Béatrice Lukomski-Joly


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Le Nard, la rose et le sang.

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Peintures de Mahmoud Farshchian poète Persan d'Iran

https://tehranauction.com/en/auction/mahmoud-farshchian-b-1929/

Pour mieux le connaître, c'est ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahmoud_Farshchian

 

Combien de fleurs meurent, oh ! chagrin !

lorsque les roses sont ignorées, oh ! deuil !

et combien d’éclipses de lune, oh ! ces matins !

faut-il pour éloigner l’ignorance ? Oh ! Orgueil !

 

Combien de vases pour recevoir la sève

abreuvant les lys, forts du sang rosé,

quand aveugles êtes-vous unis au glaive

sans voir dans la rose le sang glorieux épousé ?

 

 

Car de Nature ensoleillée lumière abonde

et de ses arbres puissants zèle nous consume.

Car de la substance de l’Amour, astres nous fécondent,

et de leurs rayons sacrés, de Nard, nous parfument.

 

Combien de fleurs meurent, oh ! chagrin !

lorsque les roses sont ignorées, oh ! deuil !

et combien d’éclipses de soleil, oh ! chagrin !

faut-il pour éduquer l’'homme ? Oh ! Seuil !

 

 

Le verre vide

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

Un après-midi, sans que je ne m’y attende, vint un homme, mort depuis plusieurs années. Il ne vit pas que j’étais là, l’observant, car il ne m'avait pas aimé de son vivant. Un autre vint au-devant de lui. C’était un de ses fils demeuré sur terre. Celui décédé parlait à son fils et le fils n’entendait pas sa parole. Il savait juste qu’il était en face de son père. Faisait-il la sieste, le fils, pour qu'il apparut dans son sommeil à son père ? Assurément. C'est ainsi que je les vis.

Le père tendit un verre à son fils sur lequel était gravé la pyramide du Louvre. Le verre était vide et le père souhaitait que son fils le lui remplisse, non pas d’un breuvage mais d’un sentiment qui lui aurait dit qu’il pensait à lui et qui le savait vivant dans la mort. Mais le fils ne sut pas remplir le verre. Le verre resta vide. Les deux ignoraient que je les regardais car je les regardais en esprit, de ce monde que l’on dit ne pas exister et qui pourtant est bien réel. C’était si triste à voir.

Le père partit triste, emportant avec lui le verre vide que le fils n’avait pas compris qu’il lui fallait le remplir d’une eau vive. Ainsi découvrit-il, le père, d'en-haut, la valeur de son fils ne pouvant établir aucun lien avec lui.

Ainsi pleurent les défunts essayant d'établir un lien d 'amour sans y parvenir. C'est alourdir leur Kamaloka d'une force épuisante. 

Cela se passa dans la maison dans laquelle les deux avaient vécu et dont j'étais l'invitée.

Je relatai cette vue de l'Esprit et demandais à la maîtresse de maison la raison possible de la gravure sur le verre que je ne comprenais pas et qui était la seule énigme de ce que j'avais vu. La femme répondit : " Comment, vous ne le savez pas ! Ne vous l'ai-je pas dit ? Le fils travaille dans ce bâtiment."

Voir de tels évènements est d’une grande tristesse.

BL

 

La ride du temps

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

 

J’ai vu quelqu’un de triste

alors je suis entrée sans frapper ;

sa douleur m’était insupportable,

je suis entrée en son âme.

 

A cause des yeux tristes sous son front,

j’ai pleuré de tristesse

prenant la tristesse en mon âme

tant son âme pleurait.

 

Y a-t-il plus vaste entrée qu’un regard

quand les iris à peine brillent,

car trop de douleurs rencontrées,

car le monde n’est pas à sa hauteur.

 

J’ai vu la beauté derrière le voile,

il faut l’affirmer, l’éclat de l’infini,

la splendeur dans l’harmonie

et triste était le tourment que nul ne voit.

 

Je suis entrée dans la pupille,

iris fleuri, solitaire et orpheline,

car des roses par sept croisées,

j’ai vu l’âme que nul ne voit.

 

La douleur du monde dans le regard,

et la peine de l’impuissance,

m’ont dit la patience de la lueur

présente dans la peine lumineuse.

 

J’ai vu dans le poète l’avenir du Seuil,

et dans l’écriture la grâce de l’espoir,

l’immensité de la vie et du destin,

sans rien dire car je suis entrée.

 

Je suis entrée par deux grandes arcades

gravées dans la ride du temps,

et j’ai vu la profondeur des larmes

qui n’ont pas été versées, devenu océan.

 

J’ai vu quelqu’un de triste

alors je suis entrée sans frapper ;

sa douleur m’était insupportable,

aussi, je suis entrée en son âme.

 

Quand sa lumière éclairait sa tristesse,

c’est la peine qui témoignait de son Amour,

et j’ai vu l’Amour en l’âme solaire

parce qu’Il est Dieu, parce qu’Il est sien.

 

Je suis entrée en son âme, forte de cette clarté,

brillant sur les Sceaux de son front

qui ne peut être écrite que par la peine

vécue en soi pour le monde.

 

Alors, cette beauté infinie en ses étoiles

m’a montré l’année trente-trois

de l’an Un vécu et partagé

quand près du Mont tout a commencé.

 

Et, dans la Gloire du Berger qui conduit,

venu à nous pour témoigner,

jamais la douleur d’un Dieu n’a pu s’effacer

que regards ayant vu, aussi témoignent.

 

 

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https://pixabay.com/fr/photos/cygne-oiseau-lac-leau-%C3%A9l%C3%A9gant-4170400/

Parution du livre " Le sentier"

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

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Le sentier est l'histoire d'une initiation par l'épreuve subie. Ces épreuves sont croissantes.

Le début est lent, presque monotone, car le sentier se mérite. Ne peut continuer sur le sentier que celui qui ne se laisse pas envahir par la monotonie du quotidien, ne partant de rien pour aller vers rien. Le sentier est le chemin ardu de ceux qui veulent savoir ce qu'est la vie, et ce qu'elle enseigne dans ses épreuves, d'où l'extrême lenteur du début du récit, avec quelques rares rencontres utiles qui, d'emblée, lui feront se poser quelques questions qui semblent sans importance, mais qui s’avéreront indispensables par le fait de l'observation.

Le narrateur demande régulièrement au lecteur s'il veut suivre le chemin ou s'arrêter là ! Que le lecteur s'arrête en chemin, qu'importe ! car le néophyte va aller croissant sur son sentier et y rencontrer foule d'amis qui sont des pierres, des fleurs, des falaises, des hommes dont la laideur et la méchanceté est sans bornes, des êtres angéliques, et l'Homme qui apparaît à la fin du récit dans la plus belle des élévations. Cependant le narrateur a, à coeur, de vous emmener  avec lui affronter la laideur du monde pour y découvrir ce qu'elle revèle de beauté car tout mal cache un bien..

Tout le long du sentier apparaît, en même temps qu'un être angélique, un serpent qui veut le détourner du chemin, l'attaque, ou lui fait moult éloges, espèrant le déstabiliser, lui faisant miroiter la beauté de la lune noire pour délaisser la puissance du soleil, source de toute vie et de toute initiation.

Le promeneur en quête de vérité est Jean Christophoros de Lebenkreutz...

Nul ne s'attend à la fin du récit. Elle n'est pas ce que le lecteur attend, car le serpent se dresse encore et encore. Et cependant le sentier s'achève dans toute sa splendeur...mais chut !

BLJ

Nourrissez-vous de beauté

Rédigé par béatrice Lukomski-Joly Aucun commentaire

Nourrissez-vous de beauté, tous les jours, de poésie tous les jours, la poésie étant la beauté par excellence, et est excellence, préparant la cinquième terre, et vous passerez les périodes sombres malgré ses douleurs, le regard levé vers l'azur étincelant habité de la lumière de Christ, quand bien même, vous serez usé, fatigué, meurtri, ô combien meurtri.

BLJ

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