Béatrice Lukomski-Joly


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Et la parole répond...

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Quels sont ces pleurs et cette douleur d’âme

qui, toujours, m’appellent et m’aiguillonnent,

prenant au sein de Sa vie et de Sa flamme,

le Verbe de vie quand lI rayonne ?

 

En moi, sans cesse présente, toujours là,

depuis le sang versé pour l’Amour,

que chaque homme brisé et las

rappelle à ma mémoire en Son jour.

 

Quelle est cette peine sans repos

malgré la joie de la résurrection,

comme si marteau et clous en leur écho

bruissaient en ma pensée dans l’adoration ?

 

Et, la Parole répond chaque seconde :

« Tant qu’un homme souffre pour Moi,

à cause de Moi, ou Me reniant, en ce monde,

Je suis votre peine, car Je suis votre Roi. »

 

Alors crie mon âme de Sa douleur,

chaque jour renouvelée en Sa lumière,

l’Humanité imparfaite en mon Seigneur

qui attend, éprouvé, notre prière.

 

Et, mon esprit répond à Sa Parole :

« Point de joie en moi quand des hommes pleurent,

quand leurs actes et leurs pensées somnolent,

et sur la misère du monde nient Ton sacré-cœur. »

 

Ma douleur d’âme croît pour chacun,

en Lui, pour Lui, sans repos, avec écho,

des vécus partagés sous le figuier-Un

qui me fit témoin de Sa Gloire et de Son Credo.

 

tableau trouvé sur le blog de Greg Spéranka 

https://www.instagram.com/gregspalenka/

La ride du temps

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

J’ai vu quelqu’un de triste

alors je suis entrée sans frapper ;

sa douleur m’était insupportable,

je suis entrée en son âme.

 

A cause des yeux tristes sous son front,

j’ai pleuré de tristesse

prenant la tristesse en mon âme

tant son âme pleurait.

 

Y a-t-il plus vaste entrée qu’un regard

quand les iris à peine brillent,

car trop de douleurs rencontrées,

car le monde n’est pas à sa hauteur.

 

J’ai vu la beauté derrière le voile,

il faut l’affirmer, l’éclat de l’infini,

la splendeur dans l’harmonie

et triste était le tourment que nul ne voit.

 

Je suis entrée dans la pupille,

iris fleuri, solitaire et orpheline,

car des roses par sept croisées,

j’ai vu l’âme que nul ne voit.

 

La douleur du monde dans le regard,

et la peine de l’impuissance,

m’ont dit la patience de la lueur

présente dans la peine lumineuse.

 

J’ai vu dans le poète l’avenir du Seuil,

et dans l’écriture la grâce de l’espoir,

l’immensité de la vie et du destin,

sans rien dire car je suis entrée.

 

Je suis entrée par deux grandes arcades

gravées dans la ride du temps,

et j’ai vu la profondeur des larmes

qui n’ont pas été versées, devenu océan.

 

J’ai vu quelqu’un de triste

alors je suis entrée sans frapper ;

sa douleur m’était insupportable,

aussi, je suis entrée en son âme.

 

Quand sa lumière éclairait sa tristesse,

c’est la peine qui témoignait de son Amour,

et j’ai vu l’Amour en l’âme solaire

parce qu’Il est Dieu, parce qu’Il est sien.

 

Je suis entrée en son âme, forte de cette clarté,

brillant sur les Sceaux de son front

qui ne peut être écrite que par la peine

vécue en soi pour le monde.

 

Alors, cette beauté infinie en ses étoiles

m’a montré l’année trente-trois

de l’an Un vécu et partagé

quand près du Mont tout a commencé.

 

Et, dans la Gloire du Berger qui conduit,

venu à nous pour témoigner,

jamais la douleur d’un Dieu n’a pu s’effacer

que regards ayant vu, aussi témoignent.

 

 

Toutes photos du site 

https://pixabay.com/fr/photos/cygne-oiseau-lac-leau-%C3%A9l%C3%A9gant-4170400/

Parution du livre " Le sentier"

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

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Le sentier est l'histoire d'une initiation par l'épreuve subie. Ces épreuves sont croissantes.

Le début est lent, presque monotone, car le sentier se mérite. Ne peut continuer sur le sentier que celui qui ne se laisse pas envahir par la monotonie du quotidien, ne partant de rien pour aller vers rien. Le sentier est le chemin ardu de ceux qui veulent savoir ce qu'est la vie, et ce qu'elle enseigne dans ses épreuves, d'où l'extrême lenteur du début du récit, avec quelques rares rencontres utiles qui, d'emblée, lui feront se poser quelques questions qui semblent sans importance, mais qui s’avéreront indispensables par le fait de l'observation.

Le narrateur demande régulièrement au lecteur s'il veut suivre le chemin ou s'arrêter là ! Que le lecteur s'arrête en chemin, qu'importe ! car le néophyte va aller croissant sur son sentier et y rencontrer foule d'amis qui sont des pierres, des fleurs, des falaises, des hommes dont la laideur et la méchanceté est sans bornes, des êtres angéliques, et l'Homme qui apparaît à la fin du récit dans la plus belle des élévations. Cependant le narrateur a, à coeur, de vous emmener  avec lui affronter la laideur du monde pour y découvrir ce qu'elle revèle de beauté car tout mal cache un bien..

Tout le long du sentier apparaît, en même temps qu'un être angélique, un serpent qui veut le détourner du chemin, l'attaque, ou lui fait moult éloges, espèrant le déstabiliser, lui faisant miroiter la beauté de la lune noire pour délaisser la puissance du soleil, source de toute vie et de toute initiation.

Le promeneur en quête de vérité est Jean Christophoros de Lebenkreutz...

Nul ne s'attend à la fin du récit. Elle n'est pas ce que le lecteur attend, car le serpent se dresse encore et encore. Et cependant le sentier s'achève dans toute sa splendeur...mais chut !

BLJ

Nourrissez-vous de beauté

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Nourrissez-vous de beauté, tous les jours, de poésie tous les jours, la poésie étant la beauté par excellence, et est excellence, préparant la cinquième terre, et vous passerez les périodes sombres malgré ses douleurs, le regard levé vers l'azur étincelant habité de la lumière de Christ, quand bien même, vous serez usé, fatigué, meurtri, ô combien meurtri.

BLJ

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