Avant, lorsque j'affirmais mon Amour pour R Wagner et sa musique, ses opéras, son "Parsifal," ; affirmais que je n'écrivais principalement que sur les opéras de R Wagner ; que je me nourrissais de cette musique ; que je me déplaçais pour chaque "Parsifal" ou "tétralogie" joués pour entendre une acoustique sans failles ; "on" me répondait par toutes sortes de pensées contraires… que j'aurais la gentillesse de ne pas traduire ou dire.
Pour résumer : " Parsifal", oui, mais ! sans la musique de Wagner"...
Sans la musique de R Wagner ? Sont-ils certains ? Car c'est la musique qui rend compréhensible "Parsifal" et non le contraire. Le livret et la mise en scène ne sont présents que pour le profane, car la musique à elle-seule se suffit pour comprendre "Parsifal" dès lors que le musicien, ici, R Wagner, a donné l'indication de sa musique.
Aujourd'hui, parce que l'opéra "Parsifal" est joué à Dornach, tous les anthroposophes, soudainement, aiment l'opéra "Parsifal". Et avant ? Avant, c'était, je redis : " Parsifal, oui, mais ! Sans la musique de R Wagner ! Quelle horreur !" Chacun s'y reconnaitra dans son for intérieur avec Vérité.
Et les autres opéras ? les symphonies, les lieder ? Tous du même Esprit, dans le même mouvement et la même dynamique d'évolution vers le Soi-Esprit - Manas - ? Faut-il les reléguer au néant parce que la musique de R Wagner n'est pas comprise par l'ensemble des spiritualistes pourtant portés de connaissances ?
Que l'on m'explique ce que je n'ose dire !
"Parsifal" comme l'antidote d'une vaccination à l'empreinte d'un Judas, maladie désavouée, reniée dans l'Esprit par les hommes eux-mêmes qui le font.
S'il y a quelque chose de puissant à comprendre. Et, il y a.
Il faut un premier pas.
Photo personnelle " rose d'Ispahan"
Je viens d'un pays duquel je suis un depuis toujours ;
Y coule du miel répandu sur mes cheveux jais du jour.
De l'ambre est versée avec l'huile de jasmin en pluie,
Arrosée de rose d'Ispahan pour que jamais je n'oublie.
Le matin y est une fleur que les destins célèbrent,
Et la parure de ses aurores est une sagesse solaire
Que mon émoi aime de toutes nuits dédiées d'épreuves
à ses pétales fleuris qu’Éden donne à mes fleuves.
Je viens d'un pays qui n'a que l'ineffable pour Père
Et à sa vue, je m'incline, l'esprit léger comme l'air
Quand souffle m'adore sculptée d'éternité et de murrhe.
Jasmin, rose et oranger sont de son jardin bleu azur.
Lac de Tibériade photo issue du site https://www.infochretienne.com/articles/israel-le-lac-de-tiberiade-deborde-et-inonde-le-site-archeologique-de-el-araj/
Enfant des beautés qui sont d'une même face,
Je suis l'aurore du chemin choisi pour toute grâce,
Que palmes dessinent de ses saveurs d'argan
Quand l'olive et son huile sont mes onguents.
Pierre roule ; ciel s'ouvre ; ruisseaux me soignent,
Et sources révèlent mon pays dans l'oliveraie sans fagnes
Que les jasmins adorent du levant flamboyant dans l'air,
Que Zoroastre donne de levain sage à mes pairs.
S'il n'est qu'un pays ruisselant d'or, son firmament,
Que mon rayon aime de son flamboiement,
Il est l'unique et la vérité que tous connaissent de gnose,
Car son parfum de nard est plus fort que d'Ispahan, sa rose.
Jardin des oliviers
https://www.churchofjesuschrist.org/inspiration/a-key-part-of-the-saviors-atonement-happened-here?lang=fra
Lorsque roses, muscade et myrrhe s'envolent
Du pays duquel je suis un depuis toujours, et survole,
C'est du miel versé dans mes mains que je suis l'appui,
La reconnaissance de l'offrande sublime à la vie.
dédié à mon ami Novalis,
CRC
de Jean-Christophoros de Lebenkreutz
Khrīstós/Χρῑστός”
Oeuvre personnelle, pastel sec BLJ, ( toutes photos non libres de droit )
L'enfant, doublé d'un ange, d'un archange,
Toujours précédait mes pas ; aidait le destin.
Quand neige tombait drue, quand froidure dérange,
L'avez-vous vu m'assurer le chemin d'instinct ?
Quand elle marchait, hardie, l'âme résolue,
Le froid glacé reculait peureux devant ses pas !
Quand vint l'hiver et le gel de la vie absolu,
Elle fut le soleil réchauffant la nuit du trépas.
Nul n'aurait terni cette volonté dans l’abîme
Qui ramassait de ces ténèbres l'hideuse peur
Qu'ont les mères délaissées ; l'autre de la Dîme *
Parti ! Elle, était là, elle, venue d'ailleurs.
Ange habité, ange du secours, ange sévère,
Nul ne croisait son chemin sans être ébloui
Car des destinées menaçantes, elle, solaire,
Chassait l'hiver gelé blanc d'un geste fleuri.
L'avez-vous croisée, cette petite lumière,
Qui n'eut de ses années que le mot qui secourt,
Que la main en offrande, encor' jeune ouvrière,
Fait le thé à la bergamote avec amour ?
La neige revêtant la nature feutrée
Avait un goût de malheur dans l'isolement,
Et, elle, elle ! faisait scintiller mes soirées
Quand chaque flocon déposait son manteau blanc.
Y eut-il plus bel ange pur en cette vie,
Quand les jours sombres, les froides obscurités,
Étalaient leur drap transi, sa cape de survie,
Pour que mes os figés osent guérir fruités !
Soleil et lune s'inclinaient sur son passage,
Elle, revêtue de l'habit d'un ange, brillait.
À tant voir cette valeur, et ce fort courage,
Même l'étoile de Noël vers elle se courbait.
L'avez-vous vue se charger de l'amour utile,
Et de l'amour torrentiel sur les douleurs,
Que vous n'avez rien reçu du labour fertile
Si vous ne l'avez vue rayonner de chaleur.
Quand elle prenait un flocon bleu dans sa paume,
Quand elle dessinait une fleur au coucher,
C'était ses yeux neige consacrés comme un baume,
Une rose sauvée de l'auvent fracassé.
- Maman, tu me portes, je te porte, deux, ensemble ;
Chut ! ne dis rien, ne réponds pas ! ne parle pas !
Va balayer la neige et aimer, point ne tremble !
Je veille ; les petits vont bien ; c'est bientôt Pâques.
Quand neige et glace eurent bien meurtri mon église,
Et que vent plia le roseau, que chêne aux regrets
De sa verdure fut malade, fille insoumise,
Lava mes pieds couchés - Ne dis pas ce secret !
Elle, dont la main fleurissait ma coupe d'ambre,
Sertie de tant de joyaux, saphirs et rubis,
Taillait d'une épée de cristal bleu mon décembre,
Qu'avril et printemps purent allaiter la brebis.
Quand bambin arrive, que sagesse est sa marque,
Elle, rien ne lâcha ; pépite d'or brillait.
Sophie engendrée babillait tel un monarque,
Dans ses bras ornés de lys, marmot brun jouait.
La nouvelle noce trahie d'un artifice,
C'est elle, dans le sein des pères sans levant,
Remplaçant l'absence, et embellissant l'office,
Qui serra leurs mains vides, forgeant l'acier brûlant.
Avez-vous vu passer l'enfant doublé d'un complice ?
Fille a grandi ; L'ange la ramène mes soirs ;
Neige a fondu ; l'hiver fleurit l'été ses narcisses,
L'ange est parti, l'archange aussi. - Va au pressoir !
Les beaux fruits ont offert leur jus ; la neige est pâle.
L'étincelle guidant mes pas dans le torrent
Est partie briller pour autres anges opales.
L'avez-vous vu briller, Julie, dans mon firmament ?
*la Dîme, nom d'une maison dans le Bugey
Beethoven - Moonlight Sonata
Jorge Donn, Bolero-1982, musique Ravel
𝙉𝙊𝙏𝙍𝙀 𝘿𝘼𝙈𝙀 𝘿𝙀 𝙋𝘼𝙍𝙄𝙎 𝙈𝙐𝙎𝙄𝘾𝘼𝙇
d'après l'oeuvre de Victor Hugo
Peintures de Mahmoud Farshchian poète Persan d'Iran
https://tehranauction.com/en/auction/mahmoud-farshchian-b-1929/
Pour mieux le connaître, c'est ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahmoud_Farshchian
Combien de fleurs meurent, oh ! chagrin !
lorsque les roses sont ignorées, oh ! deuil !
et combien d’éclipses de lune, oh ! ces matins !
faut-il pour éloigner l’ignorance ? Oh ! Orgueil !
Combien de vases pour recevoir la sève
abreuvant les lys, forts du sang rosé,
quand aveugles êtes-vous unis au glaive
sans voir dans la rose le sang glorieux épousé ?
Car de Nature ensoleillée lumière abonde
et de ses arbres puissants zèle nous consume.
Car de la substance de l’Amour, astres nous fécondent,
et de leurs rayons sacrés, de Nard, nous parfument.
Combien de fleurs meurent, oh ! chagrin !
lorsque les roses sont ignorées, oh ! deuil !
et combien d’éclipses de soleil, oh ! chagrin !
faut-il pour éduquer l’'homme ? Oh ! Seuil !
Un après-midi, sans que je ne m’y attende, vint un homme, mort depuis plusieurs années. Il ne vit pas que j’étais là, l’observant, car il ne m'avait pas aimé de son vivant. Un autre vint au-devant de lui. C’était un de ses fils demeuré sur terre. Celui décédé parlait à son fils et le fils n’entendait pas sa parole. Il savait juste qu’il était en face de son père. Faisait-il la sieste, le fils, pour qu'il apparut dans son sommeil à son père ? Assurément. C'est ainsi que je les vis.
Le père tendit un verre à son fils sur lequel était gravé la pyramide du Louvre. Le verre était vide et le père souhaitait que son fils le lui remplisse, non pas d’un breuvage mais d’un sentiment qui lui aurait dit qu’il pensait à lui et qui le savait vivant dans la mort. Mais le fils ne sut pas remplir le verre. Le verre resta vide. Les deux ignoraient que je les regardais car je les regardais en esprit, de ce monde que l’on dit ne pas exister et qui pourtant est bien réel. C’était si triste à voir.
Le père partit triste, emportant avec lui le verre vide que le fils n’avait pas compris qu’il lui fallait le remplir d’une eau vive. Ainsi découvrit-il, le père, d'en-haut, la valeur de son fils ne pouvant établir aucun lien avec lui.
Ainsi pleurent les défunts essayant d'établir un lien d 'amour sans y parvenir. C'est alourdir leur Kamaloka d'une force épuisante.
Cela se passa dans la maison dans laquelle les deux avaient vécu et dont j'étais l'invitée.
Je relatai cette vue de l'Esprit et demandais à la maîtresse de maison la raison possible de la gravure sur le verre que je ne comprenais pas et qui était la seule énigme de ce que j'avais vu. La femme répondit : " Comment, vous ne le savez pas ! Ne vous l'ai-je pas dit ? Le fils travaille dans ce bâtiment."
Voir de tels évènements est d’une grande tristesse.
BL