Béatrice Lukomski-Joly


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Syndrome du nid vide

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Phénomène de société :

Quand une mère de famille refuse d'assumer sa nouvelle vie dans le syndrome du "nid vide", départ des enfants devenus adultes, et qui choisissent de devenir famille d'accueil pour palier à ce manque, ce vide physique et psychologique, ce sont les enfants placés qui trinquent à la place de la résolution intime du conflit psychologique intime de l'adulte.

C'est un drame pour l'enfant placé qui culpabilise de laisser sa famille d'accueil dans le contexte d'un retour dans sa famille d'origine et n'a plus de zone de liberté. L'enfant arrivant dans le syndrome du nid vide devient alors à son insu l'otage du parent de substitut.

Les enfants du lit parental sont indemnes, sans culpabilité, puisque les enfants placés ont pris sur eux de résoudre la souffrance de l'adulte accueillant.

Dans un contexte familial, ce sera le grand-parent qui prendra ses petits enfants en otage affectif pour combler le vide.

L'enfant quittant le nid est un processus normal, exempt de pathologie, sauf si la relation a été fusionnelle, ou si l'adulte parent n'a pas su avoir d'autres centres d'intérêt que ses enfants, engendrant des drames futurs.

Nul ne devrait penser la crainte du nid vide en transférant son malaise sur autrui et sur l'enfant.

Je concluerai avec ce texte de Khalil Gibran, poète libanais :

“Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même, Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier. Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin. Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ; Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.”

Khalil Gibran

 

Seulement un sentiment.

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Nous ne savons pas tout, tout ne nous est pas offert ; il nous faut attendre pour comprendre pleinement. Des impressions, des sentiments, une force inspirante, du vivant et cela semble tout.

Ces images, toutes, qu'il m'arrive de regarder quelques fois, aimant la musique d'Armand Amar, sont pour moi, paix, sérénité, vécu, mais au-delà, je ne sais pas, j'ai "oublié" ; juste un sentiment, de l'émerveillement, de l'élévation, des ciels laissant bouches bées, des pas dans le silence sous la voûte étoilée, c'est tout. Rien d'autre. Le souvenir se tait. Seulement un sentiment.

 

 

Le déchirement

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

https://www.flickr.com/photos/61084932@N07/5565031933/

 

C’est une douleur,

un déchirement,

un vaste tourment,

un malaise, un supplice,

une torture,

l’âme souffre.

 

C’est un vide abyssal,

un martyr,

une plaie,

une morsure,

une mort,

l’âme part.

 

C’est une crucifixion,

un chemin de souffrance,

une ecchymose,

noire comme l’orage,

sombre telle la nuit,

nuit sans lumière.

 

C’est une gifle,

une immense blessure,

un choc violent,

une attaque,

un outrage,

j’ai si mal.

 

Photo libre de droits

 

Un chat, ça....c'est...

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Un chat, cela marche à pas de velours que nous n'entendons pas ; cela se déplace sans bruit, frôlant à peine l'air et pourtant son silence est audible quand il a déserté la vie. Sa présence est toujours palpable dans chaque pièce, sur chaque coussin, partout, partout dans la maison, c'est cette présence dans la mort qui est sons dans le silence.

Cette entière présence dans ce silence, envahissante sans jamais nous envahir, gardien de nos instants comme le fait l'ange, ces pas sans bruits que nous devinons sans les entendre, qui pourraient nous surprendre sans le faire, ces gestes tendres sans être amoureux, cette infinie attention démontrée sans être accaparant, cette solitude habillée de sommeil, dormant le jour, nous veillant la nuit, veillant sur nos sommeils comme s'ils observaient ce qui se passe en nous dans la crainte cependant de notre non-retour, sa façon de nous regarder, libre et assuré, sa façon de scruter l'invisible, sursautant à rien, ce qui nous semble ne rien être et qu'il voit, se dressant sur son séant alors que calme est la nuit, nous impressionne, nous raconte ce que nous ignorons vraiment de la vie : l'invisible et l'Amour.

Dirons-nous alors qu'il n'est qu'un chat ?

Dirons-nous alors qu'il n'est qu'un chat ?

BLJ

Enseigner la morale

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Qui peut enseigner la morale si ce n'est celui qui la possède et en est revêtue ?

Il suffit d'un seul mensonge pour que le supposé moraliste ne soit plus crédible en sa parole.

Il peut s'user à redorer son aura qu'il doit guetter constamment la survenue d'un autre mensonge.

La morale est un fait de solitude.

BLJ

 

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