’argent, un peu de bien, un peu d’amour,

Que les coques cirées nient, révélant d’eux le vautour

Qui blesse leurs semblables, protégés d’un masque.

 

La foule va, s’en va, vient, revient, sans dents,

Le cheveu hirsute, la plaie hémorragique,

Le cœur détruit, l’âme puissamment léthargique,

Afin qu’Esprit s’éveille, s’il est encore temps.

 

Et misère galope, frappée par l’ordre en action,

Parce qu’il ignore que son ventre vide arrive,

Préparant la face noire de la lune qui se ravive,

Et à son noir dessein, les ratisse de filiation.

 

Un rayon

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Photo libre de droits

 

Quand le jour se lève sur la nuit,

Et que le soleil aime ses étoiles,

Sans que l’homme ne voit ce voile

Posé en nos mains et mon cœur ébloui,

Que dit la vie en ces soirs d’attente,

Si ce n’est sa parure bleue éternelle

Que nos regards revêtent d’entente.

Enfin ! Aimer ! Aimer se lève, solennel.

 

Pourtant sans rien deviner de ce destin,

Vont les hommes dans la chaleur de la vie,

Et enveloppés d’un Amour infini

Deviennent les hommes de demain.

 

Prendre, de l’autre, son cœur meurtri,

Et adorer la lumière brillant en lui,

Donne à ce qui vient l’étincelle de minuit,

S’épanchant tel un drap de lin à notre midi.

Le vent tournoie et sa parole est un dard

Alertant nos futurs d’être le geste large

Qui réclame de ses aléas, notre cépage,

À nos breuvages pour nos vieillards.

 

Et, aimer est le geste déployé élargi,

S’étendant tel l’étendard flottant dans l’air

Qui sait ce qui nous convient de prières

Lorsque nos destins passent ce Seuil vigie.

 

Quand l’heure, qui ne s’achève, jamais,

Rappelle, à nos chemins, ce ministère éclatant,

L’Amour peut naître en nos mains, prenant

Son frère alité qui ne l’a point vu en sa roseraie.

Et demain s’écrit d’une rose devenant sept

Pour la vie allant sa fortune devenue une,

Lors de ses bois fleuris, laissant la sombre lune

Loin derrière nos Sois aimant nos transepts.

 

Et, enfin, brille l’heure de midi éclairée

Que sa parure en la nuit aura offert de joie,

Que les larmes élèvent avec la reine-des-bois,

D’un rayon multiplié que nous avions rêvé.

 

L'arme du faible

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Le mensonge est l'arme du faible, des personnes sans personnalité, des  âmes qui n'ont pas cherché à savoir qui est autrui, qui ne veulent pas savoir qui est l'autre et préfèrent enterrer la vérité sous un épais manteau de boue plutôt que de faire resplendir la lumière. Il est un pain amer dont la moisissure ternit la bouche qui le profère. Il est semblable au ver qui ronge le fruit. L'homme qui en use est le ver qui a rongé le fruit, ignorant, cependant, qu'il laisse tomber en terre le pépin en devenir d'arbre : la vérité.

Il est la peur de se perdre, et tout en craignant de se perdre, l'individu, qui se sert de sa noirceur, s'est déjà perdu et l'ignore. Il est celui qui donne la main à la haine qui l'habite, son parent, car qui aime la vérité ne peut pas se pervertir au nom de sa propre sauvegarde. La peur est la manifestation des rampants cachés dans le sable ou la roche, prêts à piquer et piquent de leur venin.

La peur n'est pas une excuse et ne le sera jamais.

Malheureux sont les hommes habillés du mensonge, et de sa mère la haine,  quand bien même, ils rient, se croyant sauvés par leurs propos néfastes. Ils sont des errants dans un désert sans oasis, se croyant pourtant désaltérés à sa source noire.

BLJ

 

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