Béatrice Lukomski-Joly


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Ligne d'horizon

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Peinture des écoles Waldorf issue de 

https://www.pinterest.fr/pin/528047125051703322/?lp=true

 

Bientôt, nous verrons l'horizon se lever, au loin,

Lors de l'arrivée de la clarté printanière.

Nous verrons l'amour paraître pour nos besoins,

Et nos bras épouseront l'Æther, notre aiguière.

 

Je vois déjà l'aurore, s'élevant tel un feu,

Réclamant notre ascension, notre conscience ;

Et depuis la ligne sans fin, se lèvent les yeux,

Priant l'infini serment d'aimer d'alliance.

 

Chaque matin, mon cœur s'allège de sa nuit,

Et les heures rendent, au bonheur d'être née,

Le fruit du miel, en germination à son nid,

Qu'alvéoles aiment emplir de sève dorée.

 

Après l'éveil, sur la ligne de l'horizon bleu,

Un ramier vole, de blanc et d'aube claire,

Et dans l'azur écrit la vie du destin de feu

Que lettres éclatantes de soleil éclairent.

 

 

de François-Auguste Ravier

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Auguste_Ravier

Le mystère de la nuit

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Illustration libre de droits  ID: 177495272 

Gouache de Natalia Barashkova

 

Quand le jour décline pour donner la nuit

Et que la lune, pour son logis, secoue le voile,

Martelant les sentiments d'aurores et d'étoiles,

Ne croyez pas que c'est le choix de la nuit.

 

La nuit n'acte que ce que jour prie de vaillance,

L'offrande remise entre nos mains sombres,

Pour que l'entendement soit à la conscience

Le fruit donné que toutes nuits démontrent.

 

S'il est une seule nuit téméraire pour dire

Tout ce qu'hommes doivent apprendre,

C'est à la joie que la conscience, sans soupirs,

Inspire, quand d'orbes le vilain s'engendre.

 

Car, que pourrions-nous sans avoir vu son versant

Que le soleil tient d'une épée tendue,

Pour notre fidélité à son rayonnement,

Choisir le jour pour que meurt la nuit venue.

 

Quand le soleil brillera en dessous de l'ombre

Et inscrira au-dessus de ces tentacules,

Le Verbe de l'Amour pour le grand nombre,

Coupera les maigres bras de la lune en recul.

 

Car, il n'est de nuit sans la volonté du monde,

Pour la beauté de la nuit qui se sacrifie

Afin de donner au jour la grandeur de la lumière

Récoltant d'une seule étincelle sa Sophie.

 

Quand l'arcane des nuits livrera sa vérité,

Afin qu'Hommes engendrés voient le plain jour,

Nous saurons qu'elle était la main de la déité

Pour la servir en l'homme conçu d'amour.

 

Car la lune n'est pas la nuit, ni son lumignon,

Car la lune n'est pas le diamant de la nuit,

Elle est celle qui tient à distance la question

Qui durcifierait la terre dans la suie.

 

Car de lune rien ne se verrait, si du soleil

Elle n'était éclairée toujours, pour les Elohims

Œuvrant d'Amour, le visage tendu de vermeil,

Pour la gloire de l'astre qui éclaire, loin de l'abîme.

 

Et protégeant les hommes de sa face impure,

Ils cachent son visage que nul ne peut voir,

Avant que l'heure ne soit venue, forte et pure,

Pour que recule sa ténèbre lors de nos soirs.

 

Et la nuit dit à la lune sombre de se tenir,

Pour que nuit soit clarté, pour que vous soyez,

Car la nuit n'est pas la lune, ni la lune l'avenir,

Si douce en l'aurore que révèle le sentier.

 

La plume vermillon

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Illustration issue du blog http://lalitoutsimplement.com/la-plume-bleue/

 

Lorsque tout l'amer aura été consommé,

Et que l'hiver aura dit sa dernière lettre,

Verrons-nous, enfin, notre aurore se former,

Et pour son attente, diaprer d'ondes l'être ?

 

Quand ténèbres et jours transporteront nos noms,

Que nous aurons écrits de folies affligées,

Que la plume bleue aura levé de vermillon,

Les saurons-nous riches de peines désolées ?

 

Les mots sans tendresse, seront-ils chagrinés

Quand nos vies auront bien battu leur destinée,

Et que devant l'ardeur à croire l'amour né,

Que verrons-nous d'inscrit en tristes fleurs fanées ?

 

Quand tout ce qui a été fait n'avait qu'un mot,

Et que l'énergie sera l'ombre d'une vie,

Que dira l’œuvre à la brillance des émaux

Pour que les maux disent leur détresse infinie ?

 

Lorsque les manquements seront restés intacts,

Que la disgrâce écrira sa noirceur nocturne,

Pourquoi la penserons-nous sans réels impacts,

Nos âmes délaissées sur le pont taciturne ?

 

Car qui n'a pas pleuré ignore la douleur,

Laissant dans l'empreinte des cloisons l'écho morne

Des dommages et des naufrages de malheur,

Quand rien n'a été fécondé par la licorne.

 

 

"Ma révérence"

 

La vallée de lumières

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Tableau acrylique œuvre personnelle - propriété Victor Joly-Lukomski -

 

Je ne suis qu'une plume virevoltant dans l'air,

Un arc-en-ciel coiffant la vallée de lumières,

Une pensée qui va, vêtue de mots sanctuaires,

Pour voir l'éclat de la poésie nobiliaire.

 

Si je vais sacré en l'honneur versifié,

Dans l'abondance de la splendeur de poésie,

Elle, m'aimant d'obligeance et de courtoisie,

C'est de prophétie vraie qu'elle dit mon foyer.

 

Lorsque descendant de son azur éloquent,

Frétillant de joie pour ma seule béatitude,

Je prends ma plume que mon Cygne de solitude

Confie à ma rime, pour l'ardeur de mon volcan.

 

Poète toujours, providence sûre, je vais,

Les poèmes levés, l'humanité propice ;

Et de mes mots enrobés d'amour, suis l'auspice

Qui pense sa concorde, témoin du gibet.

 

Si je ne suis que plume de vénération,

C'est pour la joie qui atteste sa destinée ;

Et si de sa pureté, je suis la puînée

En ma demeure, c'est pour son adoration.

 

Ô poésie ! comblée de suprême beauté !

Que te dirai-je encore de ta grâce offerte,

Quand mes jours et mes nuits claires s'offrent alertes,

À ton verbe m'adorant de nos temples créés ?

 

On dira de moi, les ères étant passées,

Le pont jeté, enfin ! entre les deux rives d'or,

Que le monde attendait de poésie à son port ;

Et qu'avec Novalis, adombré, j'ai été.

 

 

L'Apaisement....Michel Pépé - Le sourire de l'âme

Nouvelle parution "Lumière et ténèbres"

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

https://www.amazon.fr/gp/product/B088LMW7MD/ref=dbs_a_def_rwt_bibl_vppi_i0

Cinquième livre, des poèmes, des nouvelles, des choses vues, un conte, des pensées, et des partages écrits en partenariat avec Sophie Lukomski-Renard, font de ce livre un condensé choisi de dix années d'écriture sans que cela soit l’œuvre intégrale. N'entrez pas dans cet écrit si vous ne voulez pas être remué, si vous ne voulez pas être, si vous ne voulez pas penser, vous risqueriez de vous blesser. Lumières et ténèbres se côtoient au fil des pages pour se raconter, pour vous dire ce qu'ils sont de gnose. Composé de sept chapitres, 763 pages, il est l’œuvre pensée des rires, des pleurs, des sentiments, et de leur enseignement.

Suivez le lien, vous y êtes.

Amitié

Béatrice Lukomski

 

 

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