Perfection vs imperfection
Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaireC'est en observant les gens se pensant parfaits, et ils sont fort nombreux, que nous apprenons le plus sur nous- même, de nos imperfections.
BLJ
C'est en observant les gens se pensant parfaits, et ils sont fort nombreux, que nous apprenons le plus sur nous- même, de nos imperfections.
BLJ
Là où tout est facile, il n'y a aucun intérêt à relever et nul n'append rien de la facilité. Je plains la facilité qui n'est que stérilité et vide.
La facilité engendre l'orgueil et encore l'ignorance, davantage encore : l'absence de regard en l'humanité et la mort de soi en sa propre humanité.
L'homme vidé de sa substance d'humanité engendre, façonne et adore le mal quand bien même il nous parle du bien et fait leçon à son prochan qu'en réalité il ignore.
La facilité engendre le loup.
BLJ
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Quel est cet embarras incompris
qui me lancine l’âme et l’esprit ?
Ce mal-être terrible in-saisi
qui burine mes matins maudits ?
Vingt et un mille jours d’affreux heurts,
deux-cents-cinquante-mille, tant d’heures,
coiffant le chagrin et sa douleur,
chaque jour ranimés en ses pleurs.
Quel est ce sentiment déchirant
arborant mes sanglots défaillants
trempés dans le sépulcre m’aimant
que de nuit je verse, me frappant ?
Plusieurs vies, tant de destins,
tant de jours, de nuits, de matins,
sondant l’impossible venin
qui a obscurci mon jardin.
Quel est cet insondé dimanche
à l’oubliée mémoire franche
voyant la douleur sur ma branche
qui, rien, ne voit lors mes nuits blanches ?
Tant de leçons reçues l’âme vide
qui se disent depuis Atlantide,
ne voyant pas mon chemin livide.
Qu’ai-je ouïe de l’esprit limpide ?
Portrait de Richard Wagner au pastel sec, propriété @ Béatrice Lukomski Copyright.
Photo non libre de droit
Méditant le Génie depuis plus de 40 ans, dont un livre publié du même titre en fut les prémices, j'en ai enfin trouvé le sens et la profondeur.
Définition wiki ou Larousse : "Un génie est une personne qui se démarque de façon exceptionnelle de ses contemporains par un talent hors du commun et/ou une habileté intellectuelle remarquable, voire une aptitude créatrice extraordinaire, notamment dans le domaine artistique."
Certes ! Vérité.
Mais davantage encore.
Le Génie, tel connu en sa définition" ne produit que ce qui descend à lui du monde spirituel de manière sacrée. Il n'est alors que l'exécutant exceptionnel du monde spirituel.
Le Génie est au-delà de cela , c'est à dire qu'outre recevoir et être la traduction artistique des sphères spirituelles, il est le témoignage de son individualité propre dans l'initiation aboutie : ainsi fut et est Richard Wagner, seul réel génie musical et poétique.
Car associant à la perfection la musique à la poésie, c'est à dire le Verbe dans le son et le son dans l'expression michaélique comme dans l'expression ahrimanienne. C'est l'harmonie parfaite de la représentation divine. En cela, nous sommes amenés à comprendre pourquoi certains ne supportent pas sa musique dans la mesure où en son Parsifal, le Christ côtoie Ahriman dans le son et nous les rend tous deux audibles.
Il a été le premier à dévoiler en musique, en son génie, le combat de toutes les forces divines pour aboutir le Graal. A cette heure, nul autre ne l'a fait.
BLJ
Portrait de Richard Wagner au pastel sec, propriété @ Béatrice Lukomski Copyright.
Photo non libre de droit
Un préfixe qui m'a toujours beaucoup fâchée dans "Anté Christ" et que j'ai combattu de ma plume dans beaucoup de mes textes. Parfois la correction automatique m'impose "Anté" que j'écris "Anti" et que le correcteur refuse en corrigeant avec anté, mais non ! peut-être en ai-je laissé passer. Honte à moi si cela fut le cas, par manque de vigilance dans ces traductions informatisées qui nous soumettent à leur volonté artificielle. .
Mais...
L'AntiChrist n'est pas l' anté Christ et ne le sera jamais.
Seule la langue française fait - j'ai envie de dire sciemment inconscient ou sciemment ordonné par ??? -cette monumentale erreur conduisant l'antiChrist avant le Logos. Toutes les autres langues écrivent bien antichrist pour Soradt - le diable - et ses légions. Quoi que toutes les autres langues ont aussi supprimé la majuscule de Christ sans s'en apercevoir ! La majuscule n'est pas un superflu, elle est symbole pensée de la divinité, du Dieu créateur.
Mais aucune langue ne peut le déceler dans les traductions automatique écrivant bien Anti-Christ dans les traductions. Quant à ceux qui apprennent la langue française, leur dit-on que ANTE signifie AVANT et non ANTI ?
Pour moi la solution est simple afin de corriger cette erreur belliqueuse en non existence du Logos Premier, Vie, Vérité et Chemin, c'est de non plus écrire anté christ mais ANTI - CHRIST, avec un trait d'union pour que chacun y prête attention et rétablisse la Vérité.
Je suis lasse de lire Anté - au lieu d'Anti lorsque nous parlons de Soradt. Car c'est lui qui est invoqué dans Anté. Cela lui donne une "belle place" dans la langue française et les peuples francophones. Et nous comprenons mieux pourquoi R Steiner disait de la langue française qu'elle était déjà une langue morte tout comme le latin et le grec. Nous y avons contribué avec de telles transformations radicales de la langue avec un banal préfixe. Et nous nous étonnons que la France n'ait pas évolué ou si peu en Anthroposophie. Avec un tel préfixe dévoyé nous avons donné vie aux forces contraires. La politique, jusqu'à sa diplomatie et sa démagogie, en témoignent lorsque nous savons lire dans les évènements depuis que l'Anti a été transformé en Anté, c'est à dire depuis des siècles... Peu-être depuis Philippe le Bel et Clément V, je ne sais pas. Mais ce mot tronqué a la vie dure car établi , mais pour moi qui lutte contre cet anté, ce n'est pas irrémédiable si chacun, utilisant ce mot car il n'est que mot attribut et non Nom, en prenait conscience. OUI , CONSCIENCE.
Si nous avions conscience de ce qui est Anté - AVANT - nous parlerions et évoquerions le Père et non de l'antiChrist en Soradt et ses cohortes . Car : "Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité."Evangile de Jean. A aucun moment il ne nous est dit que l'AntiChrist précède le Fils !!! Colère ! Or c'est ce que nous faisons chaque fois que nous disons anté Christ pour anti Christ parlant de Son ennemi majeur, ennemi de l'humanité. Honte à nos entendements et nos consciences envers le Soi-Esprit.
Se souvenir de ce qu'a dit R Steiner à propos de la langue et du mot : toute langue a son Esprit (Esprit de la langue ) et aussi CHAQUE MOT possède le sien propre ( Esprit du mot ). Faut-il être poète pour le percevoir et vérifier la parole de R Steiner ? Conscience de poète-spritualiste.
J'interpelle donc à nouveau. Et, j'aimerais voir la Vérité pour le Chemin et la Vie reprendre sa place avec Anti et non plus Anté.
Je ne suis qu'un petit poéte qui n'a rien voulu être sinon ÊTRE car JE SUIS. Entendez !
BLJ
Lorsque nous avons compris, perçu, pris en soi le début de l'Evangile de Saint Jean, nous ne pouvons plus dire ni écrire Avant le christ dans ante ( ou anté ) le Christ. EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT JEAN
01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
02 Il était au commencement auprès de Dieu. 03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
04 En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
05 la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
09 Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. 12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.
14 Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.